LE VRAI DISCIPLE – LE DISCIPLE ET LE MARIAGE 1 A CŒUR OUVERT La première lectur
LE VRAI DISCIPLE – LE DISCIPLE ET LE MARIAGE 1 A CŒUR OUVERT La première lecture des mots de ce chapitre m’a fait penser que l’auteur faisait, en quelque sorte, l’apologie des eunuques (=ceux qui ont l’assurance d’avoir reçu la vocation de ne pas se marier pour servir L’ETERNEL et qui s’y conforment ; il ne s’agit en aucun cas d’une règle imposée par les hommes) au détriment des mariés. C’est seulement à la troisième lecture que j’ai pu saisir que chacun y est exhorté à vivre selon la volonté parfaite du SEIGNEUR JESUS pour sa vie soit qu’il s’agisse de se marier soit qu’il s’agisse de demeurer seul. Dans les deux cas, le disciple doit continuer de vivre POUR, EN et PAR Son MAITRE, LE SEIGNEUR YEHOSHUA. En effet, la vie de famille (avec tout le temps qu’elle requiert) NE LEGITIMERA JAMAIS UNE IMPLICATION PARTIELLE (AUTRE QUE 100%) du disciple dans sa marche de même que l’eunuque NE LEGITIMERA JAMAIS L’UTILISATION DU TEMPS à sa disposition POUR SATISFAIRE SON « MOI », POUR FAIRE SA PROPRE VOLONTE !!!! De ce fait, que nous soyons présentement célibataires, eunuques, fiancés ou mariés nous avons le devoir (c’est notre part, notre responsabilité d’y veiller avec l’aide de L’ESPRIT DE YHWH) de nous assurer que nous vivons une vie de totale implication pour notre MAITRE (= vivre POUR, EN et PAR LUI Seul et non par nos propres volonté, ambition et désir …). Soyons donc encouragés ce jour à encore vivre une vie POUR, EN et PAR LE SEIGNEUR YEHOSHUA et puisse-t-IL être notre « OBSESSION » (=le centre de toute notre vie et de chaque aspect) de CHAQUE SECONDE de CHAQUE MINUTE de CHAQUE HEURE de CHAQUE JOUR de CHAQUE SEMAINE de CHAQUE MOIS de CHAQUE TRIMESTRE de CHAQUE SEMESTRE de CHAQUE ANNEE de la vie qu’IL nous donne sur la terre des vivants. PS : Ces lignes ne sont pas ma propriété alors je nous laisse libres d’en disposer à notre guise pourvu que tout se fasse POUR, EN et PAR LE SEIGNEUR JESUS-CHRIST. Sincèrement vôtre LE VRAI DISCIPLE – LE DISCIPLE ET LE MARIAGE 2 AVANT-PROPOS DE L’AUTEUR Cet opuscule a pour objet d’exposer quelques-uns des principes qui déterminent le statut de celui qui se veut disciple de Jésus-Christ selon le Nouveau Testament. Certains d’entre nous auront noté l’existence de ces principes dans la Parole de Dieu depuis des années peut-être, mais en auront conclu qu’ils étaient trop absolus et inapplicables dans les circonstances actuelles. Nous en étions ainsi nous-mêmes arrivés à nous mettre au diapason de notre milieu spirituel ambiant. Un jour, pourtant, il nous a été donné de rencontrer un groupe de jeunes croyants qui avaient pris à cœur de démontrer que les conditions posées par le Sauveur pour être ses disciples sont, non seulement destinées à être vécues, mais que de leur réalisation pratique dépend l’évangélisation du monde. Nous avons contracté envers ces jeunes gens une dette de reconnaissance pour les exemples vivants qu’ils nous ont donnés et qui illustrent la plupart des vérités énoncées dans les pages qui vont suivre. Bien que ces vérités ne soient pas encore totalement entrées dans notre expérience personnelle, nous les avons exposées comme exprimant les aspirations de notre cœur. William McDonald LE VRAI DISCIPLE – LE DISCIPLE ET LE MARIAGE 3 LE DISCIPLE ET LE MARIAGE « Car il y a des eunuques … qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne » (Matthieu 19 : 12). Une des plus graves questions à laquelle tout disciple doit répondre est de savoir si Dieu l’appelle au mariage ou au célibat. En cette matière, chacun doit se laisser guider individuellement par le Seigneur. Personne ne peut légiférer pour un autre, et il serait périlleux de s’ingérer dans les affaires d’autrui en cette matière. D’une façon générale, la Parole de Dieu enseigne que le mariage a été institué par Dieu pour la race humaine, pour différentes raisons : 1. Tout d’abord pour que l’homme ait une compagne et en éprouve de la joie. Dieu dit en effet : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Genèse 2 : 18). 2. Puis pour la procréation de la race. Ceci ressort de l’ordre donné par le Seigneur : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre » (Genèse 1 : 28). 