© Armand Colin, 2018 ISBN : 9782200623616 Graphisme de couverture : Hokus Pokus

© Armand Colin, 2018 ISBN : 9782200623616 Graphisme de couverture : Hokus Pokus Créations Armand Colin est une marque de Dunod Editeur 11 rue Paul Bert, 92240 Malakoff https://www.armand-colin.com/ Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que « les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information », toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite (art; L122-4). Toute représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, notamment par téléchargement ou sortie imprimante, constituera donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle. All rights reserved. This work may not be translated or copied in whole or in part without the written permission of the publisher. Toute reproduction d’un extrait quelconque de ce livre par quelque procédé que ce soit, et notamment par photocopie ou microfilm, est interdite sans autorisation écrite de l’éditeur. Les auteurs Carmen Ballestero de Celis est maître de conférences à l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, où elle assure des cours de morphologie et de syntaxe ainsi que des cours de traduction. Ses recherches portent sur la syntaxe de l’espagnol et notamment sur les constructions concessives et la catégorie des modes. Elle est l’auteur de plusieurs articles sur ces sujets et d’un ouvrage intitulé Syntaxe espagnole. La phrase simple et la phrase complexe. Sandrine Deloor est maître de conférences en linguistique hispanique à l’université de Cergy-Pontoise. Ses recherches portent sur les particules aspectuelles (esp. ya, todavía ; fr. déjà), les opérateurs sémantico-pragmatiques (fr. et encore, comme quoi, (et) dire que, autant dire (que)), la présupposition et l’épistémologie de la sémantique. Yekaterina García-Márkina est maître de conférences en linguistique hispanique à l’université de Tours depuis 2015. Ses recherches portent sur les constructions attributives dans une perspective variationniste. Elle est titulaire d’un doctorat en sciences du langage par l’université Sorbonne Nouvelle- Paris 3. Sonia Gómez-Jordana est maître de conférences à l’université Complutense de Madrid. Ses recherches portent principalement sur l’étude contrastive et diachronique des marqueurs du discours ainsi que sur la parémiologie. Elle enseigne la linguistique textuelle et énonciative au niveau de la licence et du master dans le Département de français de l’université Complutense. Marta López Izquierdo est maître de conférences en linguistique hispanique à l’université Paris 8. Elle s’intéresse à la linguistique historique de l’espagnol dans une perspective comparative romane et a consacré divers travaux à l’étude de la variation linguistique et textuelle en espagnol. Parmi ses dernières publications figurent le volume El orden de palabras en español y otras lenguas ibero rrománicas (2015) et le numéro thématique sur La lengua de la historia. Variaciones en la escritura del discurso historiográfico , RILI, 29, XV (1), 2017. David Macías Barrés est maître de conférences en linguistique hispanique à l’université Jean Moulin Lyon 3. Ses travaux de recherche portent, entre autres, sur l’étude des “faits de langue” de la grammaire hispanique qui posent des problèmes d’acquisition chez les apprenants francophones. Ces analyses théoriques sont ensuite appliquées notamment aux domaines de la traduction et de l’enseignement. Carlos Meléndez Quero est maître de conférences à l’université de Lorraine en section 14e (Espagnol) depuis 2010. Il a également travaillé en tant que personnel enseignant et chercheur à l’université de Saragosse (2003-2006), maître de langue à l’université Paris IV (2007-2009) et ATER à l’université de Lille 3 (2009-2010). Il est titulaire d’un doctorat européen en langue espagnole par l’université de Saragosse (Département de linguistique générale et hispanique). Axelle Vatrican est maître de conférences à l’université de Toulon. Elle travaille sur le Temps, l’Aspect et la Modalité en espagnol. Auteur de l’ouvrage El Condicional en español, aux éditions Arco/Libros, Cuadernos de lengua española (2016), elle a publié de nombreux travaux sur les verbes modaux, les périphrases en espagnol et le conditionnel en espagnol. Elle a dispensé des conférences en Espagne (U. Murcia, U. Barcelona, Madrid-UCM), aux États-Unis (Indiana) et en Finlande (U. Tampere). Élodie Weber est maître de conférences en linguistique hispanique à l’université de Paris 4-Sorbonne. Ses recherches, initialement centrées sur la morphosyntaxe des langues romanes, en particulier sur le sémantisme et la syntaxe de verbes espagnols et français, se sont étendues au champ de la traductologie qui, dans divers articles et communications, est mise en lien avec les enseignements de la linguistique. Avant-propos L’originalité de cet ouvrage est de fournir à la fois une vraie démarche contrastive, traductologique et didactique. Contrastive