Mon plongeon dans l’entrepreneuriat © Émilie Malgouyres, 2019 Tous droits de re
Mon plongeon dans l’entrepreneuriat © Émilie Malgouyres, 2019 Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de cet ebook. Emilie Malgouyres Mon plongeon dans l’entrepreneuriat 7 Guillaume, mon mari et associé, m’a lancé le défi d’écrire un livre. Alors si vous lisez ceci, c’est que j’ai réussi à le relever ! À travers ce livre, j’ai essayé de coupler mon expérience dans l’entrepreneuriat et dans l’investissement immobilier, tout en vous transmettant quelques conseils et informations que j’aurais aimé avoir avant de me lancer. Pour suivre mon quotidien d’investisseuse/entrepreneuse : Instagram : emilie_clubimmo Chaîne YouTube : Émilie Rannou 9 Ma vie toute tracée J’ai grandi en région parisienne, dans une petite ville tranquille des Yvelines. J’ai eu une enfance très heureuse, entourée de mes parents et de mes frères et sœurs. Je suis la dernière d’une fratrie de quatre, deux filles et deux garçons. Ma mère était infirmière et je pense sincèrement que c’est la meilleure personne que je connaisse. Quelqu’un de très bienveillant, qui est toujours là quand ça ne va pas, et qui est prêt à aider n’importe qui dans le besoin. Mon père est un modèle de réussite que j’ai toujours admiré. Il est issu d’une famille modeste, et son but dans la vie était simplement de pouvoir manger à sa faim, et que ses enfants puissent manger à leur faim. Il est donc devenu ingénieur, technique dans un premier temps, puis commercial. Il a grimpé les échelons petit à petit, tout en adorant son métier. Mes deux parents sont désormais à la retraite, et sont ravis de l’être ! Ils vont enfin pouvoir quitter la région parisienne, où ils étaient venus habiter « pour seulement 3 ans », trois années qui se sont finalement transformées en 30 ans... Voilà le contexte dans lequel j’ai grandi, des parents aimants, des frères et sœurs avec qui je m’entendais bien, une maison dans un quartier calme… Avoir un bon job, avec un bon salaire, me marier, avoir des enfants, m’acheter une maison, prendre une retraite 10 Mon plongeon dans l’entrepreneuriat bien méritée : j’ai toujours eu cette vision de la vie, assez simple, assez commune. Et c’est un modèle que je n’avais jamais remis en question. C’est cette vision qu’avaient mes parents, et qu’ils nous ont inculquée. Et ils étaient très heureux, alors pourquoi remettre cela en question ? C’est également cette vision qu’ont mes frères et sœurs. Ma sœur est dans l’éducation nationale, elle est directrice d’école primaire. Mes deux frères sont ingénieurs, l’un dans l’informatique et l’autre dans l’informatique industrielle. Tous les deux en couple, propriétaires d’une maison avec leur compagne, ils ont complètement reproduit le schéma familial. Et c’est le chemin que j’allais emprunter également, mais un événement est venu perturber toute ma vision de la vie. J’ai toujours été bonne élève, depuis le primaire. Pour moi, réussir à l’école était indispensable, pour avoir un bon job, pour avoir le choix de mes futures études. Mais je reconnais que j’avais des facilités, cela ne me demandait pas trop d’efforts. J’ai toujours eu une bonne mémoire, ce qui m’a permis de réussir sans passer des heures et des heures à réviser, en tout cas jusqu’au lycée. C’est comme ça que j’ai traversé toute ma scolarité, école primaire, collège, lycée, entourée d’amis proches et d’une famille unie. Jusqu’à obtenir mon bac S avec mention en 2010. Je n’ai jamais su ce que je voulais faire précisément comme métier. Je voulais un « bon job », mais concrètement, ça ne veut rien dire. Et je trouvais aberrant qu’à 16 ou 17 ans, il faille choisir un métier que tu voudrais faire pendant 40 ans de ta vie. On ne connaît même pas le dixième des métiers qui existent, alors comment choisir ? Et puis, il faut aussi choisir un métier qui permette de trouver du travail, parce que faire des études pour ensuite avoir des difficultés à trouver un job à la fin, c’est quand 11 même pas l’idéal. Donc il faut choisir un domaine qui a de l’avenir, mais qui ne sera malgré tout pas complètement bouché à la sortie des études. J’étais en pleine réflexion, sans vraiment trouver de réponses à mes questions. Alors, mon père m’a poussée naturellement à faire une école d’ingénieurs. Les chiens ne font pas des chats… J’ai assez facilement été d’accord avec lui, car je savais qu’être ingénieur m’ouvrait le champ des possibles. Je pouvais m’orienter vers de nombreux métiers, dans de nombreux domaines, sans être bloquée dans une voie qui finalement ne m’aurait pas plu. Et puis en même temps, je repoussais de quelques années le moment du choix final. Par contre, école d’ingénieurs