3. Ensuite pour que la pureté soit préservée au sein de la famille et dans la société « Pour éviter l’impudicité, que chacun ait sa femme, et que chaque femme ait son mari » (1Corinthiens 7 : 2). Il n’y a rien dans la Parole de Dieu qui permette de penser que le mariage soit incompatible avec une vie de pureté, de prière et de service pour Christ. On nous rappelle au contraire que « le mariage doit être honoré de tous et le lit conjugal exempt de toute souillure » (Hébreux 13 : 4). Il est écrit : « Celui qui trouve une femme trouve le bonheur » (Proverbes 18 : 22). Les paroles de l’Ecclésiaste peuvent souvent s’appliquer au mariage : « Deux valent mieux qu’un » (Ecclésiaste 4 : 9) et tout particulièrement s’ils sont unis au service du Seigneur. Deutéronome 32 : 30 montre qu’une action poursuivit dans l’unité n’en est que plus efficace car il est dit que si un a la capacité d’en poursuivre mille, deux en mettent dix-mille en fuite. LE VRAI DISCIPLE – LE DISCIPLE ET LE MARIAGE 4 Et pourtant, bien que la volonté de Dieu, en général, soit que l’homme se marie, ce n’est pas une obligation absolue pour chaque individu en particulier. Quoique l’on puisse considérer le mariage comme un droit inaliénable, le disciple du Seigneur Jésus peut choisir de n’en point faire usage afin de s’attacher à Christ sans partage. Le Seigneur Jésus a admis que, dans son royaume, certains agiraient comme s’ils étaient eunuques par amour pour Lui : « Car il y a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère ; il y en a qui le sont devenus par les hommes et il y en a qui se sont rendus tels eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre comprenne » (Matthieu 19 : 12). Il s’agit donc d’un vœu volontaire qu’une personne prononce en fonction de deux facteurs : 1. L’assurance d’avoir été conduit par Dieu jusqu’à la décision de demeurer célibataire. 2. La volonté de se donner plus entièrement à l’œuvre du Seigneur sans avoir à faire face aux responsabilités accrues de la vie familiale. Il faut nécessairement avoir la conviction qu’il s’agit bien d’une vocation divine (1 Corinthiens 7 : 7b). C’est à cette condition seulement que le Seigneur accordera la grâce nécessaire pour garder la continence. Il faut aussi que ce vœu soit le fruit d’une libre détermination, car si le célibat est imposé par une autorité ecclésiastique, le péril d’impureté et d’immoralité est grand. L’Apôtre Paul a insisté sur le fait que celui qui n’est pas marié peut souvent se consacrer davantage aux affaires du Roi : « Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur, et celui qui est marié s’inquiète des choses du monde, des moyens de plaire à sa femme. » (1 Corinthiens 7 : 7-8). Mais même auprès des gens déjà mariés, l’Apôtre insiste sur le fait que le temps est court et que tout devrait être subordonné à la grande tâche de faire connaître Christ : « Voici ce que je dis, frères, c’est que le temps est court ; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n’en ayant pas, ceux qui pleurent comme ne pleurant pas, ceux qui se réjouissent comme ne se réjouissant pas, ceux qui achètent comme ne possédant pas, et ceux qui usent du monde comme n’en usant pas, car la figure de ce monde passe » (1 Corinthiens 7 : 29-31). LE VRAI DISCIPLE – LE DISCIPLE ET LE MARIAGE 5 Ceci ne veut certainement pas dire qu’un homme devrait cesser de s’occuper de son foyer, laisser sa femme et ses enfants à l’abandon et partir comme missionnaire. Par contre, cela signifie qu’il ne devrait pas vivre pour les plaisirs et les satisfactions qu’il retire de la vie de famille. Il ne devrait pas faire de sa femme et de ses enfants un prétexte pour mettre Christ à la seconde place. C. T. Studd craignait que sa fiancée n’en arrive à être si préoccupée de lui que le Seigneur Jésus ne vienne à perdre la première place dans sa vie. Pour éviter cela, il lui demanda de réciter chaque jour ce petit quatrain qu’il composa à son intention : « Jésus, je t’aime. Tu es pour moi Plus que Charles Jamais ne sera ! » « Le temps est court ; » écrivait Paul « que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n’en ayant pas ». La tragédie, c’est qu’un mauvais mariage uploads/Litterature/ le-disciple-et-le-mariage-extrait-du-livre-le-vrai-disciple.pdf
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- Publié le Nov 13, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
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