VOUS FIRS T Editions Joseph Messinger trahissent Édition Découvrez le sens cach

VOUS FIRS T Editions Joseph Messinger trahissent Édition Découvrez le sens caché revue & illustrée de vos eestes © Éditions Générales First, 2005. Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété Intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales. Dépôt légal : 3e trimestre 2005 ISBN numérique : 978-2-7540-5292-4 Mise en page : Marie Housseau Nous nous efforçons de publier des ouvrages qui correspondent à vos attentes et votre satisfaction est pour nous une priorité. Alors, n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires : Éditions Générales First 27, rue Cassette 75006 Paris - France Tél. : 01 45 49 60 00 Fax : 01 45 49 60 Ol E- mail : firstinfo@efirst.com En avant-première, nos prochaines parutions, des résumés de tous les ouvrages du catalogue. Dialoguez en toute liberté avec nos auteurs et nos éditeurs. Tout cela et bien plus sur Internet à : www.efirst.com SOMMAIRE Page de Copyright Page de titre Epigraphe Avertissement Comment aborder cet ouvrage ? Qu'est-ce qu’un geste ? A comme... B comme... C comme... D comme... E comme... F comme... G comme... H comme... I comme... J comme... L comme... M comme... N comme... O comme... P comme... R comme... S comme... T comme... V comme... Y comme... Du même auteur, aux éditions First Qu’est-ce qui me prouve que les gestes ont un sens ? Si je ne comprenais pas le français, qu’est-ce qui me prouverait que vos propos ne sont pas du vent ? N’oubliez jamais que le corps exprime par des gestes ce que la conscience ne veut pas savoir ou ce que l’esprit ne sait pas encore. Joseph Messinger AVERTISSEMENT « Votre esprit est dans chaque cellule de voti'e corps. » (Candace Pert1) Mis à part les refrains gestuels, que vous reproduisez invariablement ou alternativement de la même manière quel que soit le contexte, 80 % de vos gestes et de vos postures corporelles changent de signification suivant le contexte de leur apparition ou ne représentent que des gesticulations insignifiantes. C’est dire qu’il faut être prudent avant de trancher ou d’interpréter un geste particulier. Les interprétations consignées dans cet ouvrage conservent donc un caractère indicatif. D’autre part, je ne souhaite pas déclencher une polémique sur les modes d’investigation qui m’ont amené à poser les hypothèses sur lesquelles reposent mes ouvrages. Mes livres ne sont pas destinés à la vox dei (milieu scientifique) mais à tout lecteur curieux d’en savoir plus sur le langage psy du corps. Je ne crois pas qu’il est indispensable de démonter sa télé pour en maîtriser les fonctions. Il en va de même des gestes. Je pourrais m’étendre sur chacun d’entre eux et démontrer la pertinence du décryptage que j’en fais mais ce serait au détriment de la lisibilité de mes ouvrages par le plus grand nombre. You have either reached a page that is unavailable for viewing or reached your viewing limit for this book. illustrent le discours, n’ont pas retenu mon attention. « Je vous note mon adresse », dit-il, en écrivant avec son index dans le creux de sa main. Elles servent de sous-titrage à la parole et leur traduction tombe sous le sens. En revanche, les attitudes statiques couramment reproduites, les postures typiques du corps, les gestes stéréotypés inconscients (refrains gestuels) que l’on retrouve chez chacun d’entre nous, sans distinction de race, de culture ou de religion, sont ceux dont vous rencontrerez la signification dans les pages de ce vade-mecum qui vous suivra partout. QU’EST-CE QU’UN GESTE ? C’est une autre histoire, un autre épisode de la guerre inutile que se livrent le corps et l’esprit, auxquels je vous convie dans ce nouvel ouvrage. Les gestes se promènent sous notre nez avec l’impudence des fantômes, invisibles par définition. Combien d’entre nous y prêtent seulement attention ? Il est vrai que notre conscience n’est pas habituée à décoder l’information en recourant à deux niveaux de compréhension. Le verbal occulte la dimension gestuelle qui lui sert de décor. Deux registres qui s’ignorent dans la mesure où le premier est géré par la conscience et le second par le préconscient2. Pourquoi se priver d’une partie des informations qu’ils véhiculent ? Le geste a le mérite d’être objectif et peut dès lors être enseigné, au même titre que la parole ou l’écriture. Le message gestuel, pourtant tellement lisible, est largement escamoté par la mise en avant du message verbal, gommant ainsi une dimension primordiale de nos modes de