que s s t n 9 u _~&- _ _ L I_.L I Action et narration Francoise REVAZ I 1_ C ha

que s s t n 9 u _~&- _ _ L I_.L I Action et narration Francoise REVAZ I 1_ C ham p s Introduction ala narratologie Collection dirigee par MarcWilmet(Universite Librede Bruxelles) et Dominique Willems(Universiteit Gent) unps linguistiques 1'/'/"',,' . /.11 n.unuivit« II , . I,ll1"";IW,lilion. EJade semantique et pragmatique ,,11,,'111 (;" I,'npression de l'hypothese en francais. Entre hypotaxe et parataxe 1(''1 H., L.lrucrrogutiveenchassee ( I"~ l'rugtnaticalisation et marqueurs discursifs. Analyse semantique et traitcmcnt Ic'xil'llgml,hi'/II" Inl A" I.'illlillilit'dilde narration II K" Jonassen K., Noren C, ON. Pronomafacettes ('. (I"d, L la place du sajet en francais cortemporain rwn N" Grammaire de la predication seconde. Forme, sens et contraintcs Iwa N., l'our une semantique des constructions grammaticales. Theme rt thrnuuicit« ill I .., Scmantique de la temporalite en francais. Un modele calculatoirr rt I'lIgniti!dlltl'llll'l ,'1 dt' /"I.II"'cI ill I.., Temporaliteet modalite II" I,'identification des topiques dans II'sdialogues nann 1'"E'lade morphosyntaxique du mot Oi; M., le possess(t'enfmnqais. Aspects semantiques et pragmatiqucs I, M" 1",.1' gallicismes rilo-Nizia Ch., Grammaticalisation et changement linguistique. .I. M" Modalites d'apprentissage d'une langue seconde II'" (etudes rassemblees par), Richesses du francais et geographic linguistique. Volumei 1.., I,,' dismal'S rapporte. Histoire, theories,pmtiques sslll'c' I.., Tempset pertinence. Elements de pragmatique cognitive du temps Ill' Sdllledeeker, DeI'unal'autreet reciproquement. ..Aspectssemantiques, discursifs etcognitifs despronomsunapl«,ri'I'Ii'S correles rl« . ('nlllaill.l., Klein .I.,Swiggers P., Bibliographie selective de linguistiquefrancaise et romane.t edition IS M., lntrodnction ala pragmatique. Les theoriesfondatrices : actes de langage, pragmatique cognitive, pragmatiqur int,;gree I I., I'tIl'c'h C., Fondationsde la linguistique. Etudes d'histoire et d'epistemologie I I ,I'III'l'll C., lc langage et ses disciplines. X])( ,Xx" siecles 'IIll' N (1'.c1.1, l.inguistique cognitive. Comprendrecomment fonctionne le langage ...11 A . lntnuluction Ii la phonetique historique dufrancais I '" . SOliOll'l'lI/illologie. Une approche sociolinguistique de la terminologie I; . 1'I:lll1h M" lnfinalite. Fondementsconceptuels et genese linguistique 111",,),.1 M. D,:» langues romanes. Introduction aux etudes de linguistique romane. 2 e edition 1111111 \ ,I,' 11/('1 «dr». Domainespreposiiionnels et domaines quantificationnels II I) . IIII,I/ms,· romplexe. Les subordinations II-. I A. ( 'la, II., l'olguere A., lntroduction. ala lexicologie explicative et eombinatoire. ,11'.1'111111 11111'''1 ,FUREF. Collection Universites francophones II-. I.. I'IIlg"l'rl' II" Lexique actifdu francais. L'apprentissage du vocabulaire fonde sal'20 000 derivations 1/1/""1,'1 collocations dujrancais 1",., introduction " la narratologie.Action et narration ii,,' \ ( '., I,,'[nuuais de Madagascar. Contribution a un inventaire des particularites lexicaII's. 11'.111 ill" 11111'. S,'rie Actualites linguistiques francophones I If.. 