parce que chacun des neuf chapitres qui le constituent se donne comme objectif d’aborder un aspect linguistique essentiel de l’espagnol. Quoique les deux langues ici étudiées, l’espagnol et le français, appartiennent à la même famille et qu’un étudiant (novice) pourrait croire à tort qu’il y aurait peu de points où les deux langues diffèrent dans leur fonctionnement, un(e) chercheur/euse chevronné(e) et un enseignant(e) rompu(e), comme c’est le cas des auteurs de cet ouvrage, se rend vite compte qu’il faut aller au-delà de la superficie (trompeuse) et qu’il faut creuser chez des grammairiens (normatifs ou descriptifs) et chez des théoriciens pour trouver des réponses aux questions posées dans une analyse contrastive. En effet, une analyse contrastive observe et compare soigneusement les deux systèmes afin d’en décrire et si possible expliquer les différences. Traductologique dans le sens où la traduction en tant que pratique réflexible est la systématisation des phénomènes observables. Proposer pour chacun des points objet d’étude une possible traduction argumentée va bien au-delà de ce qui est proposé d’un certain nombre d’ouvrages dans lesquels on trouve certes de traductions, qu’elles soient en thème ou en version, mais pas de véritable démarche contrastive suivie d’une réflexion scientifique de la traduction proposée et justifiée. En effet, un des buts recherchés par les auteurs est d’offrir des éléments de traduction capables de rendre compte des différents phénomènes analysés. Dans la tradition académique française la traduction est conçue comme une méthode d’apprentissage. Ce dernier point nous amène à la didactique. Didactique car la démarche mise en place vise des propositions concrètes pour aider les candidats aux concours de l’enseignement secondaire (et les préparateurs) dans ces « figures imposées » que sont la traduction (version et thème) et le choix de traduction. Démarche didactique car le chapitre est accompagné d’un sujet et de son corrigé. Dans ce dernier, on contextualise, on identifie le phénomène à analyser, on problématise, on rappelle la structure à expliquer (le fonctionnement du système), on propose une traduction et enfin on la justifie. Le temps de la problématisation étant fondamentale afin d’éviter la dispersion. Elle est donc essentielle pour cerner très précisément ce qu’on veut développer, réfléchir aux possibles traductions (en écartant celles qui sont impossibles ou qui feraient des contre-sens), en choisir une et démontrer chemin faisant qu’on maîtrise à la fois la grammaire de l’espagnol, qu’on est capable d’utiliser le métalangage adéquat grâce au glossaire qui accompagne chaque chapitre, et, enfin, qu’on maîtrise la grammaire du français. Il ne s’agit en aucun cas d’exercices structuraux d’application. Si bien les neuf contributions n’abordent pas toutes les interrogations qu’un candidat peut se poser quand il souhaite traduire du français à l’espagnol ou de l’espagnol au français (aucun ouvrage n’est exhaustif), les trois parties essaient de répondre aux questions qu’on pourrait qualifier des « classiques » mais, qui ne le sont pas, et à d’autres qui auraient pu passer inaperçues par l’apprenant. Les problématiques abordées sont essentielles aussi bien pour connaître de manière plus approfondie certains aspects de la langue espagnole, mais aussi pour observer pourquoi les deux langues romanes fonctionnent de manière différente, ou ont des nuances que seul l’œil attentif d’un(e) chercheur/euse chevronné(e) met en évidence. Un autre point qui mérite d’être souligné est celui des approches théoriques sur lesquelles l’argumentation est développée dans chaque contribution. En effet, il n’y a pas qu’une théorie qui puisse expliquer tel ou tel point, mais des modèles et des approches qui essaient d’en rendre compte. On aborde à la fois la syntaxe, la sémantique et la pragmatique pour mieux rendre compte de chaque structure. Comme tout bon ouvrage en linguistique, en traductologie ou en didactique, il apporte des réponses scientifiques aux problématiques traitées, mais il ouvre, et là c’est encore un mérite, d’autres interrogations qui, quant à elles, ouvrent de nouvelles voies à d’autres recherches menées avec des outils théoriques différents et des appareils critiques diversifiés. Mercè Pujol Berché Professeure à l’université de Paris X-Nanterre Préface Aura-t-on assez reproché aux grammaires de l’espagnol produites en France leur tropisme indécrottablement traductif ? Le discours de la linguistique contemporaine s’est longtemps complu à regretter les faiblesses épistémiques de leur surdétermination francogène ainsi que leur incapacité à penser l’espagnol autrement que du point de vue pour le moins daté, en effet, de l’enseignement des langues vivantes par la traduction de textes écrits. Que reste-t-il uploads/Litterature/ l-x27-epreuve-de-traduction-capes-et-agregation-d-x27-espagnol.pdf

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