@ P. Simon KIONG, S.J. Quelques mots sur la POLITESSE CHINOISE Un document prod
@ P. Simon KIONG, S.J. Quelques mots sur la POLITESSE CHINOISE Un document produit en version numérique par Pierre Palpant, collaborateur bénévole Courriel : ppalpant@uqac.ca Dans le cadre de la collection : "Les classiques des sciences sociales" dirigée et fondée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web : http://classiques.uqac.ca Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l’Université du Québec à Chicoutimi Site web : http://bibliotheque.uqac.ca La politesse chinoise Un document produit en version numérique par Pierre Palpant, collaborateur bénévole, Courriel : ppalpant@uqac.ca à partir de : Quelques mots sur la POLITESSE CHINOISE par le P. Simon KIONG, S. J. Variétés sinologiques n° 25, Imprimerie de la Mission catholique, orphelinat de T’ou-sé-wé, Chang-hai, 1906, IV+110 pages. Police de caractères utilisée : Verdana, 12, 10 points. Mise en page sur papier format Lettre (US letter), 8.5’’x11’’ Édition complétée le 31 décembre 2006 à Chicoutimi, Québec. Ouvrage numérisé grâce à l’obligeance des Archives et de la Bibliothèque asiatique des Missions Étrangères de Paris http://www.mepasie.org/ 2 La politesse chinoise T A B L E D E S M A T I È R E S Introduction Table des gravures Chapitre I. Sur le maintien du corps II. Des salutations III. Des saluts à rendre IV. Des cas où l’on peut s’asseoir V. Des habits de cérémonie Art. 1. Du chapeau Art. 2. Du pardessus wai-t’ao Art. 3. Du surtout court ma-koa-tse Art. 4. De la robe extérieure Art. 5. De la robe intérieure Art. 6. Des bottes Art. 7. De la ceinture Art. 8. Du collet Quelques remarques (visites moins solennelles) VI. De la salle de réception VII. Du palanquin ou chaise VIII. Du cheval IX. Des visites à faire X. Des visites à recevoir XI. Des visites à rendre XII. Des cadeaux à faire XIII. Du grand repas Art. 1. Préparatifs du repas Art. 2. Ordre des places Art. 3. Des mets Art. 4. Règles spéciales XIV. Des funérailles. Appendice I. Bibliographie (P. Mathias Tchang) II. Les nattes long-siu si (P. F. Courtois) III. Les fourrures chinoises (P. F. Courtois) IV. Soie et soieries chinoises (P. F. Courtois) 3 La politesse chinoise INTRODUCTION @ Ce travail était, dans son but primitif, uniquement destiné aux missionnaires. Retouché, augmenté, enrichi de nombreuses gravures, suivi d’appendices bien documentés, devenu par suite d’un intérêt plus général, il demande aujourd’hui l’hospitalité aux Variétés sinologiques. Ces quelques pages forment, au point de vue linguistique, comme un dictionnaire précis des termes relatifs au costume, aux salutations, aux visites officielles. — Au point de vue social, elles montrent quels soins minutieux, quel grand air aussi, quel- le noblesse presque raffinée les Chinois distingués ont su apporter dans leurs relations. — Enfin, elles constitueront bientôt un véritable document historique, si fort semble le courant qui emporte la Chine, loin de son passé et de ses traditions, vers les études, les sciences et même la politesse des peuples d’Occident. 4 La politesse chinoise TABLE DES GRAVURES @ Planches I. Visiteur et son suivant. II. Manières de s’asseoir. Kong-cheou. III. Tso-i et kong-cheou. IV. Visiteur et maître de maison. V. Sou-li et ta-k’eou. VI. K'eou-t’eou et kiao-pai. VII. Rite du mariage. VIII. Salut de nouvelle année au yamen. IX. Fête des 70 ans. X. Tablette de l’Empereur. XI. Trois génuflexions, neuf inclinations. XII. Lecture d’un édit impérial. XIII. Sacrifice à Confucius. XIV. Costume de bachelier. XV. Habits de cérémonie d’un mandarin. XVI. Bouton des docteurs et licenciés. XVII. Bouton du chapeau de cour. XVIII. Chapeaux. Bottes. XIX. Wai-t’ao. XX. Rational. Ceinture. Manches. Col. XXI. Robe extérieure. Robe intérieure. XXII. Robe extérieure. Surtout. XXIII. Robe ordinaire. Surtout. XXIV. Surtouts. Pantalons. XXV. Éventails. XXVI. Maison chinoise (à vol d’oiseau). XXVII. Maison chinoise (plan par terre). XXVIII. Canapé, tables, tabouret. Places des visiteurs. XXIX. Chaises (palanquins). XXX. Mandarin siégeant à son tribunal. XXXI. Lanternes. Parasol. Cartes de visite. XXXII. Tang-kia : Monsieur n’y est pas. XXXIII. Cartes, serviette, plateau, cuvette. XXXIV. Vaisselle. Places des invités. XXXV. Famille en deuil. Inscriptions. XXXVI. Cartes de deuil. Carte de visite. 5 La politesse chinoise CHAPITRE PREMIER SUR LE MAINTIEN DU CORPS @ 1. p.1 Il est évident tout d’abord, que le corps doit avoir une pose naturelle ; l’on évitera de le maintenir droit et raide, mais il faut l’incliner un peu en avant ; d’où il suit que la tête doit elle-même être légèrement baissée et inclinée en avant ; l’on doit se garder toutefois de la pencher d’un côté ou de l’autre. 