'l'hoirou I'. ((,ds), Les dictionnaires bilingues.Coedition AUPELF,UREF.Collection Universitesfrancophones ,0111' 10'., (iaadi n.,Queffelec A., Le francais aa Maroc. Lexique et contacts de lungues. ,,;dilioll IIUF St'rie Actualites linguistiques francophones ani 1I.. l.vmrd I.. VocajE., Representation dusens linguistique. Actes du colloque international de Montreal III 1' .. awc' lu collaboration de : Francoise Vandooren,Lyne Da Sylva, Laurence Jacqrnin, Sabine Lehmann, Graham Russell et «-lym- Viegas, Truitcmcnt automutiqur des langues l/atarelles.Coedition AUPELF,UREF.Collection Universitesfrancophones , l laillct 1',-1'.. Mcllct S., Nolke H., Rosier L., Dialogismes et polyphonies II K" Mariani .I., Masson N., Nccl E, (sous la coordination de), Ressources et evaluation en ingenierie des langues. ,,'I!ilion 11111'1'.1 ,!',lIREI'. Scric Actualitc scicnufique I sup,'ril'ur de la langue franl;aisl'cr Service de la langue trancaisc de la Cornrnunaute francaise de Belgique (Eds), Langue 1I11'I/isl','t di\'l'rsit,' lil/glli"ti'III". 1I.'It's <III ,Wlllillllire tlf' /irllxf'iles (2005) ,.I. M" Rosil'r /,,, 'I'ill-.in 10'. o":d,), A 'I"; ollilarlimlia l'OWllllIlioll ' A('les dll ('ollo,/ue il/ternational et il/terdiseiplinairede i'g,· (1.1-/5 1//(11',\ [1JIJ7) I'd M., I,illinD,1I';.lsl, I,,'""g/cl/lo!i.I/II,·I".lim/.( 'oc'dilioll IIUI'''I.I'-III{''F Sc'ril'IIl'lualilt' 'l'ienlifique '1'1'1 II., l'i"lTllnl M" I{osinl .., VIIU RlII'Ulllolll·I-. D. 1(':ds),[,a ligl/" do;I'l'. n" 10 Iil/gllisli'III"" la grallllnaire. <'IOllg",I' all''1'/,1' ,)Mol\' Williil'l ,) ['O''('(/,lioll el,',1/111 (10" ollllil"'r,lair,' fllIunl'" VlIlI .'illjl'kr II.. ""In' M Il'<:dsl, [,01\'11101" 1',li,I,IIUII;", M<'I,lIIg",1 d"lillguisli'IIII' g';II,;rall' "lli'al/('ai,I'" o/li'l'ls" Allllie '011/' f) (',If'I'/I.\/,,/i '/"'''/1 flfl' 111I/,11'IT",II'l' l'n'llll'l' lk Mal'" WillIll'l Ir,' II., 1)"1111111' Y, 1h·!lov V, .'illlllllli 1",I-.t1ouI-. I), ('hl'llliti 1l"IH'lIl'1ll1 Y. '11'<111\'/1/,1 1'/1 tI/~II'I,' 1/'111/11/' I" dl'lhlllll'III" dn I'lllgll". ('IIl'dlllllll AlIF S,'I\\' I\,\u"II\I", \lIIf',UI'\IlIU'" lI'alll'lIphlllll" Pam tranc iritwllU'l1m""", ni nrcJon(l:; ertes n(}!n'CrlUI,," uam \'Otr'l' dQJl,,unc <Ie ,pedal i,aliOll, cQnsul!<'!Z IWIn; ,itt' ~b: ·WU"W.lkblliJ("ll..~"m WI nmt ,,,,,,,,,,"h·'1,.,,," ''''l'' '" ",''', I '",', ' "" 1<,.',k, \·1'""",., ."'. " ",,, 111'."'11,.. ''''''"'" '" """ ',I",' r\,,,, """" ".,,,.,, I"'."'"'' ('"'' " ,,~ "",.,,,;<. .,,,,, """'''' r','·,""".- d ,~'" ", ,'"m,.,,,, 'e ",.~"",;,., W'\"-m,," f" .,1,,· ,~"rk' O'.tI;,r,In",' "" ,,,',"""'"'' "','"'".,,, """"'~' '.'" ","c",', 'hoc "IU-''"",." '-' ,"""i." ",," .,"., '"''L''"''',., ""h1;, ."", ",..I",,, """",," ",'",.,.",,,,. """,'"'' ,., ,',,~, , ("'\'<'1 ~"\' ",,,,,,,,,,,,,, """'"'' "",. "1"""°",°"" ,,,,,,,,,,,,.. "" ,'.. ,,,.., -'''·,~h·",.-m PREFACE Personne ne doute que le recit represente des actions. Mais qu'est-ce qu'une action, qu'est-ce qu'un recit et dans quelle mesure la representation d'actions est-elle caracteristique ou definitoire de ce dernier? Ce sont ces questions et beaucoup d'autres que pose Francoise Revaz. Questions auxquelles elle repond en se referant a des textes aussi nombreux que varies (contes, romans, faits divers, albums illustres, textes proceduraux ou scientifiques, narrations scolaires) et en s'appuyant sur la philosophie analytique anglo-saxonne pour ce qui touche au domaine de I'action et sur la narratologie pource qui touche a la narrativite, D'une part, Revaz explore les differences entre I'action et I'evenement, les motifs et les causes, l'intentionnel et ce qui ne l'est pas, afin d'elaborer une semantique de I'agir. D'autre part, elle examine les bases du narratif, ses categories textuelles fondamentales et les rapports qu' il entretient avec le monde actionnel. Nous devions a Revaz une belle etude sur Les Textes d' action ou elle tracait la route qui mene de la description d'etats synchrones a la structure d'intriguc des recits dits canoniques en passant par le tableau d'evenements simultanes, la chronique d'evenements successifs et non relies par des rapports de causalite ct la relation d'evenements asynchrones formant un tout. Dans son nouvel ouvrage, elle