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les secrets pourintégrer Olivier SARFATI Victor BOUVIER Thibault LEFEUVRE les plus grandes écoles d’ingénieurs Maquette : Arnaud Gautron Crédits photo : David Kruger Composition : SoftOffice © Dunod, 2016 5 rue Laromiguière, 75005 Paris, www.dunod.com ISBN 978-2-10-07487 -4 5 3 Le mot d’Olivier Sarfati, Fondateur de MyPrepa « L’X, c’est vraiment réservé à l’élite », « Intégrer HEC, c’est quasi im- possible », « l’ENA, seuls les fils d’intellectuels peuvent y rentrer »... Tous ces clichés, je les entends depuis des années. Même notre éditeur chez Dunod nous a fait l’aveu qu’il ne souhaitait pas que l’ouvrage s’appelle « les Secrets pour intégrer l’X », de peur de vous rebuter, vous, lecteurs ambitieux mais proba- blement impressionnés par cette lettre qui trône au sommet de la hiérarchie des Écoles d’Ingénieurs : l’X. Pourtant, après des années de coaching d’étudiants, cette ardente conviction reste inextinguible. Mon parcours, celui de Victor ou encore celui de nombre d’étudiants que j’ai pu croisés le confirment : avec un travail acharné, une discipline de fer, des méthodes précises, tout est possible. J’étais minor du bac blanc de mon lycée en terminale C (l’ancêtre de la terminale S), avec un magnifique 3/20. Ma prof principale me prédisait le pire si je choisissais la voie de la prépa HEC. Cela ne m’a pas empêché de me battre pendant 2 ans et d’intégrer HEC avec 18 de moyenne en maths aux concours HEC. Mais au-delà de mon parcours, je pourrais parler pendant des heures de la trajectoire de plusieurs dizaines d’étudiants en difficulté que j’ai croisés ou coachés et qui ont fini par intégrer les plus grandes écoles. En 2013, ma rencontre avec Victor a confirmé que les certitudes acquises en prépa HEC étaient également transposables au monde des écoles d’ingé- nieurs. À présent, soyez-en sûrs : on peut venir de province, ne pas étudier à Louis-le-Grand ou Henri IV, être en forte difficulté en début de prépa et, in fine, être admissible à l’X et intégrer l’École Centrale-Supélec. Au détour d’une conversation, Tony Jalinier, l’un de mes amis centraliens m’a également avoué qu’il était admissible à l’X alors qu’il n’était pas particulièrement brillant : « j’ai juste fait un travail ciblé sur les classiques et théorèmes à apprendre par cœur pour préparer l’X ». À travers cet ouvrage, je souhaite vous transmettre un souffle, une énergie qui m’habite depuis des années. Cette énergie que l’on n’entend pas assez en prépa lorsque l’environnement nous fait comprendre que la mission est impossible. Elle ne l’est pas. Lisez bien ce livre et respectez-en tous les conseils. Et si vous ne devenez pas major de l’X, vous serez major du potentiel qui sommeille en vous et qui n’attend qu’à éclore. N’est-ce pas là l’essentiel ? 4 Ambitions de l’ouvrage et portraits d’auteurs Les secrets pour intégrer les plus Grandes Écoles d’Ingénieurs s’adresse à tous les étudiants de classes préparatoires scientifiques, en première (MPSI, PCSI et PTSI) ou deuxième année (MP(*), PC(*), PSI(*), PT(*), TSI(*)) quelles que soient leurs filières. Que vous soyez jeune bachelier(ère), en difficulté pendant votre première année ou très bon(ne) étudiant(e), vous trouverez dans cet ouvrage des repères méthodologiques qui vous permettront de monter rapidement en puissance. Notez l’emploi du mot repère dont le choix n’est pas anodin. L’objectif de l’ouvrage n’est pas de présenter « une recette ma- gique » ou « La méthode avec un L majuscule » ! L’expérience le montre ; une telle méthode n’existe pas. Les secrets pour intégrer les plus Grandes Écoles d’Ingénieurs est bâti autour de la volonté suivante : vous donner des repères méthodologiques qui créeront le terreau nécessaire à l’élaboration de vos propres méthodes. Les méthodes de travail proposées sont précieuses mais doivent être éprouvées, expérimentées par vous-même ! Vous identifierez ainsi celles qui vous conviennent et qui vous permettront d’aborder les concours d’excellence dans les meilleures dispositions. L’ouvrage présente de nombreuses méthodes de travail ayant fait leurs preuves auprès d’élèves qui ont intégré les plus Grandes Écoles d’Ingénieurs. Elles sont illustrées par des cas pratiques et des témoignages d’anciens élèves qui ont brillamment réussi leurs concours. Nous vous invitons d’ailleurs à lire le portrait (situé en pages 238-239) de ces étudiants et camarades d’excep- tion qui ont participé avec beaucoup d’enthousiasme à l’écriture de cet ouvrage. La préparation des concours des Grandes Écoles d’Ingénieurs est un tra- vail personnel extrêmement exigeant et demande une organisation stratégique irréprochable pour couvrir au mieux un programme très dense. À cet effet, nous exposons de nombreuses pistes pour progresser rapidement à travers des exercices incontournables, des ouvrages bien construits et plus particulièrement en proposant des méthodes efficaces. Les secrets pour intégrer les plus Grandes École d’Ingénieurs débroussaille le programme des classes préparatoires pour que vous profitiez au mieux des deux (ou trois) années qui vous sont imparties. Nous proposons également, aux étudiants souhaitant intégrer l’X ou une ENS, une organisation du travail spécifique à la préparation de ce concours très particulier. 