Histoire de mouvements littéraires XVI-XVIIe siècle -pas de théorie litt. Au Mo

Histoire de mouvements littéraires XVI-XVIIe siècle -pas de théorie litt. Au Moyen âge, le discours théorique commence à la renaissance -développement de la littérature : 1. La révolution de l’imprimerie. Le codex : forme de livre. Sorbonne : la plus grande université au MA, possédait environ 1300. Les gens apprenaient les livres par cœur, mais cela a changé avec la diffusion d’imprimés. 200 000 livres en circulation en Europe - « lecture avec les yeux » + les petits formats; changement complet de la relation entre le lecteur et la lecture 2. naissance des pays modernes, reforme protestante, traduction de la Bible 3. diffusion de la langue nationale- l’affirmation de la langue française 1539. L'ordonnance de Villers-Cotterêts ; usage de français comme langue administrative et juridique 1549. J. du Bellay : la Défense et illustration de la langue française ; création des nouveaux mots du latin et grec+ premier dictionnaire et grammaires 1569. premier dictionnaire français-latin - des débats sur l’orthographe; partisans de l’étymologie vs partisans de l’orthographe phonétique - le pouvoir royal décide le BON USAGE. Cardinal de Richelieu et l’Académie française; donner des règles certaines aux autres langues et à la rendre pure et être capable de traiter les arts et les langues 1964. Dictionnaire de l’Académie française Vaugelas- bon usage de langage de la cour. Le français devient une des plus grandes langues -nouvel idéal humain : société FÉUDALE (le chevalier), ils ne savaient ni écrire ni lire -société de la cour; société mixte où les femmes jouent un grand rôle. Au 15e siècle, guerre en Italie, les chevaliers font connaissance avec une civilisation raffinée. Baltasar Castiglione (à la cour de François 1er); Un manuel de civilité à l’usage de la cour, Le livre du courtisan 1537.- idéal de l’ancien chevalier, mais offre un nouvel idéal au chevalier fr et angl, pas seulement la courtoisie de cour, mais il faut aussi métriser l’art, la danse.. -présence des artistes/intellectuels à la cour (les salons). Idéal d’homme nouveau : capable à accepter le savoir. Erasmus : « traité de l’éducation » adressé au fils de prince qui doit savoir 80 édictions latins. Tous, même les paysans doivent faire d’effort, il faut se bien conduire, être poli -l’idéal de politesse et civilité doit être introduit par l’éducation. Maîtrise de soi, de langage (= naissance de la litt. moderne) -la civilisation des mœurs : humanisme, restauration des lettres/textes latins et grecs -au 16e s, la bonne lettre, c’est aussi des textes du droit et tous les textes du latin - au 17e s, les belles lettres; textes qui se spécialisent à la poésie et à l’éloquence - différence entre le savant (ex. Tristan et Isolde) et véritable artiste (« naissance d’écrivain », le champ littéraire est devenu très tôt la partie dynamique et la plus influente de la culture française) RABELAIS (1483/1494?- 1553) -valeur philosophique du rire (=sagesse), propre à homme -sourire grossière carnavalesque - hapax; langue imaginaire= un mot qui n'a qu'une seule occurrence dans la littérature. Mais qui ont après entré la langue française - Alcofribas Nasier- anagramme de F.R. - un écrivain français humaniste de la Renaissance, né à la Devinière à Seuilly, près de Chinon (dans l’ancienne province de Touraine), en 1483 ou 1494 selon les sources, et mort à Paris le 9 avril 1553. Ecclésiastique et anticlérical, chrétien et libre penseur, médecin et bon vivant, les multiples facettes de sa personnalité semblent parfois contradictoires. Pris dans la tourmente religieuse et politique de la Réforme, Rabelais se montre à la fois sensible et critique vis-à-vis des grandes questions de son temps. Par la suite, les regards portés sur sa vie et son œuvre ont évolué selon les époques et les courants de pensée. Admirateur d'Érasme, maniant la parodie et la satire, Rabelais lutte en faveur de la tolérance, de la paix, d'une foi évangélique et du retour au savoir de l'Antiquité gréco-romaine, par-delà ces « ténèbres gothiques » qui caractérisent selon lui le Moyen Âge, reprenant les thèses de Platon pour contrer les dérives de l'aristotélisme. Il s'en prend aux abus des princes et des hommes d'Église, et leur oppose d'une part la pensée humaniste évangélique, d'autre part la culture populaire, paillarde, « rigolarde », marquée par le goût du vin et des jeux, manifestant ainsi une foi chrétienne humble et ouverte, loin de toute pesanteur ecclésiastique. Son réquisitoire à l'encontre des théologiens de la Sorbonne et ses expressions crues, parfois obscènes, lui attirent les foudres de la censure des autorités religieuses, surtout à partir de la publication