IL RUOLO DELL’INTELLETTUALE/POETA NELLA SOCIETà Inglese Oscar Wilde—dandyism O

IL RUOLO DELL’INTELLETTUALE/POETA NELLA SOCIETà Inglese Oscar Wilde—dandyism Oscar Wilde is known as a fashionable dandy for his extraordinary wit and his extravagant way of dressing. He was a great speaker and his presence became a social event. He lived the role of dandy that is a bourgeois artist who remains a member of his class. Wilde is an aristocrat whose elegance is a symbol of superiority of his spirit. For him life was meant for freedom, and pleasure was an indulgence in beauty, so Wilde’s main interests were beautiful clothes, good conversations: things with no moral stance. Oscar Wilde didn’t believe in the moral aim of the book and he rejected the didacticism that had characterised the Victorian novel in the first half of the century. (“THERE IS NO SUCH THING AS A MORAL OR IMMORAL BOOK.BOOKS ARE WELL WRITTEN OR BADLY WRITTEN. THAT IS ALL”.) Indeed, he accepted the theory of Art for Art’s Sake the art is for its own sake. Wilde believed that only art as the cult of beauty could prevent the murder of the soul. He perceived the artist as an alien in a materialistic world, he wrote only to please himself and was not concerned about communicating his theories to other men. No moral role. Francese HUGO—FONCTION DU POèTE HUGO PèRE DU ROMANTISME Pour Hugo le poète est comme un mage, un prophète qui éclaire le peuple et le conduit à Dieu parce qu’il est le seul qui sait déchiffrer le message du monde inaccessible aux mortels. En effet il était le porte-parole de Dieu et il pouvait conduire les hommes vers la lumière et le progrès. Il nous montre le role du poète dans la poésie LA FONCTION DU POèTE il s’adresse directement aux lecteurs et il souligne combien le poète est porteur de vérité ; dans son role de guide des peuples, il y a une sorte de complicité avec Dieu. Fonction du poète est extrait du recueil Les Rayons et les Ombres, après 1830 et publié en 1840. Les Rayons sont le symbole de la connaissance et les Ombres symbolisent l’ignorance. Le poète a la mission de guider les autres hommes en éclairant les Ombres. Dans ce poème composé de trente vers, Victor Hugo définit le rôle du poète dans la société de son temps. Intermédiaire entre Dieu et les hommes, le poète est un prophète qui a pour mission de guider les autres et de préparer des jours meilleurs. Comment Victor Hugo fait-il du poète un envoyé de Dieu destiné à guider les peuples dans les temps troublés ? Nous étudierons dans une première partie la définition qu’Hugo donne du poète, puis dans une deuxième partie la mission qu’il lui assigne. Développement : I. La définition du poète a) Un homme engagé Le poète s’adresse au lecteur «dans les temps contraires » et «des jours impies » pour expliquer que le vrai poète n’est pas un « chanteur inutile » mais qu’il joue un rôle essentiel dans la cité. « Et s’en va, chanteur inutile/Par la porte de la Cité » : on voit un homme en sandales qui sort de la ville pour se rendre dans le désert. Le repli sur soi, l’individualisme, sont concrétisés dans une image parlante, une hypotypose satirique. Hugo fustige les faux sages qui « retournent dans le désert » au lieu de rester parmi leurs semblables. Il fait sans doute allusion au philosophe cynique Timon d’Athènes, contemporain de Périclès et d’Alcibiade, qui avait pris tous les hommes en aversion et s’était retiré dans la solitude. Il condamne vigoureusement, en appelant sur eux le « malheur » et la « honte » les misanthropes tels Timon qui se réfugient dans le désert, au lieu de travailler et de servir, en répondant à l’appel de Dieu. b) Un élu de Dieu Le poème commence par le mot « Dieu » qui appartient avec les mots « impies », « prophètes », « amour », « ame » au champ lexical de la religion. Hugo ne valorise pas dans ce poème la dimension spirituelle du désert, lieu d’épreuve féconde, de silence et de méditation, mais condamne, sous la métaphore du désert, la tentation de se replier sur soi, de se réfugier dans la solitude au lieu de « préparer des jours meilleurs ». Héritier de la philosophie des Lumières, Hugo associe, contrairement aux hommes de 89, la religion à la marche vers le progrès, avec la conviction que le futur sera meilleur que le présent. Le mot « utopie » vient du grec « u-topos » qui signifie littéralement « non lieu ». Hugo se réfère à des auteurs comme Platon (La République), Campanella (La Cité du soleil), Thomas More (Utopia), Fénelon (Les aventures de Télémaque) ou Voltaire (le pays d’Eldorado dans Candide) qui ont imaginé des pays dotés de bonnes institutions, où les hommes vivent heureux, en parfaite harmonie les uns avec les autres. Le mot a généralement une connotation négative, mais Hugo lui confère un sens positif. Le monde a besoin, selon lui, de ces “rêveurs définitifs” que sont les poètes et les utopistes pour ne pas désespérer du présent. Selon Hugo, le poète, à commencer par lui-même, est un “prophète”, un interprète de la parole divine, un homme qui parle au nom de Dieu. c) Une figure qui évoque la figure du Christ L’élection divine s’accompagne d’un “chemin de croix” qui évoque la figure du Christ. De nombreux termes dans “Fonction du poète” appartiennent au champ lexical du mal et de l’adversité : ”haines”, “scandales”, “tourmentent”, “agité”, “impies” (jours impies), “insulte” (qu’on l’insulte), “raille”, “contempteurs” (contempteurs frivoles), “rit”. Comme le dit l’Évangile : “Nul n’est prophète en son pays”. Le poète-prophète est l’objet de railleries de la part des “faux sages”. Cependant, les antithèses montrent que tous ne rejettent pas le poète. Certains “l’insultent”, mais d’autres le “louent”, certains le “raillent”, mais “plus d’une âme inscrit en silence ce que la foule n’entend pas” et “maint faux sage rit tout haut, mais songe tout bas”. Autrement dit, certains accueillent favorablement la parole du poète qui a même un effet de persuasion sur certains “faux sages” qu’elle fait réfléchir tout bas. “Les faux sages” sont les hommes qui ne croient pas à un avenir meilleur, qui n’écoutent pas les prophètes, les visionnaires et les poètes. On pense à la parabole du semeur dans les Évangiles synoptiques et l’Évangile apocryphe de Thomas : le Christ se compare à un semeur venu répandre la “bonne nouvelle” du salut. Les hommes accueillent diversement la parole divine, de même que le grain produit plus ou moins de fruit, selon l’endroit où il a été semé. II. La mission du poète 1°) Un visionnaire Le poète est un visionnaire qui doit contribuer à donner un sens à l’Histoire en établissant un pont entre le passé, le présent et le futur. Le XIXème siècle est le siècle des historiens. “Fonction du poète” est écrite au présent de caractérisation et au présent gnomique (de vérité générale) : la définition et la mission du poète sont présentées comme des vérités universelles et incontestables. Hugo emploie dans la dernière strophe le futur de l’indicatif : “Les choses qui seront un jour” qui souligne la dimension visionnaire du poète. C’est à dessein que Hugo emploie le mot “chose”, l’un des plus vagues de la langue française. Le poète est un visionnaire qui pressent l’avenir, mais il ne le voit pas précisément, il devine seulement les contours d’un mystère dont le caractère ineffable est suggéré par l’assonance sur la voyelle “o” et la diphtongue “ou” : “Ses rêves toujours pleins d’amour/Sont faits des ombres que lui jettent/Les choses qui seront un jour”. Le contraste entre le présent sombre et incertain et l’avenir radieux reprend celui du titre du recueil : les “Rayons et les Ombres” et s’exprime dans des antithèses : “jours impies/jours meilleurs”, “les pieds ici, les yeux ailleurs”. 2°) Un porteur de lumière Le poète ne se contente pas de « voir » l’avenir, il l’éclaire et il le « prépare » : « Le poète en des jours impies/Vient préparer des jours meilleurs ». Les deux derniers vers de la deuxième strophe comportent deux mots appartenant au champ lexical de la lumière : le mot “torche” et le mot “flamboyer”. Le poète est un prophète de lumière dont la mission est de “faire flamboyer l’avenir” (noter l’ allitération sur la fricative). Le poète est comparé à un prophète, mais aussi à un porteur de torche et l’avenir à la lumière : la pensée du poète éclaire le monde et le fait passer des ténèbres à la lumière. Le thème de la « lumière » est fondamental dans le néo-platonisme (Plotin d’Alexandrie), ainsi que dans le judaïsme et le christianisme, où il est dit que « Dieu est lumière ». La liturgie des vêpres célèbre la « joyeuse lumière » du Christ... Le prologue de l’Évangile de Jean affirme que « la Lumière brille dans les ténèbres et que les ténèbres ne l’ont uploads/Litterature/ il-ruolo-dell-intellettuale-e-poeta-nella-societa 1 .pdf

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