LA MORT PHYSIQUE DE JESUS UNE ETUDE SCIENTIFIQUE MEDICALE par William D. Edward

LA MORT PHYSIQUE DE JESUS UNE ETUDE SCIENTIFIQUE MEDICALE par William D. Edwards, M.D. Wesley J. Gabel, M.Div. Floyd E. Hosmer, M.S., A.M.I. Edition technique par le Rév. George F. Sharp, m.d. Traduit d’Allemand par Jacquinot Punga Au début de ces pages offertes à votre méditation, et qui apportent des renseignements précis, sur l'incommensurable douleur de la Passion de Notre Seigneur, d'après cette étude scientifique médicale publiée dans le journal médical le plus sérieux au monde, je me suis posé ces questions : Chaque jour, il nous est accordé 1440 minutes de vie. Combien de ces minutes me servent à louer mon Créateur ? Est-ce que je pense à Celui qui est venu me sauver, ses souffrances auxquelles aucun être humain ne pourra jamais subir, en raison de la nature divine qu'Il incarnait. Vous pourrez lire en deuxième partie, comment la seule vue d'un crucifix a opéré une très grande conversion, celle du grand rabbin de Rome. Nous sommes dans cette époque où les grands cerveaux de notre planète se tournent vers la Lumière qui émane de l'arbre de la Croix. Ravivons notre foi, redonnons du souffle à notre jeunesse afin que notre vie devienne une véritable montée vers la Pâque éternelle, et qu'elle se prolonge en adoration et en actions de grâces tous les jours de notre vie. « 'Cette étude à la lumière des découvertes de la médecine moderne, des aspects de la Passion et de la Mort de Notre Seigneur, est parue pour la première fois, dans le numéro du mois de Mars 1986 de la très importante revue du JOURNAL of the American Médical Association. Nous en publions à nouveau des extraits, en raison de la mise à jour des souffrances physiques si abominables que le Seigneur JESUS a endurées par amour pour nous et de la matière que cet article nous fournit pour alimenter notre méditation. » L'importance du Seigneur Jésus en tant que personnage historique et l'ensemble de ses souffrances et des controverses associées à sa mort, nous ont stimulés à examiner d'une façon interdisciplinaire tout ce qui entoure la crucifixion du Seigneur Jésus-Christ. En conséquence, notre intention n'est pas de présenter un traité de psychologie, mais un exposé exact, médical, scientifique et historique de la mort physique de notre Seigneur JESUS CHRIST. SOURCE Pour cette étude, la matière de base est tirée d'écrits historiques, soit d'auteurs chrétiens anciens, d'écrits d'historiens modernes et de recherches scientifiques. Employant la méthode historique légale d'une enquête scientifique, les chercheurs ont établi avec rigueur la fiabilité et la justesse des anciens manuscrits. Les descriptions les plus élaborées et détaillées de la vie et de la mort de Jésus se trouvent dans les évangiles de Mathieu, Marc et Jean, tirées du Nouveau Testament. Les 23 autres Livres du Nouveau Testament supportent, mais ne développent pas les détails déjà notés dans les évangiles. Des auteurs contemporains Chrétiens, Juifs et Romains fournissent un aperçu supplémentaire au sujet des systèmes légaux tant des Juifs que des Romains de l'époque et des détails sur la flagellation et sur la crucifixion. Sénèque, Plutarque, Tite-Live et autres auteurs ont tous décrit les pratiques de la crucifixion dans leurs écrits. La crucifixion de Jésus est mentionnée et décrite bien spécifiquement par les historiens Romains : Corneille, Tacite, Pline le Jeune et Suétone, et par des historiens non Romains comme Tallus et Phlégon, par le satiriste Lucien de Somosata, par le talmud Juif, par l'historien juif Flavius Joseph. En dépit des récentes controverses, le « Suaire de Turin » est considéré par beaucoup comme étant le vrai tissu ayant servi à l'ensevelissement de Jésus et des études scientifiques tirées de ce tissu furent publiées concernant les aspects médicaux de Sa Mort, et apportent certaines conclusions de cette présomption. Ce Suaire de Turin confirme d'ailleurs les récentes découvertes archéologiques qui fournissent de l'information valable concernant la façon Romaine de faire mourir les condamnés par la crucifixion. Les interprétations des écrivains Modernes, basées sur une connaissance de la science et de la médecine qui n'étaient pas disponibles dans les premiers siècles, nous offrent aujourd'hui une vision plus complémentaire sur les mécanismes possibles de la mort de Jésus. Lorsque l'on fait l'analyse de l'ensemble de certains faits; le témoignage détaillé et étendu des contemporains chrétiens et opposants et leur acceptation universelle de Jésus en tant que vrai personnage historique, l'éthique des évangélistes et le peu de temps qui s'est écoulé entre les éléments et ce que l'on peut lire dans les manuscrits encore existants, et la confirmation des récits des évangiles par les découvertes