La Maison Tellier Groupe : 02003 Fait par : Guillaume Cloutier William Cusson T

La Maison Tellier Groupe : 02003 Fait par : Guillaume Cloutier William Cusson Travail présenté à : Maude Poissant 2018/09/15 Département Cégep Limoilou Campus Charlesbourg En premier lieu, Maupassant valorise les femmes de la maison Tellier dans la façon dont il les décrit. Dans l’extrait suivant : ‘’ Fernande représentait la belle blonde, très grande, presque obèse, molle, fille des champs dont les taches de rousseur se refusaient à disparaitre, et dont la chevelure filasse, écourtée, claire et sans couleur, pareille a du chanvre peigné, lui couvrait insuffisamment le crâne. (Page 5) ‘’, l’auteur utilise un euphémisme afin de masquer un peu la laideur de Fernande. Il commence par la complimenter : ‘’Fernande représentait la belle blonde, très grande...’’et ensuite il dit ces défauts de manière à atténuer sa laideur et la valoriser. Il aurait pu dire qu’elle était laide et pas prendre le temps de lui donner une meilleure image d’elle-même. De plus, lorsque les femmes partent pour la communion de Constance, plusieurs paysans sont bouleversés d’apprendre que la maison soit fermée. Ne sachant pas quoi faire, des hommes commencent à se battre et un ivrogne à pleurer. Exemple : ‘’ L’ivrogne qui était resté devant la porte, pleurait maintenant comme pleurent les pochards ou les enfants contrariés. (Page 9)’’. Dans l’extrait, on peut très bien voir l’importance des prostituées sur le pays et à quel point elles sont valorisées. L’ivrogne dépendent tellement de cet endroit que lorsqu’il pleure, on le compare à un enfant. Deuxièmement, l’auteur valorise aussi les femmes de la maison Tellier en nous démontrant de leur humanité et qu’on puisse se mettre un peu plus facilement à leur place. Bien qu’il y ait plusieurs exemples de cela dans le texte de Maupassant, selon moi le plus notoire et lorsque Rosa se retrouve à dormir seule pour la première fois depuis longtemps et celle-ci se retrouve au dépourvu par manque de chaleur humaine à laquelle elle est accoutumée : ‘’ Rosa la Rosse, seule en son cabinet noir, et peu habituée à dormir les bras vides, se sentit saisie par une émotion vague et pénible. Elle se retournait sur sa couche, ne pouvant obtenir le sommeil. (Page )‘’ Dans cet extrait, il est facile de saisir l’émotion de la Rosse par le vocabulaire employé, on parle d’un émotion vague et pénible alors qu’elle n’est pas habituée de dormir les bras vides, on parle donc ici de solitude. Les émotions étant une chose humaine qui nous apporte de l’empathie, Rosa et les autres filles nous semblent aussitôt être plus que leur métier. Aussi un autre exemple de leur humanité est lorsque les femmes de la maison Tellier vont à la première communion, elles entrent dans l’église et pendant la communion Rosa se met à pleurer : ‘’ C’est alors que Rosa, le front dans ses mains, se rappela tout à coup sa mère, l’église de son village, sa première communion. Elle se crut revenue à ce jour-là, quand elle était si petite, toute noyée en sa robe blanche, et elle se mit à pleurer. (Page )‘’ Son flot de larmes devient contagieux et toutes le femmes, puis toute l’église se met à pleurer devant autant de pureté, les femmes ont les souvenir de leur jeunesse pure et pleurent d’un léger regret par rapport à la voie qu’elles ont choisi, elles se rappellent de l’espoir qu’elles avaient étant encore jeunes et pures. L’auteur utilise encore une fois un vocabulaire indicateur en mentionnant que Rosa se rappelle de sa première communion où elle était noyée dans sa robe blanche, blanche représentant la pureté donc on pourrait traduire cela par noyée de pureté. Il mentionne aussi la jeunesse de Rosa et le fait qu’elle pleure en repensant à la perte de sa jeunesse et de sa pureté démontre bien de son humanité et donne au lecteur un sens de compassion envers les femmes de la maison. uploads/Litterature/ maison-tellier-1-1.pdf

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