1 GSRL DIGEST N°74, 26 Octobre 2020 UMR 8582, EPHE-PSL / CNRS Portail Web : htt
1 GSRL DIGEST N°74, 26 Octobre 2020 UMR 8582, EPHE-PSL / CNRS Portail Web : https://www.gsrl-cnrs.fr/ Twitter : @LaboGSRL Courriel : gsrl@cnrs.fr Documentation : Antoine Vermande 33 (0)1 88 12 17 98 _____________________________________________________________________________________________________ Les activités régulières de notre laboratoire (séminaires, programmes, colloques, journées d'étude, publications etc.) sont consultables sur notre site internet (https://www.gsrl-cnrs.fr). Elles sont aussi répercutées par courriel ainsi que sur le fil Twitter dédié (@LaboGSRL). La fonction de ce GSRL Digest est de compléter notre dispositif de communication en se focalisant principalement sur les appels à communication ou à contributions, les offres de poste et les bourses, les appels à projet, et des informations générales liées à notre environnement de recherche. Merci de nous signaler les infos pertinentes relevant de ces domaines. Si ces infos ont une "date de péremption" courte (moins de 10 jours), elles sont en priorité diffusée via le courriel gsrl-diffusion. Sinon, elles figurent dans ce GSRL Digest. Pour les annonces de cours & événements scientifiques, voir aussi les sites de nos tutelles : https://www.ephe.fr/ & http://www.cnrs.fr/ Pour compléter le survol de notre écosystème de recherche, le portail du CAMPUS CONDORCET est une ressource : https://www.campus-condorcet.fr 2 #Bourse : Prix d’aide à la publication Musée du quai Branly – Jacques Chirac Date limite 1er novembre 2020 Le musée du Quai Branly - Jacques Chirac et son département de la Recherche et de l’Enseignement souhaite encourager et soutenir les travaux de recherche dans les domaines des arts extra-occidentaux, des patrimoines matériels et immatériels, des institutions muséales et de leurs collections, de la technologie et de la culture matérielle. Les disciplines concernées sont l’anthropologie, l’ethnomusicologie, l’histoire de l’art, l’histoire, l’archéologie, les arts du spectacle et la sociologie. A cette fin, un prix d’aide à la publication d’un montant total de 10 000 euros sera attribué chaque année à un manuscrit (300 000 signes espaces non compris minimum, en langue française), faisant l’objet d’un accord de principe de publication d’un éditeur, et qui se distingue par son intérêt scientifique, sa qualité d’écriture et son originalité. La sélection sera effectuée par un panel du Comité de sélection du musée du quai Branly – Jacques Chirac. Le prix ne peut être obtenu qu’une fois. Pièces à fournir pour la constitution du dossier de candidature : • une lettre de candidature • un CV et une liste des publications • une lettre d’engagement de l’éditeur • un RIB • un tirage papier du manuscrit, ainsi qu’un exemplaire sur CD-Rom, clé USB ou autre support numérique (fichier pdf) Date limite de dépôt des candidatures : 1er novembre 2020 (le cachet de la poste faisant foi). Le dossier est à adresser au : Musée du quai Branly – Jacques Chirac, Département de la recherche et de l’enseignement, 222, rue de l’Université. 75343 Paris Cedex 07. Il peut également être déposé à l'accueil du musée aux heures d’ouverture (222, rue de l’Université, Paris 7e). Pour toute question, s’adresser à prixdespublications@quaibranly.fr 3 #Appel à communications: “De Cham à Yakub. Structures, emplois et diffusions des discours généalogiques religieux” Université du Mans Date limite : 30 novembre 2020 Non seulement les religions peuvent parfaitement s’accommoder de la « race », en particulier lors de l’acmé de la raciologie dite scientifique au XIXe siècle, mais elles sont capables également d’en produire dans la longue durée, bien avant l’émergence de la notion de « race » issue de l’histoire naturelle. Dans ce schéma, le rôle de la notion de lignage est déterminant et les textes sacrés permettent de construire et d’essentialiser des différences. Le déterminisme racial repose alors sur le récit soit d’une malédiction – aboutissant à la création d’un lignage stigmatisé – soit d’une bénédiction ou d’un rattachement à un noble lignage. Dans le premier cas, l’exemple le plus connu, est celui de la malédiction de Ham/Cham (Gn. 9) qui permit – entre autres choses – de justifier l’esclavage des populations noires [Braude, 2002 ; Haynes, 2002 ; Goldenberg, 2003 ; Whitford, 2009] y compris dans l’islam bien que ce récit ne figurât pas dans le Coran. Dans le second cas, le meilleur exemple réside dans les théories du British Israelism [Barkun, 1997] défendues par Wilson puis Hines au XIXe siècle et restées très populaires dans le monde anglo-saxon jusqu’au milieu du XXe s. Ces conceptions s’accompagnent souvent d’une racialisation de la notion d’élection et de peuple élu qui, alors, loin d’être conçue comme métaphorique ou ressortant d’une mission particulière au sein de l’humanité, apparaît à ses défenseurs comme l’expression d’une supériorité raciale. Or cette prétention à l’élection tend à se renforcer à partir du XVIIe siècle au sein de la galaxie protestante aussi bien en Afrique du sud qu’en Amérique. Parmi