HISTOIRE de L’ÉGLISE DEPUIS LES ORIGINES JUSQU’A NOS JOURS ‘ PUBLIÉE SOUS LA DI

HISTOIRE de L’ÉGLISE DEPUIS LES ORIGINES JUSQU’A NOS JOURS ‘ PUBLIÉE SOUS LA DIRECTION DE Augustin FLICHE & Victor MARTIN ' 7 L'Eglise au pouvoir des laïques (888-1037) Emile AMANN "Professeur à la Faculté de Théologie catholique de Strasbourg par Auguste DUMAS Professeur à la Faculté de Droit d’Aix-en-Provence ■ BLOUD&GAY Digitized by the Internet Archive in 2019 with funding from Kahle/Austin Foundation https://archive.org/details/histoiredeleglis0000unse_k8w3 NUNC COGNOSCO EX PARTE TRENT UNIVERSITY LIBRARY HISTOIRE DE L’ÉGLISE ******* HISTOIRE de L’ÉGLISE DEPUIS LES ORIGINES JUSQU’A NOS JOURS PUBLIÉE SOUS LA DIRECTION DE Augustin FLICHE & Victor MARTIN 7 L’Eglise au pouvoir des laïques (888-1057) par Emile AM ANN Professeur à la Faculté de Théologie catholique de Strasbourg Auguste DUMAS Professeur à la Faculté de Droit d’Aix-en-Provence BLOUD & GAY 1948 BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE Dès la fin du ixe siècle, en raison de l’affaiblissement du pouvoir central, l’histoire prend un caractère local. De là le grand intérêt de l’ouvrage public sous la direction de Victor Carrière, Introduction aux études d'histoire ecclé¬ siastique locale, Paris, 3 vol., 1934 et suiv. I. —• Sources. Sources narratives. — La plupart des annales et chroniques de cette époque sont spéciales à une église cathédrale ou monastique. Quelques-unes seulement s’attachent à une région étendue comme un royaume. Certaines ont des prétentions à l’histoire générale. Il convient de signaler : 1. En Allemagne : Réginon, abbé de Prüm, Chronicon, jusqu’à 906. Éditions : M.G.H., S.S., t. I, p. 536-612 ; Kurze, dans 5.5. rerum Germanicarum in usum sçholarum, 1890. Continuateur de Réginon (907-967), mêmes éditions à la suite de l’ouvrage précédent. Widukind, moine de Corvei, t vers 980, Rerum gestarum Saxonicarum libri III. Édit. M.G.H., S.S., t. III, p. 416-476 ; Waitz et Kehr, 1904, dans 5.5. rerum Germanicarum in usum sçholarum. Thietmar, évêque de Mersebourg de 1009 à 1018, Chronicon, œuvre écrite de 1012 à 1015, rédigée à nouveau en 1016, Édit. M. G. H., S.S., t. III, p. 723- 873 ; et mieux : Kurze, dans S.S. rerum Germanicarum in usum sçholarum, 1889, qui donne une autre division en livres et en chapitres que les précédents. Wipon, Gesta Chonradi imperatoris, annales de l’Empereur Conrad II. Édit. M.G.H., S.S., t. XI, p. 254-275, et mieux ; H. Bresslau, 1915, dans 5.5. rerum Germanicarum in usum sçholarum. 2. En France : Flodoard, t 966, chanoine de l’église de Reims : 1° Historia eaclesiae Remensis, jusqu’en 948. Édit. M.G.H., S.S., t. XIII, p. 409-599 ; 2° Annales (919-966). Édit. M.G.H., 5.5., t. III, p. 368-407, et mieux: Ph, Lauer, dans Collection de textes pour servir à l'étude et à l’enseignement de l'histoire, Paris, 1906. Richer, t après 998, moine de Saint-Remi de Reims, Historiae. Édit. M.G.H., 5.5., t. III, p. 561-694 ; Waitz, 5.5. rerum Germanicarum in usum sçholarum, 1877 ; et mieux: R. Latouche, dans Les classiques de l’ Histoire de France, Paris, 1930, avec une traduction française. Raoul Glaber, t 1046 ou 1047, moine qui passa par diverses abbayes, Historiae. Édit. Historiens de France, t. X, p. 1-63 ; et mieux : M. Prou, dans Collection de textes pour servir à l'étude et d Venseignement de l'histoire, Paris, 1880. 8 BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE Adémar de Chabannes, t 1034, moine à Saint-Cybard d’Angoulême, Chro- nicon, jusqu’en 1028. Édit. Chavanon, dans Collection de textes pour servir à l'étude et à Venseignement de l'histoire, Paris, 1897. 3. En Italie : Liutprand, évêque de Crémone, homme de confiance d’Otton le Grand, auteur de divers ouvrages où il satisfait ses rancunes : 1° Antapodosis, Histoire générale de l’Europe de 888 à 950 ; 2° Liber de rebus gestis Ottonis maximi imperatoris, histoire de l’expédition italienne de 963-964; 3° Relatio de legatione Constantinopolitana. Édit. M. G. H., S.S., t. III, p. 273-363 ; Becker, S.S. rerum Germanicarum in usum scholarum, 1915. Parmi les annales des églises cathédrales, il faut signaler pour la France : Acta (ou historia) archiepiscoporum Rotomagensium composés vers 1080. Édit. Dom J. Mabillon, Analecta, p. 222-226 ; Martène, Amplissima collec- tio, t. II, p. 233-241. ActuS pontificum Cenomannis in urbe degentium, continués après la mort de l’évêque Aldric par divers clercs de la cathédrale du Mans, jusqu’en 1255. Édit. Mabillon, Analecta, p. 239-338. Chronicon Namnetense (570-1049), compilée au xie siècle par un chanoine de Nantes. Édit. P. Le Baud, dans Collection de textes pour servir à l'étude et à l'enseignement de l’histoire, Paris, 1896. Chroniques des églises d’Anjou recueillies et publiées par Marchegay et Mabille, Société de l’Histoire de France, 1869. Gesta pontificum Autissiodorensium. Édit. P. L., CXXXVIII, 219-394 ; Duru, Bibliothèque historique de