DOSSIER THEATRE: Gassama Fatoumata. Terminale L. 17 ans. SOMMAIRE: -Ma page de

DOSSIER THEATRE: Gassama Fatoumata. Terminale L. 17 ans. SOMMAIRE: -Ma page de présentation......................................................p -Ma saison au CDRT................................................................p -Mes comptes-rendus (x2).....................................................p -Mon dossier de recherche personnelle................................p Ma page de présentation: Le moment de se présenter est venu: Je m'appelle Fatoumata Gassama et J'ai 17 ans. Je suis actuellement en Terminale Littéraire et même si j'espère ne plus l'être dès ci l'année prochaine, cette dernière année au lycée, bien qu'elle ne soit pas encore fini, m'a beaucoup apportée intellectuellement parlant, du moins beaucoup plus que les années précédentes. Dans la vie de tous les jours, j'aime bien chanter et danser. Je suis donc plutôt active mais j’essaie tout de même de rester discrète. Qui suis-je? cette question est pour moi "piège". Arriver à se définir soi-même est si complexe car on ne connait pas toutes nos faces qui, souvent cachées, se révèlent au file du temps, au file des espérances, au file des expériences. Pourtant c'est véritablement cette question à laquelle j'ai été et je suis confrontée actuellement qui me pousse désormais à "oser". C'est avec l'envie d'agir, l'envie d'être gourmand, l'envie de se surpasser qu'on apprend de soi alors la curiosité se réveille et les zones d'ombres s'éclaircissent. Ainsi je voudrais associer cette idée au théâtre puisque que c'est précisément ce questionnement qui m'a poussée à en pratiquer. En effet cette année est ma toute première année de pratique, auparavant j'aurais jamais eu l'audace d'en faire. On pourrait donc allier, dans un premier temps, mon envie de théâtre à celle d'un épanouissement personnel, un peu comme un besoin d'auto-accomplissement. Le déclic est survenu, l'année dernière, à la vu d'une représentation théâtrale faite par des camarades du Lycée. J'avais jamais assistée à une représentation au sein même de mon lycée pour la simple et bonne raison que j'ignorais que cela se déroulait. En vérité ce qui m’attirais le plus c'était de découvrir l'ensemble, découvrir comment des personnes que je côtoyais à peu près tous les jours allaient se transformer, sous nos yeux curieux, en d'autres personnages tout en restant eux même et, surtout, comment ils allaient rendre croyable cette mutation. La surprise fut belle. D'ailleurs c'est après deux bonnes nuits de réflexion que je prise la décision de faire le nécessaire pour intégrer cette équipe. J'avais pour conseil de faire une lettre de motivation, c'était pour moi la première épreuve: allait-on accepter mon renoncement à une autre option pour me laisser en suivre une autre permettant ainsi une exception au règlement ? Ma détermination allait-elle me jouer des tours? allais-je être à la hauteur de cette détermination ? telles sont les questions que je me posais. J'avais peur d'être ridicule parce que, contrairement à mes futurs collègues, j'avais aucuns repères, aucunes expériences et un réel problème de confiance. Mais derrière cette détermination se présentait manifestement un besoin de considération, c'est pourquoi ma peur ne pesait pas si lourd finalement. Et puis le prix du plaisir se paye, se faire "souffrance" devenait essentielle. Mon admission au sein de l'équipe fut une telle joie, faut dire que ce n'était pas gagné, mais cette bonne nouvelle fut naître en moi une motivation sans précédent. Les premières séances ont été difficile notamment la première où je fis face à ma toute première expérience. En duo, on devait, sous forme de sketch, imaginer le début de notre futur pièce de théâtre "Yvonne, princesse de Bourgogne". C'était une première mise à nu: non seulement il me fallait jouer le jeu sans répondre à mes craintes (en abandonnant par exemple) et non seulement il me fallait assumer les regards qui se posaient sur moi sans transparaître une quelconque gêne. J'en ai tremblée, mais plus les séances passèrent, plus je commençai à jouer pleinement sans me soucier de quoi que ce soit. Il faut dire que j'ai été sensible aussi à des paroles et à des moments révélateurs avec mes collègues qui m'ont aidées à développer cette aisance comme pendant nos cours théoriques où j'appris rapidement que le théâtre n'était pas de la littérature debout ni un concours de mémoire et qu'il était, avant tout, nécessaire d'interpréter et de vivre de manière la plus sincère que possible la pièce en question. Elle est là la belle complication. C'est ce qui me plaît avant tout dans le théâtre: l'idée du développement, l'idée du surpassement de soi. Je compris que pour être "bon" il ne fallait pas se contenter d'un effort