ILS ONT AIMÉ LA MÉTHODE BULLET JOURNAL « La Méthode Bullet Journal est une des
ILS ONT AIMÉ LA MÉTHODE BULLET JOURNAL « La Méthode Bullet Journal est une des méthodes d’organisation les plus élégantes et les plus efficaces qu’il m’ait été donné d’essayer. Elle vous aidera non seulement à mieux vous organiser, mais aussi à devenir une meilleure personne. Je recommande chaudement ce livre – et la méthode qu’il expose – à quiconque cherche à mieux profiter de la vie. » Cal Newport, auteur de Deep Work, retrouver la concentration dans un monde de distractions. « Que vous soyez déjà expert dans l’art de noircir les pages d’un carnet ou que vous ayez toujours eu envie d’en savoir plus sur les bénéfices à en tirer, La Méthode Bullet Journal fait toute la lumière sur le pouvoir d’une vie couchée sur le papier. Elle transformera sans nul doute la vôtre, plus profondément que vous ne pouvez l’imaginer. » Hal Elrod, auteur de Miracle Morning, offrez-vous un supplément de vie ! « Ryder a formidablement réussi à partager sa méthode à la fois globale et concrète qui donne les clefs pour se lancer dans cette puissante pratique qu’est l’externalisation de la pensée – quel que soit son objet ! Excellent traité doublé d’un mode d’emploi, La Méthode Bullet Journal nous aide à libérer et à gouverner notre conscience, nous fournissant au passage un tas d’astuces bien utiles pour jouer à ce jeu merveilleux qu’est la vie. » David Allen, auteur de S’organiser pour réussir. À mes parents pour à peu près tout À la communauté du Bullet Journal pour son audace Merci, Ryder Ne remettons rien au lendemain ; soyons tous les jours quittes envers la vie […] Qui sut chaque jour mettre à sa vie la dernière main n’est point à court de temps. SÉNÈQUE, Lettres à Lucilius I LA PRÉPARATION L INTRODUCTION e colis mystère est arrivé sans crier gare. Plus étrange encore, l’écriture reconnaissable entre mille de ma mère ornait l’étiquette de ses petites majuscules. Un cadeau surprise, sans raison ni occasion particulières ? Peu probable. À l’intérieur, j’ai découvert un assortiment disparate de vieux cahiers en piteux état. Perplexe, j’ai saisi le premier qui m’est tombé sous la main par un coin de sa couverture orange fluo, toute gondolée et couverte de graffitis. Une multitude d’illustrations rudimentaires, sorties de l’imagination d’un enfant, constellaient ses pages. Robots et monstres. Scènes de combat. Dialogues et légendes bourrés de fautes d’orthographe. Toutes sortes de… Un frisson m’a parcouru l’échine : c’était mes cahiers ! J’ai pris une profonde inspiration et je me suis plongé dans le contenu du carton. C’était plus qu’une simple bouffée de nostalgie. C’était comme se remettre dans la peau d’un moi que le temps avait presque effacé de ma mémoire. Une feuille pliée s’est échappée des pages d’un autre cahier que je venais d’ouvrir. Je l’ai dépliée, mû par la curiosité, et mes yeux se sont posés sur une caricature d’homme en colère. Il hurlait si fort que les yeux lui sortaient des orbites et la langue de sa bouche. Deux mots étaient inscrits sur la feuille. L’un, tout petit et timidement niché dans un coin, révélait l’identité du type furibond : un de mes anciens professeurs. L’autre, écrit en caractères larges et irréguliers, désignait l’objet de sa rage : moi. Mes problèmes scolaires ont commencé tôt, dès l’école primaire, avec des notes catastrophiques, des enseignants à bout de nerfs et des professeurs particuliers résignés. Mes résultats étaient tellement inquiétants que j’ai passé une bonne partie de mes vacances d’été à suivre des cours de rattrapage ou dans des cabinets de psychologues. On a fini par me diagnostiquer un trouble du déficit de l’attention. C’était les années 1980, une époque où la coupe mulet suscitait davantage d’intérêt que ma pathologie. Les solutions proposées étaient rares, et celles qui n’étaient pas trop complexes pour être vraiment utiles n’étaient pas adaptées à mon cas. Elles ne faisaient que mettre du sel sur la plaie. Rien ne fonctionnait de la façon dont mon cerveau fonctionnait, et la plupart du temps je ne pouvais compter que sur moi-même pour m’en sortir. Le grand fautif était mon manque manifeste de concentration, ou plus exactement mon incapacité à canaliser mon attention sur un seul sujet. J’étais capable de concentration, mais le défi consistait à focaliser mes efforts sur le bon objet et au bon moment ; être à cent pour cent à ce que je faisais. Il suffisait d’un rien pour que mes pensées dérivent, irrésistiblement attirées par les sirènes de la première distraction venue. Au fur et à mesure que je m’éparpillais, les choses à faire s’accumulaient jusqu’à ce que