ne signifie par toujours école d’ingénieurs en informatique, même si la plupart des écoles sont tournées vers ce domaine. Non, il était hors de question que je fasse une école en informatique. Parce que ma passion pour ce domaine se résumait à… zéro. Pour moi, un ordinateur devait fonctionner, peu importe comment, mais il devait fonctionner. J’ai alors cherché des écoles d’ingénieurs sur d’autres thématiques, et j’ai trouvé deux écoles différentes, qui avaient pour thème la biologie industrielle. Pour résumer, avec ce diplôme vous pouvez travailler dans les domaines de la cosmétologie, la pharmacologie ou l’agroalimentaire. Ça m’a bien plu, et c’est surtout le domaine de la cosmétologie qui m’attirait à l’époque. Parmi ces 2 écoles, l’une était une vraie école d’ingénieurs, c’est-à-dire que le diplôme était reconnu par la CTI1. Cela permettait donc réellement d’avoir un statut d’ingénieur. L’autre école, elle, était en train d’effectuer 1 Commission des Titres d’Ingénieur 12 Mon plongeon dans l’entrepreneuriat les démarches pour être reconnue par la CTI, mais ce n’était pas encore fait. Et c’était malgré tout dommage de ne pas avoir ce fameux titre à la fin. J’ai alors choisi la première école et ai été acceptée pour l’intégrer une fois mon baccalauréat en poche, en septembre 2010. C’est ainsi qu’en septembre 2010, je m’installe dans une colocation de 5 personnes, toutes des filles de la même promotion que moi, à Cergy, dans le Val d’Oise. Le feeling est vite passé avec mes nouvelles colocataires. Nous venions des quatre coins de la région parisienne, mais nous avions un parcours relativement similaire. Finalement, nous avons vécu ensemble plus de 3 ans. Cergy était une ville très étudiante, mais pour autant totalement déprimante. Nous vivions dans un appartement pas terrible, situé proche de notre école, mais qui n’était pas vraiment le quartier le plus sympa de Cergy. Il fallait faire attention, ne pas sortir seule le soir, ne pas traverser le parc seule, quel que soit le moment de la journée, au risque de se faire agresser. La joie quoi ! C’est pour cette raison que dès que je le pouvais, autrement dit tous les week-ends, je rentrais chez mes parents. J’avais 1 h 45 de transport pour y arriver, mais c’était le moment de la semaine que j’attendais avec impatience : rentrer et retrouver mon cocon familial. Je n’étais pas la seule dans ce cas-là. La plupart des élèves étaient contents de quitter Cergy pour 2 jours seulement. La fin d’après-midi du dimanche était par contre le moment le plus déprimant de ma semaine. Je devais reprendre les transports, pour y retourner. Une fois que j’y étais, ça allait, mais le fait de quitter le nid familial était très compliqué. Comme le dimanche soir, lorsque le lendemain vous devez retourner travailler. Ce petit coup de déprime hebdomadaire, très désagréable, mais pratiquement inévitable. 13 Étudier à Cergy a été synonyme pour moi de nouveauté. Vivre dans une location et en colocation ne m’était jamais arrivé avant. Mes parents étaient propriétaires des deux maisons dans lesquelles j’avais grandi. La location était meublée, et pour 5 étudiantes, c’était assez mal configuré. En effet, une chambre supplémentaire avait été créée dans le salon, afin de passer de 4 à 5 chambres, ce qui avait considérablement réduit le salon et surtout avait supprimé pratiquement toute lumière naturelle. Les fenêtres, elles, étaient en simple vitrage, et le chauffage central était peu efficace, donc autant vous dire qu’en plein hiver, j’avais très froid dans ma chambre. La cuisine, tout en longueur, n’était pas très fonctionnelle pour 5 personnes… Mais nous avions choisi cet appartement, car il contenait 5 chambres – ce qui n’était pas le cas de tous les logements proposés à la location –, 2 salles de bain, indispensables pour 5 filles, et qu’il ne fallait pas faire trop les difficiles, sous peine d’être séparées. Les deux premières années étaient assimilées à une classe préparatoire, ce qui a demandé pas mal de travail. Les matières étaient nombreuses et avaient des noms sympas, comme chimie organique, microbiologie, biologie cellulaire… Tout un tas de choses passionnantes ! L’important était de savoir apprendre par cœur les programmes. Mais comme toutes les classes préparatoires finalement. Les cours intéressants ne commençaient véritablement qu’en quatrième année, puisque c’est là où nous pouvions choisir les cours qui uploads/Litterature/ emilie-malgouyres-mon-plongeon-dans-l-x27-entrepreneuriat 2 .pdf
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- Publié le Apv 22, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
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