transmission de l’information. Or, les gestes parlent un langage qui leur est propre, un langage qui n’est pas toujours en adéquation avec les mots associés par la You have either reached a page that is unavailable for viewing or reached your viewing limit for this book. coudes en appui viennent automatiquement la soutenir dans son effort de concentration ou de réflexion. La capacité de jugement, aussi, a besoin des coudes pour prendre tout un recul indispensable. Quand uous lisez un message e-mail à l’écran, vous posez presque automatiquement l’un de vos coudes en appui sur votre bureau, menton posé dans la paume et doigts recroquevillés en patte de fauve contre la bouche. Toutes ces observations sont rudimentaires. Pourquoi met-on généralement sa main devant sa bouche pour lire le texte d’un courrier que l’on vient de taper sur l’écran de son PC ? Parce que l’obturation de la bouche renforce la capacité de concentration ou d’évaluation. « Quand je me tais, j’écoute. » Le geste aide à simuler le silence mental et conforte forcément l’attention. Ce qui est étonnant quand on aborde les gestes de cette manière, c’est qu’on réalise très vite que les refrains gestuels que l’on croit détenir en exclusivité appartiennent à tout le monde. Et que la pensée qui produit un réflexe aussi simple que la rupture du contact visuel est suscitée par un sentiment de gêne ou un refus de poursuivre le dialogue, aussi bien chez vous que chez l’autre, sans distinction de sexe, de culture, de religion, etc. Nous fonctionnons tous sur le même voltage, de la pensée aux comportements, des conduites aux motivations, des gestes à la parole. C’est la foule des Chinois qui crée l’effet de clonage, comme c’est la multiplication des gestes qui donne l’impression qu’il ne s’agit là que de gesticulations insignifiantes. Mais les Chinois sont tous différents, et les gestes aussi. Support fondamental de la crédibilité d’une image sociale, l’impact des gestes est largement supérieur à celui du discours ou même à celui que dispense l’apparence vestimentaire. Le message gestuel féconde le discours, offrant un relief particulier aux mots clés de ce dernier. Les sourcils marionnettes qui ponctuent les mots clés, vous connaissez ? Car le corps s’exprime en parallèle des mots mais pas toujours au diapason du discours. C’est pourquoi il est indispensable d’y être attentif. Le langage fantôme Les gestes sont la manifestation de la dimension émotionnelle qui sous-tend toutes les actions humaines. Comme l’explique le psychologue Stephen Nowicki, un spécialiste qui a étudié les aptitudes non verbales des enfants : « Ceux qui sont incapables de déchiffrer ou d’exprimer leurs émotions sont sans cesse frustrés. Au fond, ils ne comprennent pas ce qui se passe. Cette forme de communication est sous-jacente à ce que qu’ils font ; nul ne peut empêcher son visage ou ses gestes d’exprimer ses sentiments, ni dissimuler le ton de sa voix. » Pourquoi la lecture des gestes n’a jamais été l’objet de recherches systématiques de la part de la communauté scientifique ? Pour plusieurs raisons que je vous livre ici. Allumez la télé à l’occasion d’une émission de débats politiques et essayez donc de suivre les débats sur deux niveaux : verbal et non verbal. Malgré une concentration accrue, vous constaterez très vite que vous vous laisserez capter par le discours des intervenants en oubliant complètement de prêter attention à leurs gestes. De temps à autre, un geste récurrent sortira du lot. Vous en retiendrez la chorégraphie à défaut d’en comprendre le sens. Notre mode d’écoute n’est pas entraîné à saisir deux actions simultanées aussi différentes que l’observation visuelle et l’écoute. Le degré d’attention ne peut s’investir de manière équivalente sur deux paliers sensoriels aussi différents. Nous discriminons instinctivement les deux automatismes : « écouter et voir », sans pouvoir les associer dans une écoute globale de l’autre. Dans notre société structurée, le discours a tout naturellement trouvé sa place en tant que mode de communication privilégié. Les essais de compréhension du vocabulaire gestuel ont toujours concerné certains gestes conventionnels. Le pouce levé pour signifier son accord, par exemple. Tout le reste est considéré comme pure spéculation. Mais ne faut-il pas commencer par la spéculation sur un faisceau de traductions possibles, de recoupements entre les contextes et les événements uploads/Litterature/ j-messinger.pdf

  • 17
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager