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http://etudiantes-ass-de-montfavet.over-blog.com/article-1618467.html l'enfant des sables TAHAR BEN JELLOUN Publié le 16 janvier 2006 par marteau christelle tahar ben jelloun L’ENFANT DE SABLE Edition POINTS Roman en texte intégral 1985 Sommaire Page -1- Présentation du contenu de l’ouvrage A- Identifier les éléments concernant l’auteur (éléments biographiques, discipline et courant dans lesquels ils se situe). Page -2- B- Repérer le genre littéraire : roman C- Reprendre les grandes parties de l’ouvrage et les résumer. – Chap. 1- Homme. Page -3- – Chap. 2- La porte du jeudi . Page -4- – Chap. 3- La porte du vendredi. Page -5- – Chap. 4- La porte du samedi.– Chap. 5- Bab el had. Page -6- – Chap. 6- La porte oubliée. – Chap. 7- La porte emmurée. Page -7- – Chap. 8- Rebelle à toute demeure. – Chap. 9- « bâtir un visage comme on élève une maison ». Page -8- – Chap. 10- Le conteur dévoré par ses phrases. – Chap. 11- L’homme au sein de femme. – Chap. 12- La femme à la barbe mal rasée. – Chap. 13- Une nuit sans issue. Page -9- - Chap. 14- Salem. – Chap. 15- Amar. – Chap. 16- Fatouma. – Chap. 17- Le troubadour aveugle. – Chap. 18- La nuit andalouse. – Chap. 19- La porte des sables. Page -10- Analyse de l’ouvrage A- Situer le contexte dans lequel est apparu cet ouvrage : Page -11- B- Extraire la problématique de l’ouvrage. Quelles sont les questions fondamentales soulevées par l’auteur ? Relever les principaux concepts et les définir : Page -14- Commentaires et débats A- Exposer votre regard critique sur l’ouvrage, notamment, de ce que vous avez compris ou pas : B- Relier l’ouvrage à votre future pratique professionnelle (en quoi éclaire-t-il vos questionnement ?) : Présentation du contenu de l’ouvrage « L’enfant de sable » par Tahar Ben Jelloun Collection Points Seuil, 1985 A- Identifier les éléments concernant l’auteur (éléments biographiques, discipline et courant dans lesquels ils se situe). Né à Fès en 1944. Etudie la philosophie à l'université de Rabat. Professeur à Tétouan puis à Casablanca. Il participe à l'action de "Souffles". Il part pour la France en 1971 et suit des cours de psychologie sociale, il a exercé comme psychothérapeute. Il écrit pour diverses revues dont le quotidien "Le Monde". Prix Goncourt en 1987, pour "la Nuit sacrée" qui est la suite de « L’enfant de Sable ». Grand prix littéraire de la Fondation Noureddine Aba en 1994 pour l'ensemble de son oeuvre. Prix Méditerranée en 1994 pour "L'Homme rompu". Un écrivain fouille sa société, va dans ses plis les plus secrets et dans « ses lieux les moins fréquentés», estime l'écrivain marocain Tahar Ben Jelloun. À travers une trentaine d'ouvrages, il raconte l'exil, la quête d'identité et la solitude. En 1971, Tahar Ben Jelloun quitte le Maroc pour la France. Il souhaite alors poursuivre ses études supérieures, continuer à écrire et surtout, se sentir libre. À l'époque, le Maroc vit des jours difficiles: le général Oufkir s'apprête à renverser le roi Hassan II. «Il m'a fallu beaucoup de temps pour avoir une relation sereine avec mon pays», témoigne-t-il. Lors de ses premières années en France, Tahar Ben Jelloun connaît alors la solitude propre à l'exil, un «sentiment universel» qu'il racontera dans plusieurs de ses livres. Écrivain humaniste Tahar Ben Jelloun, toujours installé en France, est resté très sensible à la solitude des autres. Il la sent et la repère. D'après lui, la différence dérange encore dans son pays d'adoption. «La France n'a pas encore de politique réelle d'intégration», dénonce celui qui a traité du sujet il y a une quinzaine d'années dans Hospitalité française. Depuis toujours, l'auteur s'est donné la mission de mettre au jour les failles de la société. B- Repérer le genre littéraire : roman En 1985, le roman « l’enfant de sable » est publié sous la forme d’un conte à travers lequel on progresse en passant des portes. En 1987: il publie « La nuit sacrée », récipiendaire du prix Goncourt. Comme dans plusieurs autres ouvrages, il y aborde le fossé terrible entre les hommes et les femmes marocains. C- Reprendre les grandes parties de l’ouvrage et les résumer. – Chap. 1- Homme. Ce chapitre 1 nous plonge dans un univers très particulier. Fait authentique ou légende ? Un personnage étrange prend forme sous nos yeux dans un univers crépusculaire, à la fin de sa vie. Dès lors, la narration se fait rétrospective, et le récit de l’histoire d’Ahmed, dont on connaîtra le nom ensuite, se construit