Droites populistes et extrêmes en Europe occidentale L'auteur de ce livre est G
Droites populistes et extrêmes en Europe occidentale L'auteur de ce livre est Gilles Ivaldi, chargé de recherche CNRS sur la Sociologie, les sciences politiques et le droit. Il fait principalement des recherches sur les partis d’extrême-droite et le phénomène populiste en Europe occidentale dans une perspective de sociologie électorale comparée. Son approche s’inscrit dans le cadre plus général d’analyse des transformations des systèmes partisans et de crise des modèles traditionnels de la représentation politique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il est l'auteur du livre de 118 pages droites populistes et extrêmes en Europe occidentale qui a pour maison d'édition : La Documentation française et pour collection «études». Ce livre est édité en 2004. L'ISBN est 1763-6191 . Descripteurs et mots clés libres : Droites, populistes, extrêmes, Europe occidentale, Front national, Immigration, classe ouvrière. Voici des mots qui peuvent assez bien renseignés sur les thèmes principaux de ce livre. Celui-ci étant très précis et cherchant peu à élargir son thème, il devrait être simple à classer. Au niveau de la difficulté de ce livre et des thèmes aux quels l'on pourrait le rattacher, le niveau de première option politique parait le plus adapté, surtout qu'il explique bien une partie importante du renouvellement électoral de la classe ouvrière et populaire ainsi que l'émergence de ces droites extrémistes. De plus des thèmes plus sociaux-économiques comme le chômage ou l'Union Européenne peuvent voir leurs cours enrichis par des approches historiques et politiques intéressantes, permettant aussi de voir par exemple les conclusions de l'augmentation du taux de chômage et le refus de «l'européanisation». Ce livre définit plutôt des notions statistiques, car elles sont ( trop?) nombreuses, ainsi, les CSP, le niveau de diplôme est vu et revu dans ce livre, ainsi que des notions politiques assez banales comme ce qu'est la droite populiste et extrême. Il y a deux apports principaux dans ce livre. Tout d'abord, il faut le reconnaitre, il enrichit bien des cours d'option politiques ou de sociaux-économie comme dit précédemment grâce à ces nombreuses analyses statistiques ou historiques. Ensuite, elle permet à son lecteur de savoir ce sujet de façon plus précise et moins caricatural, son sujet étant bien définis dans le livre. L'auteur s'interroge sur deux problématiques essentiels assez banals qu'il élargit ( dans un champ réduit) dans le livre : Comment les droites populistes et extrêmes ont réussis à atteindre de tels scores et ont réussis à implanter leurs idées durablement dans le débat politique ? Et quel sera l'avenir de ces droites extrémistes face à l'opposition des démocraties Ouest-Européennes, et à la pensée démocrate libérale ? Gilles Ivaldi répond banalement à ces question dans un plan sans opposition, de façon à répondre continuellement à ces question posées, en analysant de la racine des ces modes de pensées pour élargir progressivement. Il va donc choisir comme plan de répondre d'abord en analysant cette famille politique qu'il trouve hétérogène, porteur d'une idéologie commune. Ensuite il s'attaque à la composition de son électorat politique. Il passe ensuite dans la compréhension subite en essayant de comprendre la poussée des droites populistes et extrêmes, pour enfin dans la dernière partie s'interrogeait sur l'avenir de ces droites radicales. Banale mais efficace. Dans la même lignée, pour développer, l'auteur utilise ce même procédé de partir d'une racine, donc d'un contexte historique ou de la caractérisation d'un électorat, pour ensuite voir l'évolution de celle- ci, les changement entrainés, les causes puis enfin souvent dans la dernière sous partie du développement élargir vers le futur, donc enjeu et évolution. Ce livre est d'ailleurs et c'est triste de le constater trop professionnel, là ou d'autre sentiment pourrait intervenir mais, le sujet est tout de même très bien traité. Au niveau des réponses apportées par l'auteur, on voit un constat nuancé comme souvent, ainsi, il juge que ces droites ont pu s'installer durablement à cause des échecs et du refus de plusieurs facteurs : capitalisme, immigration, Europe. L'auteur pense aussi que le futur peut être favorable à ces partis, d'une part parce que ceux-ci sont capables de répondre à des questions