ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΔΗΜΟΚΡΑΤΙΑ ΕΛΛΗΝΙΚΟ ΑΝΟΙΚΤΟ ΠΑΝΕΠΙΣΤΗΜΙΟ ΓΑΛ 50 2e devoir « Vite et Bi

ΕΛΛΗΝΙΚΗ ΔΗΜΟΚΡΑΤΙΑ ΕΛΛΗΝΙΚΟ ΑΝΟΙΚΤΟ ΠΑΝΕΠΙΣΤΗΜΙΟ ΓΑΛ 50 2e devoir « Vite et Bien » ou quand on ne nécessite que peu ou pas de qualifications formelles ΓΕΩΡΓΙΟΥ ΣΤΑΜΑΤΙΑ Α.Μ: 69357 Larissa, le 18 janvier 2011 « Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine… Antoine de St Exupéry « Le Petit Prince » Sommaire Introduction ……………………………………………………….……….……… 4 Chapitre 1:« Vite et Bien » : Influences …..………..………….………. …….4 Chapitre 2 : La perspective actionnelle ……………………….…….. ….……8 Chapitre 3 : Une méthode quasi-traditionnelle ………... …………….……9 2 Epilogue …………………………………………………………………..…….… 10 Bibliographie ……………………………………………………………..…….… 11 Table des matières …………………………………………………….. …….....12 Annexes …………….……………………………………………………..…. …...13 Introduction Par le terme Manuel de langue on entend « des applications particulières d’une ou plusieurs méthodes qu’ils illustrent ou exemplifient, de manière plus ou moins réussie, plus ou moins orthodoxe » (Besse, 2010 :14). Dans ce devoir, nous allons examiner l’unité 8 de « Vite et Bien 1 », du premier volume d’un manuel qui s’adresse selon son auteur, Claire Miquel, aux adultes « pressés et impatients », un manuel « tout en un ». Nous allons d’abord examiner l’unité 8, en ce qui concerne les influences qu’elle a subi des courants de la linguistique structurale, de la linguistique de l’énonciation, de la théorie de la communication non verbale et de la théorie de l’interaction. Ensuite, nous allons évaluer le degré de cohérence de l’unité par rapport à la perspective actionnelle privilégiée dans le CECRL et nous allons aboutir à exprimer notre impression d’ensemble sur l’unité en question. 3 Chapitre I : « Vite et Bien » : Influences. I.1. L ’influence de la linguistique structurale La méthode est caractérisée par une forte prééminence de l’écrit. Dans l’unité 8, il n’y a que trois dialogues qui sont enregistrés et trois petits exercices de compréhension orale qui portent, eux aussi, sur les dialogues. A la page 731, la dernière page de l’unité, sous le titre « Evaluez-vous » on répète quelques extraits des trois dialogues à trous, dans le but d’être complétés par les apprenants (Film 4). L’image de l’oreille, qui accompagne la consigne, signifie qu’il s’agit d’une activité de compréhension orale. Pourtant, situé à la fin de l’unité, cela ne peut être qu’un exercice de phonétique sous forme de dictée. Il y a aussi deux activités de production orale (p.p. 70,73). Bien sûr, l’auteur, dans la présentation de la méthode sur You T ube, propose des manières différentes pour travailler l’oral, surtout la production, en transformant les activités de production écrite en activités d’interaction entre apprenants/enseignant ou apprenants/apprenants (Films 1-5). En ce qui concerne les axes syntagmatique/paradigmatique c’est le premier qui est favorisé. L’axe syntagmatique comprend les « unités linguistiques du point de vue de leur succession dans la chaîne parlée » (Mounin, 2006 : 317). L’axe paradigmatique démontre « le rapport entre unités linguistiques qui appartiennent à un même paradigme ». Par le terme paradigme on définit « l’ensemble des unités qui peuvent commuter avec une unité linguistique donnée, c'est-à-dire paraître dans le même contexte » (Mounin, 2006 :245). Il y a peu d’exemples de l’axe paradigmatique surtout à la page 68 où il y a le vocabulaire de la description physique ou de la communication qui est donné par des inventaires de verbes et de prépositions qui vont avec chacun d’eux. Il y a aussi une prééminence de la synchronie, puisque « l’enseignement se fait sur l’axe de simultanéités » (Androulakis, 1999 : 24) partout dans l’unité en parole. En ce qui concerne les niveaux de description linguistique, nous observons un manque total d’activités spéciales de phonétique. Il parait que la phonétique est enseignée à travers les dialogues, par l’improvisation didactique de l’enseignant. Quant à la morphosyntaxe, dès l’avant propos, l’auteur déclare qu’ « en 100 à 120 heures de cours selon les publics, il sera possible d’acquérir une bonne base de grammaire et de vocabulaire, claire, simple, fonctionnelle… » (Manuel, 2010 : 3). Ce sont les deux éléments sur lesquels le manuel insiste. Il y a des pages consacrées spécialement au lexique et à la grammaire. Le vocabulaire est caractérisé au Mode d’emploi du Manuel (2010: 4) comme le « minimum vital », chose qui renvoie directement au français fondamental du Niveau-Seuil. La grammaire est déductive, explicite : 1 Le double page 72-73 avec les activités de grammaire et d’auto-évaluation a été copié du film 4 et se trouve en annexe. 