La Fontaine et la fable La Fontaine, vie — debuts au theatre, Fouquet devient s

La Fontaine et la fable La Fontaine, vie — debuts au theatre, Fouquet devient son mecene a qui il dedie le poeme Adonis. Il ecrit des poemes de circonstance. Il ecrit Relations du voyage en Limousin en exil, puis il publie ses Contes et ses Fables, les premiers plus legers, les secondes plus serieuses. Il a ecrit un petit roman en prose Les amours de Psyche, Recueil de poesies chretiennes et diverses a la demande du Port-Royal. Petite comedie Clymene, poeme de la captivite de Saint Malc et Nouveaux Contes, saisis par la police. Il ecrit des pieces de theatre, livrets d’opera, poeme scientifique — Poeme du Quinquina. L’originalite et la nouveaute sont venues des Anciens (Epitre a Huet) ou il essai d’apaiser la querelle. La Fontaine, debuts — il trouve le genre heroique le plus beau, il ecrit Adonis qui est le melange de l’epopee et de la pastorale. Adonis est aime de Venus, tue dans la chasse. Le mouvement, les couleurs, les images etc. se melent, la description est egalement merveilleuse que la narration. Le vers et fluide et musical. Spontaneite avec la fin pathetique. C’est un poeme d’apprentissage. Les tonalites sont melees, versification naturelle qui coule, usage mesure de l’epique, art du dialogue, des narrations, description, expression des emotions. Poeme de la captivite de Saint Malc — heroisme, petite epopee. Hermite captive des Arabes qui vit en tant que berger avec la jeune captive arrachee de son mari et qui decide de lui rester fidele. Mariage force, evasion — heroisme interieur, athmosphere biblique et non pas paienne. La Fontaine assemble plusieurs univers pour creer un espace identifiable et inconnu. Le poeme de Quinquina — le heros est le medicament de fievre, reflexions morales et philosophiques. Le songe de Vaux — commande par Fouquet — personnages allegoriques, muses, arts etc. Contes — Nouvelles en vers tirees de Boccace et de l’Arioste que Boileau defendra dans sa Dissertation sur Joconde. Transport des contes de tradition licencieuse en vers et ainsi faire passer les grivoiserie avec finesse. Les themes sont les memes : femme est le sujet ou l’objet principal. Maris inquiets, jaloux, cocus, princes deguises, ermit saisi par le desir, diable naif etc. Les situations sont agreables ou desagreables juste pour le plaisir du lecteur des surprises et des stratagemes. L’action semble se developper dans un ailleurs indifferent et intemporel, situations invraisemblable et a part les remontrances morales, La Fontaine defendra les droits de la gaite et du divertissement. Il est important de trouver la mesure de raconter avec finesse. Style des contes est naturel et souple avec des vers irreguliers ou avec des ver reguliers et avec du vieux langage rappelant les contes medievaux. Il faut conter pour conter et la joie de la reecriture se trouve dans la recherche de quelque nouvel embelissement. Il faut du piquant et agreable si l’on veut toucher. Il y existe aussi une diversite des style qui passent de l’epique au lyrique et satirique dans ceraines parodies de style. Les idees spontanees et peu controlees et les petites irregularites de syntaxe et versification sont volontaires et donne l’impression du naturel. Il emprunte le style a Marot et Voiture. Virtuose de l’allusion, La Fontaine suggere seulement et les a decouvrir au lecteur, il pense tout dire derriere un voile et cest cela le plaisir des contes. Dans les Nouveaux Contes, il y a une voix personnelle d’un auteur qui livre ses sentiments et ses pensees. Fables — le plus humble des genres, il renouvelle ses fonctions et ses formes et tonalites et en fait une subtile poesie en composant l’oeuvre le plus fine du siecle. La fable (apologue) a l’epoque d’Esope etait un court recit, agremente de dialogue qui sert a illustrer une morale. Les personnages pour la plupart sont des animaux — les Anciens savaient retrouver des vraisemblances avec les caracteres humains. Le recit en tire une morale pratique fondee sur le bon sens. Avec Phedre, la fable devient poesie — seduire pour convaincre. Le recit est soigne et l’elegance est cherchee dans la brievete. La source sert de reference et le lecteur ressent avec plaisir les effets de la transformation. La Fontaine cherche a delecter son auteur. Il recompose, il assemble le plus marquant d’une histoire, il l’enrichit de developpements, de detours, de digressions. La fable semble reevoquer un passe lointain ou toute la nature, les arbres, les animaux parlaient et possedaient la meme ame. La Fontaine emprunte aux auteurs indien — Pilpay, parle des vizirs et des sultans. Les fables representent un monde reconnaissable, pays imaginaire et poetique, vivant de sa propre vie. Les animaux parlent et agissent comme des hommes et La Fontaine savait retenir une action ou un trait de caractere marquant qui rappelle celui des hommes. Ce comportement est a l’image de celui des humains dont les moeurs sont observees, habitudes et defauts. On y trouve des gens de pouvoir et de la cour, le clerge, les seigneurs du village, juges, medecin etc. La cour est presentee comme un monde de parasites, le renard comme lecourtisan parfait qui flatte toujours le roi et prend son parti. Les riches exploitent les paysans et La Fontaine se montre comme un auteur qui a le plus epuise de la vie contemporaine pour en donner un tableau represenratif des moeurs de l’epoque. C’est une comedie a cent actes divers. Ressemble aux contes avec les allusions, les detours etc. Les fables sont des formes differentes — conte, petite epopee, petite oeuvre dramatique. L’evolution de la fable — forme esopique, ton d’elegie ou forme d’un epitre, plus longues. L’art d’attenuation renforce l’effet poetique. Les motifs qu’on y trouve, jungle sans pitie des animaux-hommes, des egards rudes, on diraient qu’il s’agit d’un realisme frappant aussi que la langue familiere, concrete, des gens simples, pleine d’expressions populaires. Le style cherche a celer les representations brutales derriere un voile filtrant en se servant de la litote, euphemisme, allusion et suggestion. On ressent la presence du narrateur, l’aisance et la legerte et spontaneite avec lesquelles le fabiste depose une impression du naturel. Cette souplesse et facilite rend la fable aussi apte a exprimer des idees sur des problemes philosophiques contemporains, avec le second livre des Fable qui evoluent vers le lyrisme personnel. Le role didactique n’est plus au premier plan. Mais les adultes aussi comprennent le poids de la vie et de la culture et se trouvent delectes. La Fontaine cherche sans cesse un meilleur style qui permet des alliances subtiles. Il voulait trouver un equilibre entre le serieux et l’enjoue, la consideration pour son temps et l’ecoute des echos interieurs. La fable peut etre implicite. Au XVII il s’agit d’eviter la censure et ainsi on raille et critique les animaux qui sont l’intermediaire qui permet de denoncer les injustices de la societe et de maniere satirique, les defauts des humains. Le but de La Fontaine etait surtout de plaire — meler l’utile et l’agreable. Les personnages : le bestiaire des fables — animaux qui representent chacun un trait de caractere humain et se montrent sous le role d’agresseur ou de victime. Les humains apparaissent dans des classes et metiers differents. Le personnage du roi, explicitement evoque ou cache sous son double — le lion, montre l’interet de La Fontaine pour les questions politiques de son epoque. Les vegetaux participent a l’action et prennent souvent la parole. Les personnages mythologique rappellent aussi le monde irreel des fables. uploads/Litterature/ la-fontaine-et-la-fable.pdf

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