importantes, l'auteur pense qu'ils sont à vocation gouvernementale et capable de s'imposer à cause du débat qui tourne depuis des années sur la contradiction droite gauche. A mon sens, c'est un livre beaucoup trop traités de façon professionnel, surtout sur un sujet comme celui-ci. Il est cependant vrai que les statistiques sont très précises et montrent bien les évolutions de ces partis ou l'électorat de ceux-ci, tout comme l'approche historique est quasi parfaite. Mais, il est regrettable que l'auteur tombe dans une conclusion de «c'est la faute aux démocraties, aux grands partis, qui ne trouve pas de solution, etc.. Soyons sérieux, le terme UMPS et le fait que droite et gauche gouverne ensemble est utilisé depuis longtemps par des néo nationalistes et est beaucoup trop caricaturaux. Quand le Parti Socialiste décide d'abolir la peine de mort en 1981, y avait-il consentement général, et les députés de droite, même de centre droit ou centre ! Y en avait-il un seul qui approuvait ? Quand les débats sur l'Europe, si cher à Mr Le Pen, faisaient rage, y avait-il consentement général dans les deux grands partis ? Alors, il est vrai que sur certain sujet, droite et gauche sont d'un avis égal, mais, quels sont ces sujets ? Immigration ? On a trop tendance à le penser, il n'y a qu'a voir pourquoi Nicolas Sarkozy fut élu, parce que justement ces opinions étaient différentes des socialistes et plus proche de la population et aussi d'ailleurs, du FN. La réalité est que comme souvent dans l'histoire les partis très radicaux donc extrêmes et populaires ont toujours eu tendance à proposer des solutions caricaturales : «Un immigré vole le travaille d'un français» ou «Nous sommes exploités par les patrons et les capitalistes». voilà pourquoi ils se détachent des partis plus démocratiques. En vérité, l'auteur oublie, je pense, d'expliquer que le choix de l'extrême est un choix de facilité et, car porteur de plus d'espoir, et la, il y a une critique que l'on peut faire, aux grands partis qui justement n'ont pu en apporter. Quand une personne chômeur, rmiste ou encore ouvrier précaire voit une personne qui prétend être capable de tout régler, et si facilement ! En ajoutant a cela une source de xénophobie, que demander de plus ? Voilà aussi un fait qui explique les résultats du Front National. Mon jugement est évidemment, et j'en suis conscient, trop sévère, d'autant plus de ma grande faiblesse intellectuel face a un Gilles Ivaldi très pertinent sur ce sujet. Cependant je fais parti de ceux qui pensent que tout ne peux être vu juste de façon pro et neutre, il y a des sujet comme celui- ci ou une touche de sentiment, même si c'est démagogique bien sur, est nécessaire. Passons a son accessibilité, et bien il est accessible mais pas porteur d'envie de lire, beaucoup trop de statistique ou d'explication un peu banale rende ce livre long, très long. Mais, son apport intellectuel est d'une richesse importante et, pour ceux qui aspirent à de plus haute responsabilité, à aller en IEP par exemple, je dirais qu'il est nécessaire. Que dire de plus, à part que si vous n'êtes pas trop intéressé par la politique ou par les droites extrémistes ou encore que le simple fait de parler de FN ou autres droites radicales sans opposition vous révulsent : Fuyez ! Ou tenter l'expérience si vous êtes téméraire, cependant, la plupart de ces constats pourraient être résumés en un paragraphe au lieu d'un livre de 118 pages. Si vous voulez faire un IP dans le futur, que vous êtes intéressé s par la politique ou par cette droite : ce livre vous sera d'un apport essentiel, pour votre culture, vos études ou alors votre instruction personnelle. Comme souvent, une opposition de mode pensée s'oppose entre ces deux façon de voir la vie différente, oui car en conclusion je pense même que c'est à des oppositions de cette forme auquel on est finalement confronté : d'un coté, on pense qu'il faut aborder un sujet de façon neutre, sérieuse, sans sentiment et professionnellement. De l'autre, on croit plus aux sentiments, à certaines opinions qui sont nécessaire pour rester dans un un modèle de société auquel on croit. Ainsi, que l'on le veuille ou non, l'opposition idéologique restera toujours présente. uploads/Litterature/ elie.pdf
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- Publié le Fev 02, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
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