l'Yonne, t. I, p. 309-509. Gesta pontificum Cameracensium, attribués à tort à Baudri de Thérouanne. Édit. Bethmann, dans M.G.H., S.S., t. VII, p. 393-489. On trouvera un excellent répertoire alphabétique de ces sources dans A. Potthast, Bibliotheca historien medii aevi, Berlin, 2e édit., 1896. La plu¬ part des ouvrages, indiqués ci-après sous la rubrique «Travaux», en donnent une liste intéressant le sujet qu’ils traitent. Divers recueils donnent des notices critiques. Les principaux sont : W Wattenbach, Deutschlands Geschichtsquellen im Mittelalter, Berlin, 6e édit., 1893-1894, 2 vol. in-8°, 7e édit, du t. I, ibid., 1904 ; Dahlmann-Waitz, Quellenkunde der deutschen Geschichte, Leipzig, 9e édit., 1931 ; A. Molinier, Les sources de l’histoire de France. Des origines aux guerres d’Italie, Paris, 1901-1906, 6 vol. in-8° ; U. Balzani, Le Chronache italiane nel medio evo, 3e édit., Milan, 1909 ; R. Ballester y Castell, Las fuentes narrativas de la historia de E&pafta durante la edad media, Palma de Majorque, 1908 ; S. R. Gardiner et J. Bass Mullinger, Introduction to the studu of english historv, Londres, 1903. Ces ouvrages indiquent quelle est, pour chaque texte, la meilleure édition. Un grand nombre d’annales et de chroniques ont été recueillies par les collec¬ tions générales déjà mentionnées, pour la plupart, dans les précédents volumes. Dans les M.G.H. in-f° on les trouve dans la section des Scriptores ; plusieurs textes ont été réédités avec de sérieuses améliorations dans une collection in-8° : Scriptores rerum germanicarum in usum scholarum ex Monumentis Germaniae Historicis separatim editi. Pour la France, il est préférable de se reporter, plutôt qu’à Dom Bouquet, Historiens de France, aux éditions publiées par la Société de l'Histoire de France, Paris, depuis 1835, ou à la Collection de textes pour servir à l’étude et à renseignement de Vhistoire, Paris, 1886, connue BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE 9 généralement sous le nom de collection Picard, ou encore aux Chroniques d« VHistoire de France, sous la direction de JL. Halphen. Pour l’Italie, on prendra pour base : Muratori, Rerum italicarum scriptores, Milan, 1723-1751. Tous les documents hagiographiques (vie des saints, recueils de miracles, translations de reliques), remplis de traits intéressants pour l’histoire des mœurs, sont réunis à la date de la fête de chaque saint dans les Acta sanc- torum, publiés depuis 1645 par les Bollandistes. Il convient d’y ajouter les Acta sanctorum ordinis sancti Benedicti de dom Jean Mabillon, Paris, 1668-1701, 9 vol., collection qui reste importante et qui est plus maniable que celle des Bollandistes, Sources diplomatiques, — On entend par sources diplomatiques leâ actes instrumentaires, c’est-à-dire les chartes, dont l’importance est capitale pour notre époque. Un grand nombre ont été publiées. Mais il en reste beau¬ coup d’inédites à chercher dans les archives et les bibliothèques. Pour la critique de ces sources, il faut consulter les manuels de diplomatique. Les principaux sont : H. Bresslau, Handhuch der Urkundenlehre für Deut- schland und Italien, Leipzig, t. I, 2e édit., 1912 ; t. II, 2e édit., 1915 ; A. Giry, Manuel de diplomatique, Paris, 1894, réimprimé en 1925 ; A. de Bouard, Manuel de diplomatique française et pontificale, t. I ; Diplomatique générale, Paris, 1929. Voir aussi Auguste Dumas, La diplomatique et la forme des actes et Études sur le classement des formes des actes, articles parus dans le Moyen Age, t. III-V, 1932-1934. Les actes se divisent en deux catégories principales, suivant qu’ils sont en forme publique ou en forme privée. A. Actes en forme publique. — Ce sont ceux qui sont validés par des signes qui font pleine foi. A l’époque étudiée, ils portent un sceau. Ils émanent soit la chancellerie pontificale, soit de la chancellerie d’un prince laïque. 1) Les actes pontificaux sont validés par une bulle de plomb. Voir infra, liv. I, chap. IV. Un catalogue complet des actes pontificaux, dans l’ordre chronologique, avec référence aux ouvrages où ils sont édités, est donné par les Regesta ponti- ficum Romanorum ad annum 1198 de Ph. Jaffé, dont la 2e édition a été publiée, sous la direction de G. Wattenbach, par S. Lœwenfeld, F. Kalten- brunner et P. Ewald, Leipzig, 1885-1888. On prendra aussi pour guides les volumes pàrus de la nouvelle édition des Regesta pontificum Romanorum entreprise sur une base géographique par P. F. Kehr, Italia pontificia (en cours depuis 1906), Germania pontificia, Hispania pontificia (en cours depuis 1910). 2) Les actes des chancelleries laïques parvenus jusqu’à nous concernent, pour la plupart, des établissements ecclésiastiques. a) Les actes des souverains allemands, rois ou empereurs, ont été publiés dans les M.G.H., in-4°, en deux sections : Constitutiones et uploads/Litterature/ histoire-de-l-x27-eglise-7.pdf

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