reprend ses distinctions entre chronique, relation et recit, les affine, les as- sortit de riches et vigoureuses considerations sur le recit minimal, les notions de « nouement» et de « denouement», le problerne de la narrabilite, de ce qui vaut la peine d'etre raconte, tout en adoptant des positions de narratologue post-classi- que. Outre qu'elle se tourne vers la philosophie analytique et non plus seulement vers la linguistique structurale (ou la linguistique tout court, puisqu'elle ne croit guere que la narrativite soit linguistiquement attestable), elle critique, en effet, les stricts binarismes, les dichotomies sommaires, la logique du «tout ou rien » souvent associes ala narratologie structuraliste. Elle prefere mettre en relief Ie continuum qui va de I'evenement a I'action ou de l'inconscient au conscient 7 l'l rill' l~l:lhlil l'cxisicuc« de dl'gres de causulitc, d'al'tiollllalil~, dagcntivitc, de nurnuivitc. Ik plus, die u'oublic pas ic role du rcccpicur dans lemploi des tcxtcs, leur constitution, leur narrativisation. Ce qui nc veut nullement dire que la nature d'un tcxtc depcndc uniquernenr (au meme avant tout) du contexte de reception et qu'il n'y ait pas de regularites textuelles permettant de distinguer Ie narratif du non-narratif. S' il est possible de lire Ie bottin comme un roman avec beaucoup de personnages et bien peu dactions, il est sans doute plus difficile de faire I'inverse. Pour tester I' efficience des categories developpees et des distinctions proposees dans son examen de l'action et de la narrativite, Revaz etudie de facon circons- tancice ce que l'on a pu decrire comme un retour du roman contemporain au rccit ct elle explore egalernent les histoires serialisees de la presse quotidienne. I':Ik montre que, dans Ie cas de I'ceuvre romanesque de Jean-Philippe Toussaint, l''l'slil-dirc d'un ecrivain representatif de toute une production postmoderne, la u.ur.nivixution dont il s'agit exploite des intrigues minimall's, une organisation IH'liolllll'lIc qui favorise la contingence plus que la causalite et des personnages illc!{olcrlllillcs ou sons-determines. Plus generalement, elle montre parcetexemple quc lu n.nrutologie - classique ou post-classique - continue aetre un remarquable lustrumcm de description et d'analyse textuelles. ('\'sl Il' dcruicr chapitre de son etude, consacre au feuilleton mediatique dans la pl'l'SSl' (;l'l'ill' (<< Que va-t-il se passer lors de la Coupe de l' America? », «Com- mcnt ct puurquoi Ic drame de la Jungfrau est-il arrive ?») qui illustre sans doute lc 111icu X I' ilpport de Revaz anotre connaissance du narratif. Elle y caracterise un type til' Il;l..'il Ires repandu aujourd'hui. Dans Ie feuilleton rnediatique, le re- sultat des cvcncmcnts est incertain (comme parfois leur nature), l'intrigue est elaborce journcllcmcnt, la fragmentation supplante la continuite, Ie fecit se fait prospcctil' uutunt l'I plus que retrospectif, le provisoire et le possible remplacent le delinitif l't lincontcstable. La mise en evidence de ces traits peut susciter a son tour unc xeric de questions sur le recit en general. Sur Ia cloture narrative, par exemplc.ct lex rccits qui nont pas de fin, ceux qui en ont une jamais revelee au receptcur, ccux dont la fin est non seulement tue mais connue du seul auteur, enfin, ccux ou cllc est connue de celui-ci avant Ie debut, au milieu ou plus tard. Par-dessus tout. en prccisant les traits d 'un genre narratif relativement nouveau et peu etudic, Rcvaz dcrnontre que Ie recit raconte ce quil aurait pu etre ou pourrait etrc, quil est «tout devant » autant que «tout derriere», uploads/Litterature/ intro-a-la-narratologie-pdf.pdf

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