Essai de méthodes pour réussir ses études ? « Travailler avec méthode, c’est ré
Essai de méthodes pour réussir ses études ? « Travailler avec méthode, c’est réussir », disait Pascal IDE. Je vous propose ici quelques pistes pour réussir votre année académique. Trop souvent, la question que nous nous posons est de savoir comment apprendre, mémoriser, afin de réussir ses interrogations, ses devoirs ou examens. Or, en nous intéressant à la mémorisation, nous oublions les préliminaires indispensables pour parvenir à une bonne mémorisation. L’élève ou l’étudiant peut donc réussir son année académique s’il se pose ces quatre questions fondamentales : 1 : Comment prendre des notes ? 2 : Comment comprendre ? 3 : Comment apprendre ? 4 : Comment gérer son temps et ses priorités ? 1. Comment prendre des notes ? La prise de notes s’étale sur trois moments à savoir : l’avant, le durant ou le pendant et l’après cours. 1.1.L’avant cours Il s’agit d’une part, du matériel de travail et d’autre part du conditionnement : il faut avoir un matériel adéquat de choix, uniforme et commode ; ensuite la concentration spirituelle et la possession corporelle pour mieux suivre, accueillir et recueillir. 1.2.Le durant La prise de notes en effet, multiplie les points de repère : auditifs et visuels pour la mémoire. Elle aide à fixer l’attention. C’est le moment déterminant qui requiert attention, abréviation, rapidité et synthétisation. La prise de notes doit être complète, pratique, ordonnée et attrayante. Une note bien prise est à moitié comprise. Une bonne prise de notes doit être complète : Parfois, prendre notes de tout dans le cas des références, des chiffres, des citations, des définitions importantes. Parfois le maximum, s’il s’agit d’un cours important ou d’un sujet qui vous intéresse beaucoup. Il faut surtout noter les mots clés inconnus. Les abréviations sont très importantes dans la prise de note. Il faut que vous notiez, dans les marges de vos notes, vos abréviations pour ne pas les oublier. Si vous n’arrivez pas à noter une phrase, ou si vous avez perdu le fil, ne vous inquiétez pas. Laissez un blanc (un vide) en mettant une croix au rayon dans la marge : vous compléterez au moment de la pause. Une bonne prise de notes doit être ordonnée : Il faut classer les différentes idées énoncées par le professeur, et toujours noter le plan. Il faut alors être attentif á toutes les expressions du professeur. Par exemple : quand il utilise l’expression : « en second lieu », ou « donc », ou « pour résumer », le ton de la voix ou une pause un peu longue nous fait comprendre s’il a fini une partie, ou s’il veut commencer une nouvelle idée. Ne copiez jamais machinalement, sans chercher á comprendre le plan de professeur. Présentez bien et classez vos idées. Décalez titres et sous-titres. Adoptez un système de numérotation plus abordable et assimilable. Faites bien ressortir les titres et sous-titres selon leur ordre, leur importance et toujours de la même manière. Utilisez des couleurs différentes pour les titres et pour le texte. Laissez des blancs aux endroits où vous pensez qu’il faudra un titre ou un sous- titre et complétez à la fin du cours. Une bonne prise de notes doit être pratique : Il faut toujours écrire visiblement. N’écrivez ni trop serré, ni trop large. Laissez une marge à droite pour le plan et les éventuelles phrases-résumées. Une bonne prise de notes doit être attrayante : Il faut que votre cours soit bien aéré et non pas compact, indigeste. Organisez les couleurs et les schémas. Écrivez sans faute d’orthographe : notez toutes vos erreurs sur des feuilles à part, classez vos erreurs et relisez-les régulièrement. 1.3.L’après C’est le moment de la relecture. La lecture est la première piste de culture. Elle se déroule stylo ou crayon en main avec un papier. Habituellement, elle se fait le soir. Elle permet de compléter ce que vous n’avez pas noté pendant le cours, les corrections nécessaires, mais aussi la synthèse définitive appelée résumé et l’établissement des fiches, à la lumière des mots clés, des citations. Nous pourrons distinguer des fiches de lectures, des fiches bibliographiques et des fiches de pensées. Elles peuvent être classées en suivant un ordre thématique, analytique ou alors un ordre intelligent. Pourquoi faire des fiches de lectures ? Pour faciliter la mémorisation, mettez souvent les formules importantes de même sujet sur une fiche. On établit une fiche de lectures pour les mots nouveaux et leurs définitions, pour les citations, les mots- clefs. La fiche idéale : a une bonne taille ; c’est ce que vous pouvez porter avec vous dans