BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR Honoré de Balzac est né à Tours en 1799. Après des étude

BIOGRAPHIE DE L'AUTEUR Honoré de Balzac est né à Tours en 1799. Après des études de droit, il décide d’abandonner une carrière d’avoué pour se consacrer à la littérature. Il ne signe toutefois que sa première œuvre, Les Chouans, qu’en 1829. Deux ans plus tard, La Peau de chagrin confirme son talent, et, en 1833, il conçoit le projet d’un « grand roman de la société » dont chaque titre formerait un chapitre ou reparaîtraient certains personnages. A cette même période, il a écrit Le lys dans la vallée, le colonel Chabert, le Médecin de campagne et Eugénie Grandet puis esquisse le plan des Etudes sociales qui prend en 1840 le titre de la Comédie humaine. A partir de 1847, sa santé décline rapidement. Il s’éteint en 1850 à Paris, laissant derrière lui une œuvre colossale. RESUME GENERAL Rastignac passe par 3 étapes initiatiques : Mme de Beauséant , qui lui apprend le grand monde ; Vautrin, qui lui dévoile la dureté des rapports sociaux et la loi de l’intérêt ; Goriot, qui, par sa mort, lui prouve le danger des passions. La description qui inaugure le roman apparait comme un coup de force, et utilise la technique du dévoilement progressif. Le roman comprend quatre parties. La première partie, intitulée « Une pension bourgeoise », présente les lieux aux confins du Quartier latin et du faubourg Saint-Marcel, rue Neuve Sainte-Geneviève, actuellement rue Tournefort. La sordide pension Vauquer est présentée par étages. Les lieux sont accordés au personnage de la tenancière, Madame Vauquer : « toute sa personne explique la pension, comme la pension implique sa personne ». Les personnages sont apparentés à un microcosme familial et les portraits se succèdent. D’une part, les plus âgés : Mademoiselle Michonneau, Poiret, Madame Couture ; puis les jeunes, étudiants insouciants. Trois personnages se distinguent surtout par leurs liens avec d’autres milieux que celui du monde clos de la pension. Rastignac est un jeune aristocrate provincial venu étudier à Paris, Vautrin est un homme, mystérieux et marginal auquel Balzac consacre un long portrait inquiétant, enfin Goriot est un commerçant retraité de belle allure lors de son installation en 1812, mais tombé peu à peu dans la décrépitude lorsque le roman commence en 1819. Il est la cible des moqueries rituelles des jeunes pensionnaires. La première partie comprend ensuite deux journées. Dans la première, la pension présente certains mystères dont Rastignac est le témoin : Goriot fond un lingot d’or, Vautrin rentre en pleine nuit à la pension, tandis que des lettres sont portées à des destinataires extérieurs. Rastignac apprend la situation d’abandon de Victorine Taillefer, tandis que Vautrin se lance dans une longue tirade sur la réalité de la société parisienne, à l’attention de l’étudiant. Telles sont les premières perspectives romanesques à suivre dans l’œuvre. Au cours de la seconde journée, Rastignac part à la découverte du monde dans deux hôtels aristocratiques. Il est reçu chez la comtesse Anastasie de Restaud, rue du Helder, rencontre un jeune dandy, Maxime de Trailles, mais se voit écarté pour une maladresse commise : avoir évoqué le nom du Père Goriot. Puis, chez sa cousine Madame de Beauséant, rue de Grenelle, l’étudiant apprend par Madame de Langeais le secret du Père Goriot. Ses deux filles, Anastasie et Delphine ont épousé, la première un aristocrate, Monsieur de Restaud, la seconde, le banquier de Nucingen. Le vieillard a d’abord été bien reçu pas ses gendres, mais le revirement politique de 1815 a impliqué sa disgrâce, sa marginalisation, du fait de ses opinions républicaines. Goriot est devenu « compromettant ». A la fin de cette partie, Madame de Beauséant prodigue quelques conseils désabusés de réussite sociale au jeune homme. Cette journée permet d’élargir le cadre du roman et à Rastignac de prendre conscience de la situation. Rastignac est au centre de la seconde partie intitulée : « L’entrée dans le monde ». Elle est dominée en son début par le long discours d’initiation de Vautrin qui tente de convaincre le jeune homme d’utiliser tous les moyens pour réussir socialement. Sa famille est dans la situation souvent modeste de l’aristocratie de province, désormais inférieure à celle de la bourgeoisie parisienne, et la carrière juridique qu’il convoite ne lui offrirait qu’une perspective médiocre et routinière. Il propose donc à Rastignac un marché criminel : épouser Victorine Taillefer, qui pourrait hériter de son frère que lui, Vautrin, se chargerait de faire assassiner moyennant une légère commission. Rastignac s’indigne au nom de la morale.Vautrin investirait les deux cent mille francs dans un