archéologiques garantissent que les témoignages desquels une interprétation médicale peut être tirée sont fiables. GETHSEMANI Lorsque Jésus et ses disciples eurent observé les rites du repas de la Pâque dans une salle haute d'une demeure sise au sud-ouest de Jérusalem, ils se rendirent au Mont des Oliviers situé au nord-est de cette même ville. Aux environs de Gethsémani, dans un jardin, Jésus sachant apparemment que le moment de sa mort approchait, a souffert une profonde angoisse mentale, et comme le décrit Luc qui est médecin, " ...Et sa sueur devint comme de grosses gouttes de sang qui tombaient à terre." Quoique ceci soit un très rare phénomène, cette transpiration sanglante (hématidrose ou hémathidrose) peut être observée dans des états hautement émotionnels ou chez des personnes avec des troubles de saignement. Lorsqu'il y a hémorragie au niveau des glandes sudoripares, la peau devient excessivement fragile et délicate. La description donnée par Luc, supporte le diagnostic d'Hématidrose plutôt que de transpiration brune ou verte-jaune (encrine chromidrose) ou de suintements de sang venant des paumes des mains ou d'ailleurs (stigmatisation). Beaucoup d'efforts peuvent nous être épargnés si nous utilisons la littérature médicale. Bien que cela se produise très rarement, le phénomène d‘HEMATIDROSE, ou la sueur sanglante, est bien documenté Subissant un stress émotif intense, les minuscules capillaires dans les glandes de sueur de notre Seigneur ont pu se briser, mélangeant ainsi le sang à la sueur. Ce processus a pu provoquer une faiblesse marquée et un état de choc. LES PROCÈS JUIFS Peu après minuit, Jésus fut arrêté à Gethsémané par les Chefs de garde du Temple et les grands prêtres. Ils le lièrent et l'emmenèrent d'abord chez Anne qui après l'avoir interrogé, l'envoya lorsqu'il fit jour chez son gendre Caïphe alors chef du Sanhédrin. Durant cette nuit, Luc et les autres évangélistes rapportent alors la trahison de Pierre qui était allé se chauffer près du feu en raison du froid. Il est rapporté aussi que les gardes de Jésus le bafouaient et le maltraitaient. Après Lui avoir bandé les yeux, Lui crachèrent dessus et Le frappèrent au visage avec leurs poings. Peu après le lever du jour, supposément au Temple, Jésus fut jugé par le Sanhédrin religieux comprenant les Pharisiens et les Sadducéens, et fut de nouveau trouvé coupable de blasphème, un crime punissable de mort. LES PROCÈS ROMAINS Puisque la permission d'exécuter une personne devait venir des Romains qui gouvernaient le pays à ce moment-là, Jésus fut emmené très tôt le matin par les gardes du Temple vers le Prétoire de la Forteresse Antonia, la résidence et le siège du gouvernement de Ponce Pilate, procurateur de la Judée. Toutefois, Jésus fut présenté à Pilate non pas en tant que "blasphémateur", mais plutôt en tant que roi, nommé par lui-même qui serait capable de miner l'autorité Romaine. Pilate ne retint pas l'accusation contre Jésus et l'envoya à Hérode Antipas, le Tétrarque de Judée. De la même façon, Hérode ne retint aucune accusation officielle et retourna Jésus à Pilate. De nouveau, Pilate ne peut trouver aucun fondement légal pouvant incriminer jésus, mais la populace excitée par les chefs des prêtres, exigeait la crucifixion de jésus avec persistance. Finalement, Pilate après avoir fait flagelle jésus, accéda à leur demande et le leur livra pour qu'ils le crucifient. LA SANTÉ DE JÉSUS Les rigueurs du ministère de Jésus (entre autres, les expéditions à pied à travers la Palestine) ne laissent pas supposer qu'il ait eu aucune maladie sérieuse, ni qu'il ait été de frêle constitution physique. En conséquence, il est raisonnable de présumer que Jésus était en bonne condition physique avant sa marche vers Gethsémané. Toutefois, durant les 12 heures, entre 21h00 jeudi et 9h00 du matin vendredi, le Christ avait souffert une grande tension émotionnelle (comme en témoigne la sueur de sang, l'abandon de ses amis intimes et une raclée physique qui Lui a été infligée après le premier procès Juif. Aussi, dans le cadre traumatisant de cette nuit de tortures, Il a dû marcher plus de 4 km pour aller et revenir de l'emplacement des divers procès. Les facteurs physiques et émotifs peuvent avoir rendu Jésus plus particulièrement vulnérable aux facteurs d'ensanglantement de la flagellation. PRATIQUES ENTOURANT LES FLAGELLATIONS Par la loi Romaine, la flagellation était un procédé préliminaire obligatoire à toute exécution et seulement les femmes, les sénateurs romains et les soldats (sauf dans les cas de défection) en étaient exemptés. L'instrument habituel était un fouet (flagrum ou flagellan) comprenant un court manche auquel une ou plusieurs courroies uploads/Litterature/ la-mort-physique-de-jesus.pdf

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