du Tiers Livre. Il partage avec le protestantisme la critique de la scolastique et du monachisme, mais le réformateur religieux Jean Calvin s'en prend également à lui de manière très virulente. Ses œuvres majeures, comme Pantagruel (1532) et Gargantua (1534), qui tiennent à la fois de la chronique, du conte avec leurs personnages de géants, de la parodie héroï-comique, de l'épopée et du roman de chevalerie, mais qui préfigurent aussi le roman réaliste, satirique et philosophique, sont considérées comme une des premières formes du roman moderne -condamné par la Sorbonne, les catholiques et protestantes l’accusent d’être hérétique (+Calvin); première fois qu’un texte de fiction est subi à la censure -œuvres; Pantagruel- immense succès Gargantua- immense succès Le Tiers Livre- interdit, censuré, il quitte la France pour ne pas être brûlé Le Quart Livre- il se moque de tous les gens qui veulent le censurer Le Cinquième Livre- on ne sait pas si R est auteur -à côté de Don Quichotte, l’un des premiers romans moderne de la litt. européenne. La forme de roman chevalier n’est repris que pour la parodie- mode comique (idée d’une quête, ici parodiée, il y a des parties qui sont des discutassions où se confondent tous les styles. Un dialogue philosophique car personne ne dit pas la vérité- l’esprit encyclopédique/critique de Rabelais, il n’y a pas de vérité, seulement une quête de vérité) - ses textes sont des manifestes humanistes ( ex. Lettre de Gargantua à son fils Pantagruel « et science sans conscience n'est que ruine de l'âme « ), homme comme un interprète du monde, quête de savoir ( tiers livre) : explorer le monde et tous les discours sur le monde aux siens d’une communauté des amis, très différent l’un de l’autre - mondes imaginaires/ utopiques : « fais ce que voudrais » (dans Gargantua, Rabelais décrit une vie collective fondée sur la volonté générale) - BAKHTINE, L'œuvre de François Rabelais et la Culture Populaire au Moyen-âge et sous la Renaissance : histoire du rire en occident, plaisance, rire carnavalesque. Culture officielle du MA ne connait que le sérieux, mais il y avait des rituels carnavalesques (ex. messe de l’âne) qui étaient le renversement des toutes valeurs sérieuses. Carnaval comme une fête collective, exorcisme de la peur et de la mort et de la faim. Un rire total qui ne connait pas les individus, seulement le commun/collectif=conjurer la peur de la mort en la faisant le processus de la vie. Rabelais fait partie du carnaval/ le monde où le rire n’est pas interdit ( wikipedia; Selon Bakhtine, le carnaval au Moyen Âge, loin de n'être qu'une manifestation folklorique, était une des expressions les plus fortes de la culture populaire, en particulier dans sa dimension subversive. C'était l'occasion pour le peuple de renverser, de façon symbolique et pendant une période limitée, toutes les hiérarchies instituées entre le pouvoir et les dominés, entre le noble et le trivial, entre le haut et le bas, entre le raffiné et le grossier, entre le sacré et le profane… Ce renversement général des valeurs culminait dans l'élection d'un roi du carnaval remplaçant symboliquement et temporairement l'autorité en place) POESIE DE XVIe SIECLE -deuxième partie du XIVe siècle : lyrisme- poésie lyrique à la première personne, thèmes : mélancolie amoureuse, temps qui passe, amour trahi, début d’individualisme - VILLON (1431-63) : Ballade des pendus, Ballade des dames du temps jadis; héritage lyrique et rhétorique -fin XVe s : civilisation des cours, des poètes à leur service, poésie qui se caractérise par la virtuosité (dire de façon lyrique les vies des rois etc) Poésie formelle; la valeur est la forme, utilisation des figures du style (allégories) Nouvelle formes poétiques+ sonorité (rimes) ( ex. Rime léonine dans laquelle la consonne de l'avant dernière syllabe est invariable, rime doublée, équivoquée) -C.MAROT (1496-1544) : premier poète moderne, a appris la poésie des grands rhétoriques, il a changé sa poésie pour entrer l’église protestante, a influencé J. de la Fontaine. Bcp des jeux du langage, la poésie de simplicité apparente, accessible même à des gens simples. Il a introduit le sonnet à la littérature française. Il invente le genre moderne du blason avec le poème du Beau Tétin (recueil Blasons anatomiques du corps féminin publié en 1543) -wikipedia; blason- le poète s'attache à un détail anatomique du corps féminin et en développe l'éloge dans un jeu poétique brillant. En contrepoint apparaît rapidement le contre-blason qui prend le parti de la satire et du blâme / éloge à parties du corps. Idéales poétiques; pétrarquisme uploads/Litterature/ histoire-de-mouvements-litteraires-xvi.pdf

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