projet d’installation aux Etats-Unis. Pour l’instant le jeune Rastignac songe surtout à conquérir Delphine de Nucingen dont le mari rejoint ailleurs sa maîtresse… Delphine lui confe l’échec de son mariage et sa situation de dépendance financière vis-à-vis de son mari. Eugène est conscient de sa position mondaine comme cousin de Madame de Beau séant mais ses besoins financiers font qu’il doit se soumettre à Vautrin dont il devient le créancier ; il s’engage peu à peu dans l’acceptation du marché diabolique proposé par l’ex-bagnard. C’est Rastignac qui fait donc l’unité de cette partie, où nous découvrons à la fois les salons, les sentiments de Goriot et l’influence de Vautrin. Dans la troisième partie intitulée « Trompe-la-Mort », où Balzac utilise surtout des récits et des dialogues, nous apprenons d’abord l’identité réelle de Vautrin, qui se nomme en fait Jacques Collin. Mais l’assassinat du fils Taillefer se prépare. Vautrin tente d’endormir Eugène et Goriot, puis les événements se bousculent de manière dramatisée. Taillefer est gravement blessé, Vautrin est démasqué par la police qui a fait irruption dans la pension. Le personnage apparaît dans toute sa grandeur et dans toute son horreur. Quant à Rastignac, il entend se lier pour l’avenir avec Delphine. Dans la dernière partie, l’attention est portée sur Goriot. Venues se plaindre et exposer leurs difficultés, les deux filles se querellent en présence de leur père, lequel ne peut plus les aider. Elles le quittent et Delphine part assister au bal donné par Madame de Beauséant à l’occasion de son départ en province, ayant décidé d’abandonner la vie parisienne. Désespéré, Goriot est à l’agonie, en proie à un délire de passion paternelle ; il espère revoir ses filles et les aime toujours. Delphine ne daigne pas se déplacer à la pension tandis qu’Anastasie y parvient trop tard. Rastignac devra lui-même régler les frais de l’inhumation qui a lieu un soir lugubre au Père- Lachaise. Rastignac comprend alors la leçon livrée par ce monde impitoyable. Goriot a disparu mais l’étudiant entend désormais défer Paris comme l’indique la fin du roman. LES CHAPITRES : Premier chapitre: « Une pension bourgeoise » A la fin de novembre 1819, au quartier Latin, plusieurs personnes vivent dans la sordide pension de Mme Vauquer, rue Neuve-Sainte-Geniève, qui nous est longuement présentée. On y trouve Melle Michonneau et M. Poiret, Victorine Taillefer, jeune fille déshéritée par son père ; Eugène de Rastignac, étudiant noble, mais pauvre, venu faire son droit et chercher gloire et pouvoir ; le mystérieux M. Vautrin, une force de la nature, et le père Goriot, vieux et pitoyable locataire, qui semble secourir financièrement des jeunes femmes. Le comportement de ces deux derniers pensionnaires intrigue Eugène. Chez Mme de Restaud, puis, dans le faubourg Saint-Germain, chez Mme de Beauséant, sa cousine, où il rencontre la duchesse de Langeais, Rastignac apprend la vérité sur le père Goriot. Cet ancien vermicellier est méprisé par ses filles auxquelles il a consacré tout son amour et sa fortune. Il se ruine pour les caprices d’Anastasie (devenue la comtesse de Restaud) et de Delphine (épouse du banquier baron de Nucingen), qui ont toutes deux des amants. Pour faire son entrée dans le monde, Eugène demande de l’argent à sa famille. Deuxième chapitre: « L’Entrée dans le monde » Vautrin engage Eugène à courtiser Victorine et lui fait miroiter l’héritage qu’elle pourrait recevoir. Encouragé par le père Goriot, Eugène choisit de conquérir Delphine, dont il fait la connaissance grâce à Mme de Beauséant, qui l’avait initié au secret du monde et lui avait enseigné comment se comporter avec les femmes. Il se rend chez Mme de Nucingen, dans le quartier de la Chaussée d’Antin, joue pour elle, car elle a besoin d’argent pour son amant, Henri de Marsay. Ils se rendent aux Bouffons, puis au bal de la maréchale de Carigliano. Cependant, Vautrin veut toujours le convaincre d’épouser Victorine. Troisième chapitre: « Trompe-la-Mort » Deux locataires de la pension, le médiocre M. Poiret et Melle Michonneau, alléchés par l’appât du gain, aident le policier Gondureau (nom d’emprunt de Bibi-Lupin, chef de Sûreté) à percer à jour la véritable identité de Vautrin : il s’agit de Jacques Collin, un forçat évadé, surnommé Trompre-la-Mort. Peu avant son arrestation, celui-ci arrive à faire tuer le frère de Victorine, assurant ainsi à la jeune fille un énorme héritage. Rastignac connait le bonheur avec Delphine dans un appartement que leur a aménagé le père Goriot. Quatrième chapitre: « La Mort du père » Cependant, ruiné et épuisé par les exigences égoïstes de ses filles de plus en uploads/Litterature/ goriot.pdf

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