Bien que les phénomènes apparaissent très divers, la nature de cette diversité

Bien que les phénomènes apparaissent très divers, la nature de cette diversité est non duelle et de toutes choses individuelles, aucune ne peut se ramener à un concept fini. En évitant le piège de dire: "C'est comme ceci" ou "c'est comme cela" il apparaît clairement que toutes formes manifestées sont des aspects de l'infini sans forme et, étant inséparables de lui, sont parfaites en soi. Voyant que toutes choses sont parfaites en soi depuis l'origine,on abandonne la maladie de s'efforcer sans cesse vers un but et, demeurant simplement dans l'état naturel non modifié,la présence de la contemplation non duelle s'élève spontanément. Les Six Vers de Vajra, enseignement dzogchen _______________________________________________ accueil grisaille Conscience Dzogchen version pdf Spanda contact Table des matières Introduction Relations et influences mutuelles entre le Bouddhisme tibétain et le Sivaïsme non-du aliste du Cachemire Le Dzogchen le plus élevé des 9 VEHICULES tradition Nyingma Les trois véhicules de libération dans le bouddhisme tibétain La place du Dzogchen dans le vajrayana ou voie des mantra secrets : Comment entrer dans l'intériorité mystique du Dzogchen ou Mahamudra : Patrul Rinpoché le chemin de la grande perfection La transmission de l'influence spirituelle (ou grâce) dans le bouddhisme tibétain Les voies de la délivrance, la transmission de la grâce (ou influence spirituelle) e t le maître dans le sivaïsme non-dualiste du Cachemire Le Dzogchen et ses pratiques : La pratique principale des Trois Séries dans le Dzogchen : Vue d'ensemble du Dzogchen Points clefs du Dzogchen: Points clefs du corps en méditation : DZOGCHEN : TREKTCHEU ET THEUGUEL Citation de Padmasambhava Les quatre conduites du pratiquant dzogchen Trektcheu ou trancher radicalement la perception dualiste VUE ET MEDITATION Notions sur le sivaïsme non-dualiste d'Abhinavagupta Le chant du vajra La base et l'ignorance dans le Dzogchen Citation de Gourou Rinpoché : Abhinavagupta hymnes Quête de la réalité ultime Sur le vide et la métaphore du miroir dans le sivaïsme non-dualiste du Cachemire Le sivaïsme non-dualiste et les trois ignorances : Chiné ou Népa (calme continue) : (tib : zhi gnas, sansc : samatha) ou dans la paix ( chi) l'esprit demeure (né) Citation de Guru Rinpoché (Padmasambhava) Les cinq sagesses dans le dzogchen Sur l'énergie dans le dzogchen sur la vue dans le sivaïsme non-dualiste du Cachemire Quelques éléments de cosmogonie dans le dzogchen et selon la tradition tibétaine : Quelques éléments de cosmogonie dans le sivaïsme non-dualiste du Cachemire Lhaktong ou Miyowa (vision profonde) (tib : lhagmthong, sansc : vipasyana). Supéri eur (lhak) capacité à voir (tong) ou état immuable qui ne peut être perturbé ni conditionné Nyamnyi ou équanimité, état dans lequel tout a un seul goût Illusion et liberté dans le sivaïsme non-dualiste Trektcheu la pureté primordiale Le testament de Dga'-rab rdo-rje frapper l'essence en trois stances LE FRUIT OU LA REALISATION ULTIME Longchenpa la liberté naturelle de l'égalité L'éveil ultime dans le Dzogchen Abhinavagupta hymne à la gloire de l'absolu Extraits de texte du sivaïsme non-dualiste sur l'éveil ultime BIBLIOGRAPHIE Bibliographie sur le sivaïsme non-dualiste Bibliographie sur le Dzogchen et le bouddhisme tibétain Celui qui perçoit l'univers comme un amas d'écume en plein océan ambrosiaque de la Con science, c'est lui, en vérité, l'unique Siva. Ksemaraja Introduction Je présente ici la tradition tibétaine mystique appelé Dzogchen. Ce bref aperçu est arti culé autour d'un court enseignement Dzogchen traditionnel et oral. Pour expliciter celui-ci je donne des extraits d'ouvrage en langue française sur le sujet (cadre rouge). Je présente aussi à titre de comparaison la tradition sivaïte non-dualiste du Cachemire (cadre bleu) en citant également des ouvrages en langue française dont pri ncipalement ceux de la regrettée Lilian Silburn, Directeur de recherche au C.N.R.S . initiée à cette tradition. Pourquoi cette comparaison ? Ces deux traditions ont be aucoup de ressemblances, elles se sont longtemps influencés dans la région de l'Hima laya et expriment et visent la même Réalité. A la fin de ce texte vous trouverez une l iste des ouvrages utilisés ou à consulter pour approfondir cette étude Relations et influences mutuelles entre le Bouddhisme tibétain et le Sivaïsme non-du aliste du Cachemire tiré du livre : Hymnes aux Kali la roue des énergies divines de Lilian Silburn Dès le Rg Véda et à travers les millénaires se pose en Inde le même problème fondamental du rapport entre l'absolu et le relatif : Aditi, l'infini, la substance temporelle d'une part, et d'autre part, les douze aditya qu'elle a engendrés .C'est le Temps unique éternel, Feu terrible, secret, toujours présent et néanmoins en changement