Vendredi 9 septembre 2005 La Légende d'Hiram(1810) David, roi d'Israël, ayant f

Vendredi 9 septembre 2005 La Légende d'Hiram(1810) David, roi d'Israël, ayant formé le projet d'élever un temple à l'Éternel, amassa, pour cet effet, d'immenses trésors..... Mais ce roi ayant quitté les sentiers de la vertu, et s'étant rendu indigne de la protection du grand Architecte, la gloire d'élever un temple au maître de l'Univers, fut donné à son fils Salomon. Avant de commencer ce grand édifice, Salomon en fit part au roi de Tyr, son voisin, son ami et son allié, qui lui envoya Hiram, architecte célèbre. Salomon ayant reconnu les vertus et les grands talens d'Hiram, le distingua bientôt par les postes les plus éminens , et lui confia la direction des ouvriers et le soin de dresser les plans. Les travaux étaient immenses, et le nombre des ouvriers nécessaires leur étant proportionné, il avait fallu les distribuer en plusieurs classes, et leur affecter un salaire proportionné à leurs talens. Ces classes furent divisées en apprentis, en compagnons et en maîtres. Chacun de ces grades avait des signes et des mots pour se faire reconnaître, et recevoir le salaire de leur ouvrage et de leur peine. Les app.·. s'assemblaient à la colonne B; les compagnons à la colonne J, et les maîtres dans la chambre du milieu. Quinze compagnon voyant le temps presque fini, et qu'ils n'avaient pu obtenir les mots de maîtres, parce que leur temps n'était pas encore expiré, convinrent de les obtenir par force du R.·. Hiram, à la première occasion, afin de passer pour maîtres dans d'autres pays, et en recevoir la paie . Douze de ces compagnons se rétractèrent, les trois autres, nommés Jubelas, Jubelos et Jubelum, s'obstinèrent dans leur dessein. Ces trois compagnons sachant qu'Hiram allait tous les jours à midi faire sa prière dans le temple, pendant que les ouvriers se reposaient, furent se placer à chacune des portes. Jubelas, à la porte du sud. Jubelos, à celle de l'ouest. Jubelum, à celle de l'est. Là, attendant le moment où Hiram se présenterait pour sortir. Hiram dirigea d'abord ses pas vers la porte du sud, où Jubelas lui demanda le mot de maître; à quoi il répondit qu'il ne devait pas le recevoir de cette manière, qu'il fallait attendre avec patience que son temps fût fini; qu'au surplus il ne pouvait le donner seul, qu'il devait être accompagné des rois d'Israël et de Tyr, aux termes de son serment, de ne le donner qu'avec eux assemblé. Jubelas, peu satisfait de cette réponse, lui donna un coup de règle de 24 pouces, au travers de la gorge. Le très-respectable maître Hiram s'enfuit à la porte de l'ouest, où il trouva Jubelos qui lui fit la même demande, et sur son refus, ce deuxième lui porta un coup violent avec une équerre dont il était armé. Hiram, ébranlé du coup, rappela ses forces, et se sauva à la porte de l'est: mais il y trouva Jubelum, qui lui fit la même demande que les deux autres, et qui, sur son refus, lui asséna un si terrible coup de maillet sur le front, qu'il l'étendit mort à ses pieds. Les trois assassins s'étant rejoints, ils se demandèrent réciproquement la parole de maître; mais voyant qu'ils n'avaient pu l'obtenir, et désespérés d'avoir commis un crime sans utilité, ils ne songèrent plus qu'à en dérober la connaissance. À cet effet, ils enlevèrent le corps d'Hiram, et le cachèrent sous des décombres, et dans la nuit ils le portèrent hors de Jérusalem, sur une montagne, et l'enterrèrent. Le R.·. maître Hiram ne paraissant plus aux travaux comme à son ordinaire, Salomon fit faire les plus exactes recherches, mais inutilement. Lorsque les douze compagnons qui s'étaient rétractés, soupçonnèrent la vérité, ils se réunirent, et résolurent entr'eux d'aller trouver Salomon, avec des gants blancs, comme le témoignage de leur innocence, et l'informèrent de ce qui s'était passé. Salomon envoya ces douze compagnons à la recherche de leur maître Hiram, leur ordonna, dans le cas où ils le trouveraient, de chercher sur lui la parole de maître, et leur observant que s'ils ne pouvaient pas la retrouver, elle était perdue, attendu qu'il n'y avait que trois personnes qui la connussent, et qu'elle ne pouvait être donnée que par ces trois personnes réunies, dont Hiram faisait partie. Il leur observa, en supposant qu'il fût mort, que pour l'avenir le premier signe et le premier mot qui seraient fait et prononcé en retrouvant et en exhumant le corps de ce R.