Figures du mouvement Le mouvement qui fait figure. Travail à rendre On va ess
Figures du mouvement Le mouvement qui fait figure. Travail à rendre On va essayer de créer pour chacun une mnémosyne. Le centre de cette mnémosyne sera une présence matérielle qui soit l’œuvre de l’homme, qui suscite notre envie, qui pose problème et qui porte la dimension symptomatique du pathos. À partir d’une analyse de cette image, nous serons invités à travailler par exégèse. Sujet de recherche de Sarah : Pourquoi les jésuites défendent la pratique de la danse circulaire (danse un peu simpliste et désuète). = Travail au croisement de l’anthropologie, de l’histoire des religions et de l’histoire des pratiques ? Spécialiste aussi de l’iconologie elle travaille sur les représentations figuratives de la danse en cercle. Chaque recherche amène chacun de nous à se déplacer et à se mettre dans des positions de fragilité, à repenser notre manière de réfléchir, etc. Le père de l’iconologie = ABY WARBURG. Il définit cette pratique comme l’opération d’une décomposition [de l'œuvre] qui en fera apparaître clairement l'hétérogénéité matérielle ou essentielle » On va travailler sur le mouvement comme objet de notre réflexion, on va travailler sur le mouvement comme symptôme de pathos, soit le mouvement fonctionnant d’une manière particulière (symptomatique) et le mouvement va être le principe moteur de notre propre façon de travailler. Nous allons travailler sur la mise en mouvement du regard du chercheur. On va travailler sur la figure et l’image de par la manière qu’on la figure et l’image de traverser tous les arts allant des arts vivants (ou arts intermédiaires entre la vraie vie et l’art figuratif) aux rituels, aux pratiques anthropologiquement ancrées dans les cultures. On verra aussi comment ces images traversent et arrivent dans des formes plus contemporaines comme le cinéma et comment le fonctionnement de l’image opère encore aujourd’hui dans les nouvelles technologies. Donc des premières mises en mouvement du regarde, ce ne sera pas un regard tranchant et cloisonnant, mais un regard de circulation entre les différents domaines de la mise en image et du visuel. Mouvement comme objet d’étude = faire un constat de mouvement lorsque nous regardons une œuvre = travail de phénoménologie Comment à partir de là où on est on fait le constat du mouvement. Il s’agira aussi de repérer dans ce mouvement-là ce qu’il y a de symptomatique dans ce mouvement. De quoi ce mouvement fait symptôme? Il faudra pour cela comprendre la nature du traitement du mouvement. Traitement par déplacement ou torsion de la manière à laquelle on se serait attendu dans le traitement en question. = question d’esthétique et d’anthropologie. Quel est le choix esthétique du peintre? Quels peuvent être les raisons anthropologiques? Si le symptôme me révèle quelque chose qui s’éloigne de la normalité, on est dans le domaine du pathologique = comment se manifeste le pathos c à d la souffrance. Passion au sens originaire = la capacité à souffrir et la capacité à pâtir. LA nécessité du mouvement du regard du chercheur. Quand ça m’a capturé parce que ça fait problème, ça m’oblige à me mettre en mouvement = mise en mouvement de mon outillage intellectuel, de mon outillage mnémonique et mouvement de mon regard qui va se déplacer à l’intérieur de mes différents outils de lecture et qui va peut-être aussi m’obliger à investir des champs de savoir que je n’avais pas exploré au paravent = 3 moments du mouvement. Mouvement qui fait figure = mouvement qui fait image. Mais figure et image n’ont pas la définition. LEXIQUE La figure Un signe à priori indivisible = figure est le cercle ; figure est le carré (je ne peux rien enlevé au cercle sans qu’il devienne autre chose) / autre figure : La vierge à l’enfant Il y a X signes à l’intérieur de cette figure qui sont indispensable pour qu’il s’agisse de la vierge à l’enfant. Si j’enlève un seul de ces éléments, je n’aurai plus une vierge à l’enfant. Huberman : une figure se définirait comme ce qui donne sens, est susceptible de nous livrer unehistoire, par différence avec un fond, un lieu qui, lui, «contient» ce sens, cette histoire, et s'en contente. L’image Degré de complexité + important, car à priori, l’image comprend au moins 3 niveaux de lecture. L’image se sert donc de figure sans devenir elle-même figure, mais en étant lisible par sa stratification de sens. L’imago mettons qu’une image simple existe. On peut la lire et s’arrêter sereinement à un second degré de lecture. L’imago, elle, l’invite à glisser dans