לְשׁ ֵ ם יִחוּד קוּד ְ שׁ ָ א בּ י ִר ְ0 הוּא וּשׁ ְ כִי3 ְתּ ֵ יהּ Depuis son impression

לְשׁ ֵ ם יִחוּד קוּד ְ שׁ ָ א בּ י ִר ְ0 הוּא וּשׁ ְ כִי3 ְתּ ֵ יהּ Depuis son impression en 1558 à Mantoue, le livre du Zohar est devenu l'ouvrage central et majeur de la Qabbale. Commenté par les plus grands maîtres d'Israël, le livre de la Splendeur est devenu un livre saint, le Saint Zohar/Hazohar Haqadosh. Le commentaire le plus profond et le plus secret de tous les commentaires de la Bible. Il était normal que lorsque parut le Hoq Léisraël pour la première fois en 1740, dans ce livre d'étude journalière où figurent pour chaque jour un passage du Pentateuque, des Prophètes, des Écritures, de la Mishnah et du Talmud, y figure aussi un passage du Zohar. Le découpage de ces textes, le nombre des versets y figurant et l'ordre des parties est d'ailleurs totalement qabalistique et trouve sa source dans les écrits du Ari Zal et de son disciple Rabbi Haïm Vital1. La diffusion du Hoq Léisraël dans tout le monde juif à partir de la fin du 18° siècle a d'ailleurs permis une plus large pénétration du Zohar auprès de tous ceux qui étudient la Torah. Le Zohar du Hoq Léisraël est constitué de textes relatifs à la section hebdomadaire de la Torah, la Parashah. Il suit donc, généralement2, l'ordre de ces sections lues chaque Shabbat à la synagogue et se constitue de quatre textes différents suivant les jours de la semaine : dimanche, lundi, mardi, mercredi, jeudi. Le texte choisi pour chaque vendredi à trait à l'importance du repos du Shabbat et à la sainteté de ce jour béni. Nous sommes heureux de présenter, pour la première fois au public francophone, le texte original ponctué accompagné de la traduction et de commentaires de ces textes du Zohar. Plus qu'une anthologie, l'ensemble de ces textes permettra à chacun de pénétrer dans l'univers de l'étude de la Qabbale. En lien direct avec les thèmes majeurs de chaque partie du Pentateuque, ces textes ouvriront au lecteur le sens caché de versets étudiés. Le Zohar qui est avant tout un commentaire de la Torah nécessite une connaissance des vingt-quatre livres du canon biblique juif. Chaque verset cité a un sens secret, chaque mot, chaque lettre de ces versets n'est jamais cité par hasard. Et de plus, le sens donné par le Zohar à ces versets est toujours scrupuleusement respectueux du sens littéral et de la grammaire biblique. C'est pourquoi ces versets sont toujours traduits selon le sens que le Zohar leur donne, et souvent bien loin des traductions classiques de la Torah. Nous avons veillé à donner les références de tous ces versets, et à citer la partie du verset commentée, bien que le Zohar, supposant que le lecteur connaît l'intégralité de ces versets, n'en cite que les premiers mots. Les commentaires que nous avons joints sont de deux types : -Les commentaires de la Torah, Prophètes et Écritures ; Rashi (Rabbi Shlomo Ben Itshak, Troyes, 1040-1105), Ibn Ezra (Rabbi Abraham ben Meir ibn Ezra, Espagne, 1092-1167), Ramban (Rabbi Moïse Nahmanide, Espagne, 1194-1270), Sforno (Rabbi Obadia Ben Yaaqob Sforno, Italie, 1475-1550), Or Hahaïm (Rabbi Haïm Ben Attar, 1696-1743), Métsoudat David et Métsoudat Tsion (Rabbi David Altshuller,? 18e siècle), Malbim (Rabbi Meïr Leibush ben Jehiel Michel Weiser, Russie, 1809-1879). 1. Chaar Hamitsvot, Vaéthanane. 2. Sauf pour les sections non commentés par le Zohar ou pendant les trois semaines séparant le 17 Tamouz du 9 Ab, période dédiée au deuil dû à la destruction du Temple, où les textes choisis sont relatifs à ce sujet. -Les commentaires du Zohar ; Ramac (Rabbi Moshé Cordovéro, Safed, 1522-1570), Raag (Rabbi Abraham Galante, Safed, ?-1560), Kétèm Paz (Rabbi Shimon Labi, Tripoli, ?-1585), Ramhou (Rabbi Haïm Vital, Safed, 1542-1620), Ramaz (Rabbi Moshé Zacuto, Mantoue, 1625-1697), Miqdash Mélekh (Rabbi Shalom Bouzaglo, Londres, 1700?-1780), Nitsousey Orot (Rabbi Haym Yossef David Azoulay, Jérusalem, 1724, 1807), A'téret Tsvi (Rabbi Tsvi Hirsh, Zedichov, 1763-1831), Zohar Haï (Rabbi Yéhoudah Yéhiel Safrin, Komarna, 1805-1873), Damaseq Éliézer (Rabbi Éliézer Tsvi, Komarna, 1839-1897), Matoq Midvash (Rabbi Daniel Frish, Israël, 1935-2005). Il est évident que le Zohar peut être lu et étudié à de nombreux niveaux d'interprétation et nous avons essayé de choisir les commentaires qui permettent à la fois une compréhension littérale du texte mais ouvrent aussi des perspectives plus larges quant à la portée des enseignements. Paris, le 25 Mar Heshvan 5773. uploads/Litterature/ intro-pdf 1 .pdf

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