·. maître, seraient substitués aux anciens signe et mot de maître. Ces compagnons ayant la promesse de Salomon d'être récompensés par la maîtrise, s'ils parvenaient au but de leur recherche, partirent, et se divisèrent en quatre bandes. Trois allèrent vers le nord, trois au sud, trois à l'ouest et trois à l'est. Une de ces quatre bandes descendit la rivière de Joppa: un d'eux s'étant reposé à côté d'une roche, il entendit de terribles lamentations par l'ouverture du rocher. Prêtant l'oreille, il entendit une voix qui disait: Oh! que j'eusse eu plutôt la gorge coupée, la langue arrachée jusqu'à la racine, et que j'eusse été enterré dans les sables de la mer à la basse marée et à une encablure de distance du rivage où la mer flue et reflue deux fois par jour, plutôt que d'avoir été complice de la mort de notre regretté maître Hiram! Oh! dit un autre, que mon coeur ait été arraché de mon sein, et jeté pour servir de proie aux vautours, plutôt que d'avoir été complice de la mort d'un aussi bon maître! Mais, hélas! dit Jubelum: Je l'ai frappé plus fort que vous deux, puisque c'est moi qui l'ai tué! Que j'eusse eu mon corps séparé en deux, une partie au midi, une autre au nord, et mes entrailles réduites en cendres et jetées aux quatre vents, plutôt que d'avoir été le meurtrier de notre respectable maître Hiram! Ce compagnon, après avoir entendu ces plaintes lamentables, appela les deux autres compagnons; ils convinrent entre eux d'entrer dans l'ouverture du rocher, de se saisir des ouvriers, et de les transporter devant le roi Salomon; ce qu'ils exécutèrent. Ces meurtriers avouèrent à Salomon ce qui s'était passé et le crime qu'ils avaient commis, et témoignèrent le désir de ne pas survivre à leur forfait. En conséquence, Salomon ordonna que leur propre sentence fût exécutée, puisqu'ils avaient désigné eux-mêmes le genre de leur mort, et ordonna qu'il fût fait ainsi: Jubelas eut la gorge coupée. Jubelos eut le coeur arraché. Jubelum eut le corps coupé en deux parties, l'une fut jetée au nord, l'autre au midi. Salomon ayant ainsi vengé la mort du R.·. maître Hiram-Abif renvoya les mêmes compagnons pour remplir leur première mission. Ces douze compagnons partirent une seconde fois, et voyagèrent pendant cinq jours sans rien trouver. Ces compagnons ayant rendu compte à Salomon de l'inutilité de leur recherche, il ordonna à neuf maîtres de faire une seconde recherche. Ceux-ci furent sur le mont Liban, et le deuxième jour, l'un d'eux, excessivement fatigué, voulut se reposer sur un petit monticule. Là, il aperçut des branches d'arbres nouvellement coupées et plantées dans la terre. Il les arracha, et vit par-là que la terre avait été fraîchement remuée. Après avoir sondé la fouille dans ses trois dimensions, largeur, longueur et profondeur, il appela ses camarades, et leur fit part de sa découverte. Ensuite ils se mirent à ôter la terre avec beaucoup de précaution, et parvinrent à trouver ainsi le corps de notre R.·. maître Hiram, qui avait été assassiné; mais n'osant, par respect, pousser leur recherche plus loin, ils recouvrirent la fosse; et pour reconnaître le lieu, ils coupèrent une branche d'acacia, qu'ils plantèrent dessus, et se retirèrent vers Salomon, auquel ils firent leur rapport. Salomon, pénétré de la plus vive douleur, jugea que ce ne pouvait être effectivement que son grand architecte Hiram. Il leur ordonna d'aller faire l'exhumation du corps, et de le rapporter à Jérusalem. Ces anciens maîtres se revêtirent de leur tablier et de gants blancs. Rendus au mont Liban, le deuxième jour, ils firent la levée du corps. LA LÉGENDE D'HIRAM La légende d'Hiram Les origines de la légende, sa signification, la suite de la légende, le grade de Royal Arche, Conférence de Roger Dachez, suivie de la légende des trois mages qui ont visité la grande voûte et découvert le centre de l'idée - légende profondément ésotérique, qui constitue la trame du rituel du grade de Royal Arch Salomon, Hiram, Zorobabel, n’ont ni construit, ni rebâti le Temple … Ils nous ont légué son modèle, caché sous une image. Ils nous indiquent le chemin vers la Cité Idéale où il s’élèvera, dans l’harmonie. Suite à la publication sur le web d'une version amputée d'une partie importante du texte original des trois propos de ce blog Le Tour de France - La légende d'Hiram - La suite de la Légende, nous rééditons le texte intégral dans sa version originale. Le Tour de France Chaque mois de juillet, le "Tour de France" ressuscite la grande fête du vélo. Il peut être vu uploads/Litterature/ la-legende-d-x27-hiram-1810.pdf

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