à partir de l’interrogation au passé simple : « Et qui fut-il ? ». Le titre du chapitre semble alors nous proposer un élément de réponse : «Homme» (De nombreux titres de chapitres ont le nom de portes, comme celles de Marrakech, la ville où se situe l’histoire : La porte du jeudi, du vendredi, la porte oubliée, etc, pour terminer par la porte des sables). Le portrait d’Ahmed : un narrateur extérieur à l’histoire nous décrit Ahmed, tout entier tendu vers un seul objectif : « dire qu’il avait cessé d’être ». Il sent sa mort se rapprocher et entame un dialogue macabre avec elle. Il a déjà mis une grande distance entre lui et le monde extérieur. Son seul lien de communication est la présence de Malika, la bonne. Ce qu’il redoute le plus, c’est que la mort vienne trop tôt, avant qu’il ait fini ses travaux d’écriture. Il tient donc particulièrement à écrire un journal pour justifier son existence, mais aussi pour expliquer ce qu’il fut. La citation du poète égyptien montre qu’il conçoit l’existence comme un voyage dans lequel on peut se perdre. Le journal permet peut-être de se retrouver – mais quand tout est fini , quand la vie a tout détruit à l’intérieur et qu’il ne reste qu’une coquille vide : « Un journal est parfois nécessaire pour dire que l’on a cessé d’être ». Le journal servira de support d’inspiration au conteur, qui dans la suite du texte va le retransmettre, oralement à la manière orientale, « assis sur une natte les jambes en tailleur ». Le conteur s’approprie cette histoire. Il ne peut la retransmettre aux autres que s’il la fait sienne d’abord. A son tour, le lecteur doit se l’approprier. Le narrateur est là pour en donner les « clés », pour franchir les « portes ». – Chap. 2- La porte du jeudi. Le conteur présente un voyage mystérieux comparable au déroulement d’une nuit, un voyage qui permet de distinguer le bien. Il prévient son auditoire de l’aventure, de l’épreuve qui les attend car ses histoires « habitent et transforment ceux qui les reçoivent ». Il fait des personnes présentes ses complices, il divise le poids de son fardeau en leur racontant l’histoire. Une huitième naissance, le conteur présente la naissance du héros sous le sceau du secret. « L’enfant que tu mettras au monde sera un mâle, ce sera un garçon, il s’appellera Ahmed même si c’est une fille ». L’explication de ce simulacre est donnée à travers la présentation des personnages et du contexte. D’abord le père : il semble embourbé dans son malheur car il n’a aucun fils. La religion est impitoyable pour l’homme sans héritier. Ainsi il est présenté au bord du désespoir et de la ruine, il a honte de son corps, il ignore ses filles et accable sa femme. Son honneur est perdu, sa fierté froissée, il accuse sa femme de tous ses malheurs. Avant la huitième naissance, il est un homme résigné et reclus dans un déshonneur affiché à travers ses 7 filles. Lui aîné, raillé et humilié par ses propres frères, subit le poids de la pression sociale et familiale. La mère est décrite comme une femme soumise, obéissante. Dénigrée par son mari et socialement ignorée : elle n’a pas engendré de mâle, donc elle ne peut pas être une mère. Ne mettre au monde que des filles, est synonyme de handicap, d’infirmité. Elle reporte sur ses sept filles tout son malheur, chaque naissance est un deuil. La huitième grossesse se passe donc tout d’abord dans un contexte malheureux, la famille est résignée. C’est alors que le père mûrit l’idée de cette mascarade, quelque soit l’enfant à naître, ce sera un mâle. Peu à peu, tout s’articule autour de cette certitude, le père s’assure la complicité de la vieille sage-femme bientôt sénile et de celle de sa femme. Pour cette dernière, il lui présente tous les avantages que présentera ce garçon. Il la rassure sur l’hérésie envisagée en se présentant communément comme un homme et une femme de bien qui subissent une injustice de la fatalité. Il lui fait jurer le secret sur le Coran. Ainsi, lui retrouvera sa fierté d’homme, de père : la réhabilitation de son honneur. Elle sera enfin une vraie mère qui aura accouché d’un garçon. De plus elle consent au secret non plus en femme soumise et obéissante mais en femme concernée par une action commune, une complicité avec son époux : « sa vie allait avoir uploads/Litterature/ l-x27-enfant-de-sable-de-tahar-benjelloun.pdf
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- Publié le Jui 29, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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