Titre: La boîte à merveille. Genre: Roman. Auteur: Ahmed Sefrioui. Date de paru
Titre: La boîte à merveille. Genre: Roman. Auteur: Ahmed Sefrioui. Date de parution: 1954. Edition: Librairie des Ecoles. BIOGRAPHIE DE L'AUTEURE: Ahmed Sefrioui est un écrivain marocain qui passe pour l’initiateur de la littérature marocaine d’expression française. Il est né à Fès en 1915 de parents Amazighs. Il a grandit dans la médina, d’où la présence prégnante et cet espace dans son œuvre et particulièrement dans “la Boîte à merveilles”. Sefrioui fut fondateur du musée Al Batha à Fès, une ville omniprésente dans la majorité de ses écrits. De l’école coranique aux écoles de Fès puis arrivé à la langue française, se manifeste tout un parcours qu’on trouve aussi présent dans ses écrits (historiques). Jeune journaliste dans « l’action du peuple », puis conservateur dans le musée «Addoha» à Fès, en citant des fonctions publics à partir de 1938 aux ministères de la culture, de l’éducation nationale et du tourisme à Rabat. Il est mort en 25 février 2004. Ses oeuvres: Le Chapelet d’ambre (1949). La boîte à merveille (1954). La Maison de servitude (1973). Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (1989). LE SCHEMA NARRATIF: Etat initial: L'auteur-narrateur personnage vit avec ses parents. Rien ne perturbe sa vie heureuse. Cette phase occupe une place importante dans le récit (Ch. I jusqu'au Ch. VIII). Fiche de lecture «La boîte à merveilles» L'ampleur de cette étape traduit la félicité dans laquelle baigne le petit enfant. D'ailleurs, il est plongé dans un monde merveilleux. Elément perturbateur: Ce qui trouble cette félicité c'est la ruine du père qui a perdu son capital: l'argent qu'il portait sur lui est tombé quelque part dans un souk. Péripéties: Le voyage du père à la campagne, où il exerce un travail pénible afin de pouvoir amasser de l'argent nécessaire pour se rétablir dans son atelier. (Ch. VIII, IX, X, XI). Le congé accordé au petit qui ne va pas à l'école coranique à cause de sa faiblesse. La tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants. Dénouement: Le retour du père. Situation finale: Le retour de l'équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa boite à Merveilles. LES PERSONNAGES PRINCIPAUX: Je: C'est l'auteur-narrateur-personnage. Il est le fils de lalla Zoubida et de Sidi Abdeslem. Il s'appelle Sidi Mohamed.âgé de six ans, il se sent seul bien qu'il aille au M'sid. Il a un penchant pour le rêve. C'est un fassi d'origine montagnarde qui aime beaucoup sa boite à Merveilles, contenant des objets mêlés. Il souffre de fréquentes diarrhées La boite à merveille: Le véritable ami du narrateur. Elle contenait des boules de verre, des anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor, un cabochon (=bouchon en verre ou en cristal de forme arrondie) de verre à facettes offert par Rahma et une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par Lalla Zoubida et volée par le chat de Zineb Lalla Zoubida: la mère du narrateur. Une femme qui prétend être la descendante du prophète et s'en vante (s'en flatte). Elle croit aux superstitions. Ses yeux reflètent une âme d'enfant; elle a un teint d'ivoire, une bouche généreuse et un nez court. Elle n'est pas coquette. Agée de vingt-deux ans, elle se comporte comme une femme vieille. Sidi Abdeslem: le père du narrateur, homme d'origine montagnarde. Il s'installe à Fès avec sa famille après avoir quitté son village natal situé à une cinquante de kilomètre de la ville. Il exerce le métier de tisserand (fabriquant des tissus) Grâce à ce métier, il vit à l'aise. Homme fort et de haute taille. Un homme barbu que le fils trouve beau. Il a la quarantaine. La chouaffa: Voyante, c'est la principale locataire de Dar Chouaffa et on l'appelle tante kanza. Dris El Aouad: C'est un fabriquant de charrues. Il est époux de Rahma. Il a une fille âgée de sept ans qui s'appelle Zineb. Fatma Bziouya: Elle partage avec la famille du narrateur le deuxième étage, son mari Allal est jardinier. Abdelleh: Il est épicier. Le narrateur lui attribue toutes les histoires merveilleuses qu'il a eu l'occasion d'entendre. Le fqih du Msid: Maître de l'école coranique. Il somnole pendant que les écoliers récitent les versets du Coran. Il distribue des coups de baguette au hasard. Il est un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient des flammes de colère et qui habitait rue Jiaf. Lalla Aicha: Une ancienne voisine de lalla Zoubida, c'est une Chérifa qui a su rester digne malgré les déception du sort