HST465e12rp-1 Université de Sherbrooke Faculté des lettres et sciences humaines

HST465e12rp-1 Université de Sherbrooke Faculté des lettres et sciences humaines Département d’histoire HST 465 : Le Saint-Empire romain germanique (3 crédits) Été 2012 Chargé de cours : René Paquin Bureau : A4-251 Téléphone : (819) 821-8000 poste 63264 Courriel : rene.paquin@usherbrooke.ca PLAN DE COURS OBJECTIFS Saisir comment l’Allemagne moderne est née de la fusion de centaines d’entités politiques dont le seul lien entre elles était une relative communauté de langue et d’appartenance à un cadre institutionnel et idéologique lâche : le Saint-Empire. CONTENU Les grands traits de l’évolution politique, économique, religieuse et intellectuelle du monde germanique entre le 10e siècle et la Révolution française. Étude plus approfondie de l’idéologie et des institutions impériales, du rôle des Habsbourg, notamment de Charles Quint, de l’impact de la Réforme protestante, de la guerre de Trente ans et de la montée de la Prusse au 18e siècle. PROGRAMME DE LA MATIÈRE Introduction Chapitre I. L’Allemagne médiévale 1. Aux origines de l’Allemagne médiévale (Ve-Xe siècles). Les Germains. Les grandes invasions et les royaumes germaniques. Les Carolingiens. Les premiers jalons de l’idée d’Empire. 2. Les débuts du Saint-Empire (Xe-XIIIe siècles). La « renovatio imperii ». Les institutions et l’idéologie impériales (le dominium mundi). Le « Kleinstaaterei ». Économie et société. Le « Drang nach Osten » ou « Ostbewegung » (La marche vers l’Est). Ottonides (les trois Ottons), Saliens (Henri III et Henri IV) et Staufen (Frédéric Ier Barberousse et Frédéric II). 3. Les mutations de l’Empire (XIIIe-XVe siècles). Le Grand Interrègne (1250-1273). Le règne de Charles IV de Luxembourg. L’échec du pouvoir impérial. La Hanse. La montée des Habsbourg à partir de 1438. 4. Le Saint-Empire au début de l’époque moderne. Le règne de Maximilien. L’humanisme allemand. Économie et société. La vie religieuse. Chapitre II. La « monarchia » de Charles Quint 1. La construction territoriale. Cartographie d’une puissance européenne. 2. L’élection impériale de 1519. HST465e12rp-2 3. Théorie et pratique gouvernementales. Les institutions centrales. La diversité régionale (les États héréditaires, les Pays-Bas, la Franche-Comté, la Bohème, la Hongrie et la Croatie, l’Espagne, l’Italie et les Indes). 4. La crise religieuse et la Réforme luthérienne au sein des États germaniques. Les guerres de religion. La paix d’Augsbourg (1555). 5. La politique étrangère (Habsbourg et Valois). 6. La question turque. Chapitre III. L’éclatement de la « monarchia » et les nouveaux ensembles territoriaux 1. L’Espagne de Philippe II et la révolte des Pays-Bas. 2. L’Allemagne : problèmes politiques, économiques et sociaux. 3. La division religieuse. De la paix d’Augsbourg à la guerre de Trente ans. L’Allemagne comme champ de bataille des puissances européennes (rôle de la France et de la Suède). Les traités de Münster et de Westphalie (1648). Chapitre IV. Vers l’Allemagne moderne 1. La fin du Saint-Empire. Les Habsbourg au XVIIe et XVIIIe siècle. La montée de la Prusse. Frédéric- Guillaume 1er et Frédéric II le Grand ou la puissance prussienne à son apogée (XVIIIe siècle). 2. La nouvelle donne politique : l’Autriche, la Prusse et les États Allemands (1815-1870). Napoléon, le Congrès de Vienne et le système de Metternich. La Confédération germanique du Rhin. Libéralisme et nationalisme. La révolution de 1848. La Prusse et la mise en marche de l’unité allemande. Les crises autrichiennes. ORGANISATION DU COURS Exposé magistraux, lectures hebdomadaires à domicile, discussion de textes d’époques. Travaux demandés : – Un examen intra-semestriel – Un travail de recherche ou un compte-rendu à remettre à la fin du semestre – Un examen de fin de semestre Mode et critères d'évaluation : – Examens (60 % : 2 X 30 %) – Travaux écrits (40 %) – Langue écrite (10 %) Le travail écrit, entre 10 et 15 pages à double interligne (incluant la page de garde et la bibliographie), doit être présenté selon la méthodologie des travaux universitaires et doit démontrer une recherche adéquate et riche. Le travail écrit sera remis en classe à la dernière leçon en version imprimée. Critères d’évaluation pour le travail final (sujet de recherche ou compte-rendu de lecture) 1. Consignes générales : quelque soit l’option choisie (sujet de recherche ou compte-rendu de livre), le texte se composera d’une quinzaine de pages (max.) à double interligne, incluant la page de présentation et la bibliographie (Police Times 12). La présentation générale du texte et les notes infrapaginales doivent respecter les conventions établies par le département d’histoire. Plus précisément, on retiendra l’uniformité et la précision de l’appareil critique (appels de note, mention HST465e12rp-3 complète de l’auteur, du titre, du lieu d’édition, de la maison d’édition, de l’année de parution de l’ouvrage ou de l’article cité, avec la page). Le plagiat sera sévèrement sanctionné. Signaler les emprunts textuels verbatim en respectant les droits d’auteurs (citations complètes avec «»). Remise du travail à la dernière leçon en classe en version imprimée. Les retards seront sanctionnés suivant la politique départementale (- 5% de la note globale par jour, sauf si raison médicale justifiée par écrit). 