un 3° degré de lecture qui est le niveau du mystère et de l’invisible = le niveau du questionnement sans réponse. Face à un imago, on est face à des questionnements qui ne trouvent pas forcément de réponse. On se demande où on a voulu nous amener par cette image-là. Il y a imago lorsqu’une réponse définitive à une question ne sera jamais possible. L’image renouvelle son sens en fonction du temps, du temps long de l’histoire des hommes, mais aussi dans le temps de la perception du spectateur. = elle continue toujours d’interroger le regardant. = Remise en question perpétuelle du sens de l’œuvre. Voir aussi que ce qui questionne à un moment donné notre regard, questionne en fait ce qui fait culture depuis des siècles. L’imago est donc un mouvement qui refuse l’arrêt de sens, mais qui mourrait si l’on arrêtait son sens. On appelle imago la dernière phase de la métamorphose des insectes comme le papillon. Les scientifiques ont donc utilisé ce mot d’imago pour nommer la vie la plus insaisissable qu’il soit, celle du papillon et qui meurt dès qu’on l’immobilise. L’imago, pour son 3e niveau de lecture renvoi toujours à ouvrir au mystère = invitation à une exégèse. PATHOS = Passion, signifie d’abord souffrance, empathie au sens d’état que l’on subit. Mais, lorsqu’il y a pathos il y a aussi, paradoxalement, une mise en mouvement donc une mise en action. Mais dans quel sens cette activation-là n’est pas active ? C’est qu’elle n’est pas maîtrisée = mouvement à l’intérieur du corps qui réagit à un état qui est subit de fait. Le pathos à une facette qui est passive et la manière dont cela se manifeste est de l’ordre du mouvement actif. Il peut arriver d’avoir une activation symptomatique de l’état que l’on subit. Les formules de pathos nous donnent à voir des corps traversés par un mouvement incontrôlé, pathique. SACRIFICE : Action permise par ce dispositif de transformation ritualisé. Transformation d’une action ritualisée de la matière et de l’esprit transformation qui s’opère par une action qui est la mise à mort d’une essence vivante. Par conséquent l’essence de la matière vivante est bouleversée. Le premier élément du bouleversement on fait sortir ce qui est caché dans le corps. Donc passage de l’intérieur à l’extérieur. Sang versé par les victimes sacrificielles + entrailles qui permettent des lectures du monde. Donc bouleversement de la matière vivante. Aîon : Aiôn ou aïon est un terme tiré du grec ancien (Αἰών) aux acceptions multiples qui signifie « destinée », « âge », « génération », « éternité ». En philosophie antique, il s'agit de l'un des trois principaux concepts du temps, avec chronos et kairos. Analyse d’une image La ronde de Callot 1er niveau de figuration, niveau naturel = donne à voir le motif Ici l’on voit une danse circulaire. À ce stade-là, on peut se dire que l’on repère une danse parce que l’on observe un Mouvement cinétique qui traverse toutes les figures qui composent le dessin. C’est le geste 1er qui va souvent avec le motif que l’on peut analyser. La gravité est traitée par l’apesanteur. Les corps se tiennent sur les pointes et presque tous ont un pied levé, il y a un déséquilibre des corps. Par ailleurs les corps sont déhanchés, il y a des courbes. Tous ces corps se donnent par la main, croisent les poignés. Si l’on ne suit que le dessin des bras, une vague traverse toute la ronde. Parmi toutes ces figures apparemment en mouvement, il y en a une qui est figée, les pieds fixés au sol, en position de danse classique (en 3e). C’est la figure féminine = une sorte de colombine qui regarde légèrement à gauche en regardant l’axe que pointe son pied gauche. Sa petite houppette sur la tête prolonge la figure verticale et figée du personnage. 2e niveau de lecture : La lecture de l’histoire ou le niveau allégorique de l’image. En observant un peu les personnages on peut désormais voir des satyres qui se mêlent à des personnages de la commedia Dell Arte dans une danse un peu maladroite pour laquelle Arlequin donne le rythme. Calo montre une ronde symptomatique, une ronde qui dysfonctionne. L’effet de légèreté qui frappe au premier abord prend vite le contre-pied si l’on va un peu plus avec notre regard. L’immobilité de la femme freine tout mouvement de circularité de la danse + les pieds montrent que les personnages ne savent pas bien s’il faut aller à gauche uploads/Litterature/ figures-du-mouvement.pdf
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- Publié le Aoû 29, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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