je me sente submergé. Mes notes s’en ressentaient. À force de vivre ça jour après jour, je me suis fait malmener par un cousin (pas si éloigné que ça) de la peur : le doute de soi. Et peu de chose vous déconcentre autant que les histoires tissées par nos peurs. J’admirais les bons élèves, avec leur attention sans faille et leurs cahiers minutieusement remplis de notes. Quel était leur secret ? J’ai éprouvé une fascination grandissante pour les notions d’ordre et de discipline, des qualités qui me semblaient aussi admirables que lointaines. Je me suis efforcé d’en percer les mystères en organisant pas à pas mon chaos à l’aide de petites astuces conçues pour s’adapter à ma façon de penser. Au prix de beaucoup d’essais et d’autant d’erreurs, j’ai graduellement mis sur pied un système qui fonctionnait et tenait tout entier dans les pages d’un bon vieux carnet. C’était à mi-chemin entre l’agenda, le journal intime, le bloc-notes, le pense-bête et le carnet à dessin. Ça m’a fourni un outil à la fois flexible et intuitif pour hiérarchiser mes idées. Petit à petit, je suis devenu moins distrait, moins accablé par le poids de mes pensées, et bien plus productif. Surtout, j’ai compris que j’étais capable d’y arriver ! Lentement mais sûrement, la chape de plomb du doute de soi a commencé à s’alléger. En 2007, je travaillais en tant que graphiste web pour une grande marque de mode dont le siège était niché au cœur de Manhattan, parmi les néons de Times Square. J’avais trouvé ce boulot grâce à une amie qui bossait là, et qui avait par ailleurs le plus grand mal à organiser son mariage. Son bureau disparaissait sous une épaisse couche de feuilles volantes, de Post-it et de bloc-notes. On aurait dit un de ces repaires de psychopathe qu’on voit dans les séries policières. Cela faisait déjà un moment que je cherchais un moyen de la remercier de m’avoir trouvé ce travail lorsqu’un jour, alors que je l’observais une fois de plus sonder le désordre de son bureau à la recherche d’une note qui jouait à cache-cache, je lui ai proposé à brûle-pourpoint de lui montrer la façon dont j’utilisais mon carnet. Elle s’est tournée vers moi, haussant un sourcil intrigué. Puis, à ma grande surprise – mâtinée de panique –, elle a accepté ma proposition. Aïe… Dans quoi m’étais-je fourré ? Partager mon carnet était comme offrir à quelqu’un une vue imprenable sur l’intérieur de mon crâne, ce qui, eh bien… Bref. Quelques jours plus tard, nous sommes allés boire un café en sortant du travail. Mes explications maladroites ont pris un bon moment. Révéler la façon dont j’organisais mes pensées m’a plongé dans un profond sentiment de vulnérabilité. Les symboles, les techniques, les gabarits , les cycles, les listes… Pour moi, c’était autant de béquilles inventées pour soutenir un cerveau défectueux. J’ai évité de croiser son regard pendant toute la durée de mon exposé. Quand j’ai enfin osé lever les yeux, son expression perplexe a confirmé mes craintes. Mais au terme d’un insoutenable suspens, elle a prononcé ces mots : « Il faut que tu partages ça avec d’autres personnes. » Après cette première présentation teintée de malaise, beaucoup d’autres encouragements furent nécessaires pour me convaincre de divulguer ma méthode. Mais, au fil du temps, je me suis surpris à 1*1 répondre aux questions de graphistes, de développeurs, de chefs de projet ou encore de comptables qui m’interrogeaient sur ce carnet dont je ne me séparais jamais. Certains me demandaient conseil pour organiser leur quotidien et je leur ai montré comment ma méthode pouvait les aider à consigner rapidement tâches, notes et événements à venir. D’autres voulaient se fixer des objectifs et je leur ai montré comment ma méthode pouvait les aider à se projeter dans l’avenir et à élaborer des plans d’action. D’autres encore trouvaient simplement qu’ils se dispersaient trop et je leur ai montré comment réunir soigneusement l’ensemble de leurs notes et projets dans un seul et unique carnet. L’idée que ces solutions esquissées au fil des ans puissent s’appliquer à un si large éventail de problématiques ne m’était jamais venue à l’esprit. Si quelqu’un avait un besoin spécifique, il était simple d’adapter une de mes techniques d’organisation pour y faire face. J’ai fini par me demander si partager les remèdes que j’avais conçus pour répondre aux défis organisationnels communs pouvait permettre à d’autres d’éviter, ou au uploads/Litterature/ la-methode-bullet-journal-ryder-carroll-pdf.pdf
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- Publié le Nov 24, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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