2. Composition du texte a) Pour un sujet de recherche : Introduction : Une page max. Comprendra le sujet amené (de quoi parle-t-on ?), la problématique (ou question opératoire, angle d’analyse) et le sujet divisé (les parties de l’exposé qui répondent à la question opératoire). Développement : idéalement en trois parties (rarement plus pour éviter la dispersion thématique). Se compose d’environ huit à douze pages max. Analyse détaillée qui évite les digressions, les redites et les précisions inutiles. Chacune des parties du travail doit mener logiquement à la suivante. Il doit y avoir cohérence du tout dans une économie de mots. Ex. : Nous aborderons le point A, qui conduira au point B, puis au point C. L’ensemble doit constituer une réponse à votre problématique (question opératoire). Soyez précis et gardez à l’esprit que vous écrivez à un lectorat informé et averti. Conseils : entrer d’emblée dans le vif de la matière sans développement inutile sur le contexte général du sujet ni sur ses antécédents historiques Documentation : Utiliser au moins quatre à cinq livres et deux articles scientifiques dans des revues spécialisées (liste de revues donnée en classe et détaillée dans la bibliographie de cours). Consulter les bibliothécaires pour plus de précisions à ce chapitre. Précision importante : interdiction de se référer à Wikipédia (cf. à ce sujet «Wikipédia est-elle fiable ? Un moteur de connaissance qui appelle une cordiale vigilance», L’Histoire, N° 325, nov. 2007 : 6-11). Seuls les articles de revues scientifiques, les sources d’époque et les études scientifiques seront considérés dans l’évaluation. Conclusion : Une à deux pages max. Rappel des principaux arguments étayant la problématique initiale (question opératoire, angle d’analyse). Brève mention des limites de l’enquête avec une ouverture qui propose une analyse plus large de questions non résolues découlant de votre recherche (ex. il serait intéressant ou pertinent de pousser l’analyse plus à fond sur les points x, y ou z de notre sujet). b) Pour un compte-rendu de lecture : Introduction : ¾ de page ou une page max. Présentation complète de l’ouvrage : titre, lieu d’édition, maison d’édition, collection, année de publication. Ne pas oublier de préciser les différentes éditions. Par ex., un livre peut avoir été édité la première fois en 1985 et republié en 2006. Le cas échéant, il ne s’agit pas d’une synthèse récente. Il faut le signaler. Présentation de l’auteur : formation, profession, publications importantes, champ d’expertise (histoire politique, économique, culturelle, etc.). Développement : Se divise en deux parties. 1) Le résumé de l’ouvrage : Cette section comprendra entre quatre et six pages. En respectant les consignes générales indiquées plus haut et les principaux critères d’évaluation (voir infra), exposer les parties, sections ou chapitres de l’étude. Attention ! Un résumé de lecture n’est pas une répétition de la table des matières augmentée de quelques précisions factuelles ou événementielles. Vous devez dégager la thèse centrale du livre (habituellement précisée dès l’introduction ou parfois formulée en conclusion). Le livre, s’il est de valeur scientifique, doit se présenter comme une construction démonstrative. Quels sont les fils conducteurs de l’argumentation ? Vous devez bien les identifier. N’abusez pas des citations; celles-ci doivent être bien ciselées et pertinentes. HST465e12rp-4 2) La critique : entre quatre et six pages. Il faut donc y consacrer autant de temps que le résumé de lecture. Ne pas se contenter de formuler des remarques générales de genre esthétique (ce fut une lecture agréable ou une lecture laborieuse). Vous devez étudier la bibliographie de l’auteur. Sur quoi fonde-t-il son analyse : des documents d’époque ? Si oui, lesquels (des manuscrits, des imprimés, des éditions modernes de sources d’époque) ? Sa littérature secondaire est-elle riche, diversifiée, récente ou ancienne ? Se compose-t-elle de publications en une seule langue ou en plusieurs langues ? Ses arguments sont-ils probants, bien exposés et démontrés avec rigueur ? L’ouvrage comprend-t-il des annexes, des cartes, des graphiques, un index, un glossaire, des illustrations ? Certaines sections vous semblent-elles trop longues, inutiles ou trop brèves ? Enfin, quelle réception le livre a-t-il reçu dans la communauté scientifique ? C’est ici que vous devez faire état des compte-rendus (ou Book Reviews) que vous avez répertoriés dans diverses uploads/Litterature/ hst-465 1 .pdf

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