2. Il n’est point permis (ici en Chine pas plus que partout ailleurs) de promener les yeux autour de soi ; mais, en général, il faut les tenir modestement fixés sur l’objet que l’on regarde ; et, si l’on est devant un supérieur, ils doivent être modestement baissés. Cependant il n’est point défendu dans la politesse chinoise de regarder en face, même son supérieur, surtout quand on l’écoute ou qu’on lui adresse la parole. Toutefois il est à remarquer que quand le supérieur vous interroge sur quelque objet, vous devez lui montrer la plus grande attention ; de même, chaque fois que vous répondez à ses questions, vous devez incliner légèrement le corps et la tête en avant, quand même vous seriez dispensé de vous lever. 3. L’inclination de la tête et du corps s’entend d’un léger petit mouvement, toujours moins ample que celui de nos cérémonies religieuses. 4. Les mains doivent être ordinairement tranquilles et pendantes. Quand on marche un peu vite, on n’agite guère les 6 La politesse chinoise bras ; mais lorsque l’on marche doucement, alors, les mouvements des bras doivent suivre naturellement et avec aisance les mouvements des jambes, c’est-à-dire, que l’on avance tout doucement le bras droit ou le bras gauche, selon que c’est le pied droit qui s’avance, ou le gauche. (Pl. I.) 5. p.2 Quand on va au-devant de quelqu’un, on doit hâter le pas son approche, comme si l’on était impatient de voir son hôte. Mais lorsqu’on l’accompagne, on doit marcher très lentement. Pl. I. — Visiteur et son suivant 6. En général, quand le maître introduit quelqu’un dans sa maison, il lui cède le pas et marche un peu en arrière. Un serviteur de la maison marche en avant, portant ostensiblement la carte du visiteur. Mais pour reconduire son hôte, le maître le précède. Cependant cette prescription ne paraît point absolue ni générale. 7 La politesse chinoise 6. Les manchettes de cérémonie, dites pied-de-cheval ma- ti-sieou, à cause de leur forme, ne sont rabattues que devant un p.3 supérieur, ainsi que dans les visites officielles, et enfin quand on sacrifie. 8. Étant assis, on doit avoir les mains étendues dans les manches, sans laisser paraître les doigts ; et on maintient les mains disposées de la sorte tranquillement sur les genoux. (Pl. II.) Pl. II. — Manières de s’asseoir. Salut Kong-cheou. 9. On distingue deux manières de s’asseoir, savoir, à demi pan-tsouo et en plein man-tsouo. Par pan-tsouo on entend s’asseoir sur le bord de la chaise, comme lorsqu’on est devant son supérieur : car alors l’inférieur doit se lever, dès que le supérieur l’interroge sur quelque chose, et il ne peut se rasseoir, qu’après avoir répondu à la question qui lui était adressée. Si cependant la réponse p.4 était longue, et que les demandes 8 La politesse chinoise fussent fréquentes, le supérieur ne pourrait se dispenser de faire asseoir son interlocuteur. On emploie la deuxième manière man- tsouo (s’asseoir à son aise, sans cependant transgresser les lois de la bienséance) entre égaux, avec ses inférieurs, et même avec les supérieurs, si on les visite en ami et non pas d’une manière officielle. (Pl. II.) 10. Il n’est point permis d’appuyer les coudes sur quoi que ce soit ; à moins que dans le cours d’une visite pour affaires, cette posture ne soit exigée par les affaires que l’on traite. 11. Il est clair que l’on ne peut croiser les pieds, ni à plus forte raison les jambes, sans blesser la plus simple politesse. 12. Les inférieurs ne peuvent point porter leurs lunettes devant les supérieurs. Dans le cas de nécessité, comme par exemple quand on doit lire quelque chose, au moment même, on en demande tacitement la permission en montrant les lunettes ; on les prend ensuite. Dès que la nécessité n’existe plus, on est obligé de les ôter de nouveau. 13. Quant aux jambes et aux pieds, lorsqu’on est assis ou debout, il ne faut ni les écarter, ni les trop rapprocher ; en cela la nature renseignera mieux que la politesse étudiée. Lorsqu’on est assis seulement à demi, les pieds ou plutôt les bottes seront naturellement couvertes de la partie inférieure de la robe, sans cependant qu’il soit permis de ramasser les pieds par derrière. @ 9 La politesse chinoise CHAPITRE DEUXIÈME DES SALUTATIONS @ 1. p.5 On distingue six sortes de salutations. Pl. III. — Tso-i et Kong-cheou. 2. La première kong-cheou, consiste à élever l’extrémité des manches à la hauteur du front, de la bouche, ou au moins du menton, selon le degré de uploads/Litterature/ kiong-politesse.pdf
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- Publié le Jui 20, 2022
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