4 on donne les règles et on fait l’application par exercices de grammaire. Il n’y a pas d’application par des tâches, il n’y a que des exercices de type : « Mettez les phrases au passé composé, mettez les verbes suivants au passé composé, répondez par la négative ». Même quand on propose un exercice de production « libre », la consigne prive les apprenants de cette liberté : «A vous ! Répondez librement aux questions, au passé composé » (Manuel, 2010 : 72). La sémantique est employée au niveau lexical où le vocabulaire est systématisé à travers des synonymes et des antonymes (Manuel, 2010 : 68). 1.2. L ’influence de la linguistique d’énonciation Même s’il ne s’agit pas d’une méthode fortement communicative, le sous-chapitre dédié à la civilisation est influencé par la linguistique d’énonciation. C’est là qu’on apprend que dîner ensemble peut signifier “créer des relations autour d’un repas” ou bien l’élément qui montre qu’une relation devient intime (Manuel, 2010 : 68). De même que la phrase « je veux être bien habillée » démontre les coutumes du dîner intime : on s’habille bien et cela a la secrète signification qu’une femme ne porte pas de pantalon. Calliabetsou constate que « La linguistique de l’énonciation considère le contexte social comme un facteur extra-linguistique qui détermine la formulation des énoncés émis entre les sujets communicants » (Calliabetsou, 1995 : 252). C’est une aide à celui qui voudrait analyser les phrases des dialogues par rapport à la linguistique de l’énonciation (interlocuteurs, relations, lieu, temps, conditions, modalités etc.). A propos des actes locutoires, au double page des dialogues et à la page du vocabulaire, il y en a, comme quand Boniface décrit Virginie : « elle est rousse, pas très grande, mince… » (Manuel, 2010 : 66), des actes illocutoires comme les points de suspension qui montrent la timidité de Boniface quand il parle de Virginie et des actes perlocutoires comme dans « Elle est très sympa ! Elle a du charme» d’où on peut comprendre que la fille plaît à Boniface. Une unité thématique fait appel à la notion du thème traité. Vite et bien consiste des unités thématiques, alors la notion de la notion est privilégiée. Dans l’unité 8 on a un vocabulaire relié à la notion des vêtements, liée avec la notion des loisirs, de même qu’à la notion des rapports personnels. 1.3. L ’influence de la théorie de la communication non verbale Les points d’exclamation et les points d’interrogation aux dialogues permettent des hypothèses sur le changement de la voix, de même que les points de suspension nous permettent de penser qu’il s’agit des pauses, à cause d’une timidité ou d’une hésitation de Boniface qui doit admettre à son copain qu’une fille lui plaît (situation difficile pour les jeunes hommes). Le paralangage complète les petits vides 5 implicites du dialogue et nous offre une image plus précise de la situation. Le manque des photos est total. Les images sont loin d’être abondants et leur conception ne permet pas toujours la compréhension de la situation de la part de l’apprenant. Comme le signale Calliabetsou (1995 : 137) : « …l’expression gestuelle des images pédagogiques n’est pas toujours déchiffrable pour les apprenants qui ne partagent pas les habitudes de gesticuler et de se comporter des Français ». Il y a alors une lacune à la compréhension à travers les supports visuels en ce qui concerne la communication corporelle. Le thème de la communication par l’espace est plus clair, puisqu’un lecteur familiarisé avec les théories de Hall (1971 : 147-157) aurait pu distinguer la distance intime entre les deux filles, indice d’amitié, ou la distance intime proche entre le jeune couple à l’image qui illustre le troisième dialogue. 1.4. L ’influence de la théorie de l’interaction Les documents authentiques manquent complètement. T out est fabriqué pour des raisons pédagogiques. En ce qui concerne les tours de parole, les apprenants sont invités à apprendre par cœur les dialogues, à les jouer et à inventer des variations sur eux. Il s’agit d’un travail dirigé par l’enseignant, qui ne laisse place pour aucune initiative de la part des apprenants. La mémorisation renvoie aux méthodes directes, mais sans les exercices structuraux, le résultat reste douteux. Le travail par groupes se fait en divisant la classe par deux et en mettant le premier groupe à poser des questions au deuxième et vice versa. La grammaire est enseignée en déduction, de manière explicite, chose qui renvoie à la méthode grammaire- traduction. Même les éléments culturels sont fournis de manière directe, comme si l’apprenant lisait une encyclopédie. Chapitre 2 : La perspective actionnelle Le uploads/Litterature/ georgiou-stamatia-2e-devoir-gal50-2010-2011.pdf

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