5 Victor Ancien étudiant en classes préparatoires en filière MP au Lycée Chateau- briand à Rennes, j’ai intégré l’École Centrale Paris en 2013 tout en étant admissible à l’École Polytechnique. Cette réussite aux concours des Écoles Parisiennes est pour moi une très grande fierté tant elle était inattendue ! Un petit regret persiste néanmoins... Ne pas m’être battu autant que je le pouvais pendant la semaine des oraux et ne pas avoir cru en mes chances qui étaient bien réelles. Cela m’a sans doute coûté le billet pour la visite médicale à l’X, presque synonyme d’admission à l’École Polytechnique. Mais vous comprendrez rapidement en lisant ce portrait que mon intégration dans l’une des plus grandes écoles d’ingénieurs françaises est déjà inespérée ! Mon parcours de lycée est chaotique ; trois lycées écumés en trois ans... Je passe les détails, j’étais jeune, on me pardonnera. Mes bulletins peu glorieux me fai- saient grandement douter en mes chances et c’est avec une très grande surprise que le Lycée Chateaubriand accepta mon dossier en MPSI ! J’avais classé ce lycée à 15 minutes de chez moi en tête de ma liste de vœux. À l’époque, je ne connaissais même pas le nom des grandes prépas parisiennes. Ma première année de classes préparatoires est un désastre. Pourtant je ne manquais pas de bonne volonté ! Je travaillais dur, j’étais sérieux dans la préparation des exercices (sur lesquels j’échouais irrémédiablement d’ailleurs) mais rien n’y faisait... Dépas- ser les 7 en maths et en physique me paraissait impossible. Mes professeurs m’avaient alors proposé de réfléchir à une réorientation à l’université. Comment ne pouvais-je pas voir que mes méthodes n’étaient remarquables seulement par leur inefficacité et l’illusion qu’elles me procuraient d’avoir travaillé ? Il faut se rendre à l’évidence, je n’avais pas le talent de certains de mes camarades pour compenser. Persévérance et méthodologie sont devenus les mots d’ordre de ma deuxième année en MP ! Ils m’ont d’ailleurs permis d’obtenir des ré- sultats aux écrits et aux oraux convenables m’ouvrant la voie à une 5/2 en MP*. Si de ces trois années je ne devais en retenir qu’une seule, ce serait la dernière ! Les mathématiques étaient devenues une source de motivation in- épuisable et j’avais plaisir à les travailler. Je progressais de devoir en devoir, je commençais grandement à croire en mes chances d’intégrer une école parisienne. Cette troisième année a été surtout l’occasion de rencontrer un compagnon de travail, Thibault. Nous n’avons pas compté les heures de travail passées côte à côte à apprendre nos classiques, éplucher les bouquins du CDI et à s’acharner sur des sujets d’écrits... Nous avons ensemble développé des méthodes de travail rigoureuses et ciblé stratégiquement nos révisions. Elles ont porté leurs fruits ; Thibault intègre l’X haut la main et moi, ces trois années m’ayant donné un peu d’inertie, je parviens à décrocher mon entrée à l’École Centrale. 6 Thibault Ancien camarade de classe de Victor, j’ai intégré l’École Polytechnique lors de la session d’examens 2013, avec un classement d’entrée de 69, sur 130 admis en filière MP (option Informatique). Cette réussite au concours, je la dois avant tout à un travail acharné et régulier au cours de mes deux années de classes préparatoires, mais également à de très solides bases méthodologiques, qui m’ont permis d’assurer des notes tout à fait acceptables dans l’ensemble des matières. Après un cursus secondaire sans accroches, et un bac international (option Anglais) en poche, j’ai vécu mon arrivée en classes préparatoires comme un grand saut dans l’inconnu, tant sur le plan de mes capacités personnelles, que de mon goût pour les sciences dures, à haute dose hebdomadaire. Je n’insisterai pas sur les hauts et les bas, ni sur les moments de doute, ni sur l’euphorie des admissions. Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’au bout d’un marathon de près de deux années, je n’ai pas été déçu du voyage ! Que ce soit la quantité de savoirs que l’on retient, les méthodes de travail que l’on assimile, ou encore la connaissance de soi que l’on acquiert, la classe préparatoire est l’apprentissage de uploads/Litterature/ feuilletage-pdf 1 .pdf
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- Publié le Mar 27, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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