un carnet à feuilles mobiles. Quand la fiche de lectures est cartonnée, elle résiste davantage. Pour une fiche de lectures mettez-y un seul mot-clé ou un concept. Donnez les références très exactes, notamment pour les citations d’ouvrage. Vous donnerez dans l’ordre : nom de l’auteur, le titre d’ouvrage, le lieu et le nom de l’éditeur, la page. Donner la citation entre guillemets, pour la distinguer de votre opinion personnelle. Imaginez-vous que vous relirez dans 10 ans. 2. Comment comprendre ? Il faut trois actes essentiels pour comprendre : 2.1.Avoir un bref aperçu du sujet L’intelligence procède souvent du général au particulier. Pour ne pas être surpris, Aristote ne disait-il pas qu’il faut aller du connu à l’inconnu ? Il est donc clair qu’on ne va pas s’aventurer dans la lecture d’un ouvrage ou d’un cours sans une connaissance de l’idée générale ou du thème. Mais comment faire ? S’il s’agit d’un ouvrage, il faudra lire la préface et la table des matières attentivement. S’il s’agit d’une leçon, recopier sur une place bien large et assez éclairée tout le plan du cours. 2.2.Etre constamment en éveil, c'est-à-dire interrogatif. Un questionneur est un éveilleur et un veilleur. Avoir de bonnes questions pour ses réponses et de bonnes réponses pour ses questions ; voilà ce qui permet de bien suivre. Jean Cocteau ne disait-il pas : « Un beau livre est celui qui sème à foison les points d’interrogations. » ? Une question bien posée est à moitié résolue. Les épreuves d’examen sont une forme de questions. Donc s’entrainer à y répondre est une bonne préparation à l’examen. Grâce aux questions, on se soumet à une véritable ascèse, condition d’exercice de l’intelligence. Celle-ci est brillante quand elle vit dans la clarté les définitions et les raisonnements. Le flou est un poison pour l’entendement. Comment poser les questions ? Il faut les poser de manière à y répondre soi-même, ou à l’aide d’un condisciple, d’un professeur ou d’un auteur cité et recommandé. Il est aussi bon de poser les questions avant le cours qu’après le cours. 2.3.Revenir sur les questions et réponses Pour répondre aux questions, il faut chercher les mots clés, les souligner. L’ordonnancement des mots suivant le raisonnement du professeur aide à percer le secret de la thèse ou du sujet ou du thème que l’on développe. Enfin il est toujours bon d’avoir une vision synthétique en sachant qu’autant il faut multiplier les questions, autant il faut multiplier les réponses adaptées. Mais si après tous ces efforts, on ne comprend toujours pas un cours, il faut : Bien prendre les notes Les compléter par les livres Visiter les professeurs et pédagogues outillés Rencontrer les étudiants supérieurs pour connaître les professeurs en gardant un esprit critique. 3. Comment apprendre ? Il s’agit ici de la mémorisation. 3.1.Les conditions préparatoires da la mémorisation : Favorisez vos reflex conditionnés : votre lieu de travail. Organisez votre temps d’études. Organisez votre vie : les priorités de votre vie. Votre planning de travail : les priorités de votre travail intellectuel. 3.2.Une affectivité bien disposée favorise la mémorisation : La confiance en soi : tout le monde a de la mémoire. C’est une vérité scientifique. La mémoire est beaucoup plus une question de méthode que de capacité de départ. La mémoire est le fruit de la persévérance et de la volonté. L’intention : une fois qu’on est confiant, il faut être motivé. L’attention : C’est un problème de la concentration mais aussi de l’incarnation de votre travail. Une fois ce travail accompli, il faut se connaître, c’est-à-dire connaitre son type de mémoire. 3.3.Quelle est votre type de mémoire ? Mémoire visuelle : Vous voyez la page, la ligne où se trouve l’information que vous cherchez. Mémoire auditive : Vous entendez la voix du professeur, ou vous vous rappelez une question qui a été posée et la réponse adéquate à cette question. Mémoire logique : Seul l’ordre des concepts vous guide. Votre tâche sera de vous souvenir dans quel ordre de principe vous avez construit votre thèse. Mémoire péripatéticienne ou motrice : Vous souvenez dans quel endroit et dans quelle disposition vous avez entendue telle ou telle phrase. Une fois que vous avez découvert votre type de mémoire, cultivez-la. Si par exemple quelqu’un est visuel, ne multipliez pas les ouvrages et les références sur un sujet, cela empêche de photographier un uploads/Litterature/ essai-de-methodes-pour-reussir-ses-etudes-cronafis-corrige.pdf
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- Publié le Fev 05, 2022
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