perpét uel, divisible en heures, secondes, tel que le chante le système Kalavada; ou enco re Siva-Mahakala, l'éternité qui avale le Temps et, sous forme de yamantaka met un t erme au restricteur-divinité de la mort; ou encore Rudra associé au feu qui consume intégralement l'univers; enfin la suprême Kali assoiffée de sang qui, en tant que Kala samkarsini, détruit le temps et la mort, et néanmoins est source de douze ou seize k ala. Ces divers principes égrènent les choses dans le temps puis résorbent en leur propre e ssence ce qu'ils ont manifesté, permettant ainsi un retour à l'indivision originelle ; le Tout semble se diviser sans fin, par jeu, mais à l'intérieur de lui-même, sans ce sser d'être l'Unique Tout ne s'opposant à rien. Pour les sivaïtes, Siva qui résorbe l'univers est Mahakala, 'Grand Temps', à savoir le Temps indivis considéré en son essence, et donc l'éternité même. Il joue dès les époques lées un rôle considérable bien qu'ambivalent, car il se présente selon l'angle envisagé co mme mort ou comme source de vie : mort et servitude pour l'ignorant sous l'aspec t du temps qui ronge sans arrêt la vie humaine, mais pour celui qui le reconnaît en sa réalité, tourbillon ardent d'énergies divines que sont toutes ses puissances unifiées . La roue du temps (kalacaka) chez les bouddhiste tibétains Siva n'est donc pas seulement à l'origine du différencié et du temps destructeur, il e st la Mort de la mort elle-même quand il dévore le temps. On le montre donc trônant au centre du monde que figure la roue des énergies conscientes. Plus tard les bouddhistes reprendront ce symbole qui, entre le X et le XIII siècle , devint très célèbre au Tibet. Cette roue du temps, kalacaka, apparue si tardivement dans le bouddhisme du nord de l'Inde, doit avoir pour origine le Sivaïsme tantriqu e et, spécialement, le système Maharta-Krama. Dans sa thèse 'Les bouddhistes cachemiriens au Moyen-Age', Jean Naudou met en vale ur le prestige des maîtres bouddhistes cachemiriens auprès des tibétains et leur rôle pr imordial dans la transmission de la doctrine du kalacaka au Tibet : la 'Roue du temps' jusque-là réservée à de rares initiés commence à se répandre dans l'Inde d'abord pu u Tibet grâce à trois cachemiriens. Ainsi le cachemirien Somanatha qui appartenait à u ne famille brahmanique se convertit au Bouddhisme et étudia au Cachemire auprès d'un brahmane, excellent érudit, Suyaketu. C'est lui qui prêcha au Tibet à la fin du XI sièc le le kalacakra et traduisit en tibétain les principaux textes du cycle du Kalacak ra. A Naropa est due, entre autres traductions, celle du Srimatidevimahakaliguhy asadhana dont le titre 'Pratique ésotérique sur la grande Déesse Kali' est significati f. En outre deux textes sivaïtes, le Svarodayatantra d'un millier de stances où dial oguent Siva-Bhasmesvara et la déesse Parvati, et le Svarodayalagnaphalopadesa fure nt traduits en tibétain par le cachemirien Jayananda avec filiation sivaïte à l'appui : Sri Mahesvara, Hayagriva, Brahman, Somanandanatha, Utpalanatha, Guhyalaksmana, Mantrabhatta ou bhadra et Abhinavaguptaratna, Sankarabhadra, puis sont énumérés quatr e autres maîtres jusqu'au traducteur Jayananda. Somananda, Utpala et Laksmanagupta sont bien connus comme prédécesseurs d'Abhinavagupta dans la branche Pratyabhijna. Il est hors de doute que les partisans du Krama et les Bouddhistes Vijnanavadin et Madhyamika baignaient dans une même atmosphère. Nous n'ignorons pas d'autre part les échanges entre Trika et Yogacara. Abhinavagupta étudia auprès de maîtres bouddhistes célèbres afin d'apprendre directement leurs doctrines philosophiques dont il réfute c ertaines thèses dans sa glose à l'Isvarapratyabhijnakarika d'Utpala, tout en reconna issant ce qu'il leur doit. Mais avant lui le Krama subit en profondeur l'influen ce des Bouddhistes pour exercer ensuite la sienne sur le Bouddhisme tantrique en général. Durant des siècles la zone de leur mutuelle influence semble être l'Audyana, c ar c'est dans cette portion du Cachemire nommée Audyanapita que prit naissance l'A uttaramnaya dont parle Mahesvarananda, tradition issue de l'une des cinq bouches de Siva, celle du nord, le Vamamarga auquel le système Krama se rattache. D'après d es études plus récentes, L'Audyana, Uddiyana ou Odyana correspondrait à l'actuel Swat, région d'Ou-Tchang-na que traversait une route très fréquentée entre Asie et Inde, cett e région constituant un centre bouddhiste important. S'il est permis d'identifier la vallée du Swat et l'Uddiyana, il faudrait y voir également le centre même de l'école Krama, car de l'Uddiyana était originaire Bhutiraja, maître très respecté d'Abhinavagupt a à qui il enseigna la doctrine des mahasiddha. Siva-mahakala, le grand Temps, a sa place toute désignée dans le symbole de la roue. uploads/Litterature/ dzogchen.pdf

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