ces constructions, certaines sont bien moins étudiées. Il s’agit en particulier de celles produites par les populations africaines-américaines ou afro-caribéennes au XIXe siècle. Dans un premier temps, il s’agit avant tout de revaloriser la « race » noire et de lui conférer une égale dignité. Par la suite, le discours, aussi bien dans le christianisme africain-américain [Livingstone, 2011 ; Harvey, 2007] que dans le Black Judaism ou encore que dans la Nation of Islam, en vient à inverser les stigmates et à donner à la « race » blanche une origine indigne. Des contre-discours de l’élection sont également produits ; ils sont particulièrement manifestes dans le rastafarisme et constituent un outil encore opérant aujourd’hui même s’il reste difficile d’en mesurer l’imprégnation. Dans tous les cas, les questions autour de la circulation et de l’hybridation de ces généalogies racialo-religieuses ont été peu travaillées. Les propositions de communication assorties d’un C.V. sont à envoyer à vincent.vilmain@univ- lemans.fr pour le 30 nov. 2020 au plus tard. Elles ne devront pas excéder 500 mots. (source : https://relrace.hypotheses.org/relrace-a1-1je1-de-cham-a-yakub-structures-emplois-et- diffusions-des-discours-genealogiques-religieux) 4 # Appel à contributions : « Représentations » Approches comparatistes et pluridisciplinaires Cahiers Tocqueville des Jeunes Chercheurs Date limite 30 novembre 2020 Peu de mots connaissent une telle diversité d’acceptions que celui de représentation. Pourtant, quelle qu’en soit la forme – plurielle ou singulière – ou la discipline qui s’en saisit, la représentation procède invariablement d’une médiation. Terme hautement polysémique, les représentations se figurent chez le sociologue Émile Durkheim à l’échelle sociale, celle des représentations collectives. Substrats du sens donnant au réel une signification le constituant en réalité propre à chaque groupe, les représentations agissent comme un cadre donnant sens à l’expérience, et s’enrichissant lui-même de cette dernière. Pour le dire autrement, elles « assure[nt] une relation entre deux systèmes d’objets réels ou mentaux renvoyant l’un à l’autre » (Vignaux, 1988, p. 206). Elles sont à la fois perceptions et fruits mûrs du vécu et d’une mémoire collective, formes composées de l’expérience collective et forces génératrices d’actions et de réactions. En science politique, on regarde la représentation davantage à l’aune de l’intermédiaire par lequel le pouvoir est exercé. En d’autres termes, la représentation se génère par le moyen de l’élection ou du tirage au sort (Sintomer, 2007), donnant au corps politique le moyen de son expression. De là provient la thématique si contemporaine de la « crise de la représentation » – thème de la somme comparatiste de Bernard Manin, Principes du gouvernement représentatif (1995) –, sujet éculé et pourtant inépuisable recouvrant le déficit de représentativité allégué des gouvernants quant à un sous-groupe constitutif de la population concernée : minorité politique, ethnique, religieuse, etc. Les significations que lui donnent la littérature, les Arts et les Lettres ne sont pas si éloignées des deux précédentes. À partir de La Poétique d’Aristote, Erich Auerbach (1946) et Paul Ricœur (1983) ont traité de la mimèsis comme opération littéraire double, de représentation et d’interprétation de la réalité. En des termes plus généraux, la représentation se traduit tantôt par une abstraction d’un réel perçu – on parlera alors de la représentation d’un pays ou encore d’une époque chez tel auteur –, tantôt dans le rôle joué par un personnage incarnant des traits singuliers ou des formes d’agir. Cette confluence disciplinaire se manifeste d’ailleurs dans le recours à la métaphore théâtrale d’un Thomas Hobbes dans Le Léviathan, lorsqu’il fait face à cette question de la représentation (Dockès, 2003). Le droit, enfin, ne manque pas de faire usage du terme, d’en repenser parfois les contours. Ainsi de la fonction médiatrice du juge, des institutions plus largement, ou plus spécifiquement encore du mandataire dont la marge de manœuvre vis-à-vis du représenté peut varier grandement selon que son mandat relève du droit privé ou bien du droit public, ou que le mandat soit dit impératif ou bien représentatif. Axes suggérés (non exhaustivement) : – Images, imaginaires, figurations – Écart entre réel et représentation 5 – Sociologie de la représentation – « Crise de la représentation » – Représentation(s) et identité – Mémoires, pratiques et lois mémorielles – Représentations factuelles et fictionnelles – Relation représentant/représenté(s) – Fonctions de la représentation et agentivité – Représentation(s) et transparence – Modalités de la représentation, élections, tirage au sort, référendum et démocratie directe Règles du processus et fonctionnement : – L’appel est ouvert exclusivement aux « jeunes chercheurs », compris comme étudiants, doctorants et chercheurs uploads/Litterature/ gsrl-digest-74.pdf
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- Publié le Sep 03, 2021
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