et dont la connaissance flattait l'orgueil de lalla Zoubida. Driss le teigneux: Fidèle serviteur de Sidi Abdessalem, il garnissait (= remplissait) les canettes et faisait les commissions. Moulay Larbi Alaoui: c'est le mari de lalla Aicha. Il est babouchier. Il s'est disputé avec son associé abdelkader. Ce dernier non content de ne pas restituer quatre-vingts rials prêtés par Moulay Larbi, prétend avoir versé la moitié du capital de l'affaire de Moulay Larbi. En tranchant dans ce litige, les experts se sont prononcés en faveur de Abdelkader Abdenbi: Une mauvaise langue qui affirme avoir vu Abdallah entrer dans un vulgaire fondouk. Lahbib: Il raconte avoir vu disparaître Abdellah dans une Zaouïa RESUME GENERAL: Le narrateur adulte, miné par la solitude commence son récit pour mieux comprendre sa solitude qui date depuis toujours. Il présente ensuite les locataires de Dar chouafa: lalla kenza la voyante ( au rez-de-chaussée), Driss el Aouad , sa femme Rahma et leur fille zineb (au premier étage) et fatma Bziouya au deuxième étage).Il évoque le souvenir du bain maure et de sa Boite à Merveilles où les objets qui s'y trouvent lui tiennent compagnie . Puis, il relate le souvenir d'une dispute entre sa mère et Rahma. En revenant du m'sid, le narrateur trouve sa mère souffrante ... Lalla Aicha son amie, vient lui rendre visite et réussit à la convaincre de rendre visite à Sidi Boughaleb.A la fin de cette visite, sidi Mohamed est griffé par un chat. Fatigué, le petit enfant ne va pas au m'sid et nous décrit les matinées à la maison tout en évoquant l'origine de ses parents, et le souvenir de Driss le teigneux, l'apprenti de son père. Le narrateur raconte sa journée au Msid. le soir, remarquant que Fatima Bziouiya s'éclaire avec une lampe à pétrole, Lalla Zoubida insiste pour que son mari lui en achete une, ce qui est fait le lendemain. Ensuite, Il évoque le souvenir de la disparition de zineb, et comment sa mère réussit à la retrouver à la maison des Idrissides. Rahma, en guise de louange à Dieu, prépare un repas pour les mendiants. Toutes les voisines y participent de bon cœur. Les premiers jours de printemps, Lalla Zoubida et son fils rendent visite à lalla Aicha. Sidi mohamed profite de l'occasion pour jouer avec les enfants des voisins .Lalla Aicha raconte ensuite à son amie les malheurs de son mari avec son associé Abdelkader. Le lendemain, La mère rapporte ce récit malheureux à son mari. Celui-ci va évoquer devant le petit sidi Mohamed le souvenir d'Abdellah l'épicier qui racontait des histoires. Un mercredi, le Fquih explique à ses élèves ses projets pour Achoura. A la maison, Lalla Zoubida ne se fatigue pas à raconter les malheurs de Lalla Aicha à Fatima, puis à Rahma leur faisant promettre de garder le secret. Ensuite, le narrateur relate le souvenir de la mort de Sidi Md Ben Tahar. Ayant assisté à la scène, le petit enfant fait un cauchemar la nuit. Pendant les préparatifs pour Achoura au Msid, le fquih organise le travail et forme des équipes. Le petit Sidi Mohamed est nommé chef des frotteurs .Le matin suivant, il accompagne sa mère à la kissaria pour acheter un nouveau gilet. De retour chez lui, sidi Mohamed se dispute avec Zineb.Sa mère se met en colère. Triste et pris de faim,, le petit enfant plonge dans ses rêveries. Le narrateur nous rapporte ensuite l'histoire de Lalla khadija et son mari l'oncle Othman racontée aux voisines par Rahma. la veille de l'Achoura, les femmes s'achètent des tambours et Sidi Mohamed une trompette. Il participe au Msid aux préparatifs de la fête. Le lendemain, il accompagne son père chez le coiffeur où il écoute sans interêt les conversations des adultes. Le jour de l'achoura, le petit enfant se réveille tôt et met ses vêtements neufs avant d'aller au m'sid célébrer cette journée exceptionnelle.. Après le repas, Lalla Aicha vient rendre visite à la famille du narrateur. Après l'Achoura, la vie retrouve sa monotonie. Mais avec les premiers jours de chaleur, la mère déclare la guerre aux punaises. Un jour, le père du narrateur décide d'emmener sa femme et son fils au souk des bijoux pour acheter des bracelets . Accompagnée de Fatma Bziouya, la famille du narrateur arrive au souk des bijoutiers mais le père se trouve le visage tout en sang après une bagarre avec un courtier. Lalla Zoubida,superstitieuse, ne veut plus uploads/Litterature/ fiche-de-lecture-la-boite-a-merveilles.pdf
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- Publié le Fev 23, 2021
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