produit parmi tant d'autre, alors moi qui souhaitait faire partie des "très bons" je réalisai qu'il fallait se considérer comme étant, un débutant avec toujours des moyens de rebondir, de s'améliorer et de s'enrichir pour se démarquer, du moins c'est ainsi que je voulais me forger. En tant que "comédienne", je me suis promise de me livrer au maximum à cet art, sans me satisfaire du peu, pas question d'être "moyen". Et puis la joie est d'autant plus grande lorsque la sincérité est ressenti par l'observateur, l'enjeu reste le même: rendre crédible notre jeu sur scène. Parce que lorsque j'assiste à une pièce de théâtre j'aime mieux qu'on me persuade, donc croire ce que je vois, même si je sais pertinemment que ce n'est qu'une illusion de la réalité. Je savais aussi qu'en faisant du théâtre je m'engageais à retenir du texte, au niveau du langage ceci m'aide dans la vie de tous les jours. Parfois, il arrive que je réutilise des passages du textes inconsciemment, et puis durant les cours pratiques le défaut de "parler vite" reviens très souvent c'est pourquoi, continuellement, j’essaie de parler plus lentement et généreusement, en rendant l'écoute plus agréable. En revanche, quel que soit l'écoute, se taire et se laisser bercer par les pensées, les dires, les agissements des autres, c'est fascinant parfois, c'est instructif parfois, mais surtout inspirant dans la plupart des cas. L'analyse veut cela et le théâtre a donné un sens à mon analyse jusque là incomplète. Le support sur lequel porte mon analyse, c'est à dire, les autres est donc important et puiser dans leurs forces de persuasion en décryptant les techniques l'est aussi. Mais d'un côté, leurs regards aussi influent sur mon jeu, ce qui permet une certaine justification sur l'adaptation de tels ou tels gestes. Ainsi, le théâtre m'aide dans cette perspective, il m'aide à entrevoir les astuces du jeu, il m’incite même à anticiper l’ordre des choses et à reconnaître le désordre. C'est un art magnifique auquel je n'ignorais pas les capacités. Non, ce que j'ignorais c'est l'ouverture d'esprit qu'il m'a offert, il a réussi à me faire briser quelques chaînes et à délivrer des idées refoulées en leurs donnant du sens. Par exemple, en ce qui concerne l'interprétation, le fait qu'on ait à peu près tous plus de trois rôles complètement diffèrent dans la pièce, ça laisse une grande place au jeu (sur scène) qui pour le coup est flexible(complet) en matière de performance laissant ainsi libre cours à l'imagination. Dans le premier acte, j'ai jouée le rôle de la deuxième tante d'Yvonne. Dès le début, j'ai su m'imprégner du personnage car déjà, étant féminin, cela m'aidait à piocher sur cette caractéristique qui m'est aussi propre pour ensuite l'exagérer selon ce que je voulais faire transparaître à la vu de ce personnage. Puis inversement à l'acte II j'ai jouée « Innocent », un rôle masculin. Assez pathétique mais surtout immoral dans ses propos, le personnage d'Innocent a été pour moi LE défit, MON défit de cette pièce. C'est lors des multiples lectures de la pièce que j'ai repérée ce rôle. Et aussi inattendu que ça pouvait l'être, quand je relisais la pièce de mon côté, je me voyais jouer ce rôle, je me projetais. Je crois que ce qu'il me plaisait le plus dans le texte c'est son incohérence et l'usage d'un ton si sérieux pour des réflexions enfantines. J'aimais bien l'idée du « personnage-brimé » qui a conscience de ce qu'il dégage et qui malgré ça n'hésite pas à se donner en spectacle en exposant sa « philosophie ». Cette auto-dérision retentissait chez moi, comme un moyen de mettre en avant un franc-parler qui m'est propre via un rôle. Pour moi c'est ainsi qu'un lien s'opère avec un personnage, lorsqu'on arrive à s'entendre avec, lorsqu'on y trouve une certaine compatibilité. Toutefois, les choses se compliquèrent pendant la pratique car il me fallait me délivrer de toutes les idées qui m'avaient traversées l'esprit pour m'y référer que spontanément. Aussi j'avais sous-estimé les difficultés de l'interprétation de ce personnage bas en couleur. Rien qu'au niveau du comportement, je ne savais pas s'il fallait que je le montre «faible » émotionnellement parlant (respectueux mais poltron) comme le texte semblait le présenter ou alors “fou” avec des troubles du comportement comme certains camarades de mon entourage et moi-même voulions qu'il soit. Finalement, je décidai de laisser œuvrer, librement, mes capacités de visionnaire en dérivant entre anticipation et spontanéité lors de notre représentation théâtrale. Puis dans l'acte III, j'ai jouée le personnage principal de la pièce à savoir "Yvonne". Je tenais beaucoup à jouer ce rôle qui était pour moi un uploads/Litterature/ dossier-theatre-2 2 .pdf

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