Editorial A propos de la fête de Noël Nous n’avons aucune considération superst

Editorial A propos de la fête de Noël Nous n’avons aucune considération superstitieuse pour les temps et les saisons, mais nous ne croyons certainement pas à l’arrangement ecclésiastique actuel appelé Noël : d’abord, parce que nous ne croyons absolument pas à la messe, mais nous l’abhorrons, qu’elle soit chantée en latin ou en anglais. Deuxièmement, parce que nous ne trouvons aucun mandat scripturaire pour observer un jour comme l’anniversaire du Sauveur, et par conséquent, son observance est une superstition, parce qu’elle ne vient pas de l’autorité divine. La superstition a fixé le plus positivement le jour de la naissance de notre Sauveur, bien qu’il n’y ait aucune possibilité de vérifier cette date. Ce n’est qu’au milieu du troisième siècle qu’une partie de l’Église a célébré la naissance de notre Seigneur ; mais ce n’est que longtemps après que l’Église occidentale eut donné l’exemple que l’Eglise orientale a suivi cet exemple. Parce que le jour n’est pas connu, il est probable que le fait est que les jours ‘saints’ ont été arrangés pour s’adapter aux fêtes païennes. Nous osons affirmer que s’il y a un jour de l’année dont nous sommes certains que ce n’était pas le jour où notre Sauveur est né, c’est le 25 décembre. En ce qui ne concerne le jour, rendons grâce à Dieu pour le don de Son cher Fils. Quelle absurdité de penser que nous pourrions le faire dans l’esprit du monde, avec un clown Jack Frost, un père Noël mondain trompeur, et un programme mixte de vérité sacrée et d’amusement, de déception et de fiction. S’il est possible d’honorer Christ dans le don de cadeaux, je ne peux pas voir comment puisque le don, le donateur et le destinataire sont tous dans l’esprit du monde. Les catholiques et les grands évêques de l’Église peuvent avoir leur Noël un jour sur 365, mais nous avons un don du Christ toute l’année … Noël est une fête païenne, c’est tout. Le temps de l’année et les cérémonies avec lesquelles elle est célébrée prouvent son origine. Ceux qui suivent la coutume d’observer Noël, ne suivent pas la Bible mais les cérémonies païennes. Charles Spurgeon - prédicateur Baptiste Trait d’esprit Le assage Eglise Baptiste « La Bonne Nouvelle » 43 Passage de l’Imprimerie – 34070 Montpellier Rédaction Le Passage : passagemtp@gmail.com Si vous souhaitez nous faire parvenir une contribution (article, poème, témoignage, photo, dessin…) ou pour toute suggestion, n’hésitez pas, contactez-nous ! Numéro 16 Décembre 2022 Inadmissible provocation ou appel à réfléchir au sens de la fête de Noël ? Nous avons choisi de publier ici ce texte de Charles Spurgeon (1834-1892) dont on ne peut pas dire qu’il soit un « fou pensant ». Mille cinq cents oies du Périgord ont entamé une grève de la faim à quelques jours de Noël. On ignore encore les causes d'une telle décision. Daniel Prévost Avec un peu de chance cette année, le Père Noël m'apportera un réveil qui ne fait pas de bruit. Paul Cleave Le bonheur est très rare, cela ne se trouve pas dans un soulier le matin de Noël. Gabriel Marcel A noël certains vivent de dindes alors que d'autres vivent d'un don. Marc Escayrol Que la figure de bonté du Père Noël te rappelle la figure d'Amour du Père au Ciel. Lyne Ménard Culture Générale Noël a avant tout une origine païenne ! Personne ne connaît véritablement la date de naissance de Jésus, les évangiles ne donnent aucun renseignement sur le sujet. Mais de façon générale, les théologiens s’accordent pour dire que Jésus serait plus probablement né aux environs de l’an moins quatre … voire en peu plus tôt. Avant l’époque où Noël a commencé à être célébré par les chrétiens, cette saison festive marquait le solstice d’hiver ainsi que la période du festival romain des Saturnales, en l’honneur du dieu Saturne lors du solstice d’hiver. Pour l’Eglise primitive, la fête de Noël n’existait donc pas. C’est vers l’an 300 que la date du 25 décembre fut fixée par l’Eglise de Rome, un des objectifs étant de christianiser les rites issus de la culture populaire. Les origines du mot Noël : Elles sont diverses et controversées. Certains étymologistes affirment que ce mot pourrait venir du latin ‘natalis dies’, qui signifie ‘jour de naissance’. D’autres prétendent que les origines de Noël sont gauloises. Le terme ‘Noël’ aurait pour étymologie deux mots gaulois ‘noio’ (nouveau) et ‘hel’ (soleil). Danse ce lointain passé, les grandes fêtes religieuses chrétiennes et les fêtes païennes s’entremêlent, il est donc difficile de retrouver les origines exactes du mot Noël. D’autant plus que le terme Noël n’est pas utilisé dans certains pays tels que la Grande Bretagne et l’Allemagne qui parlent de ‘messe du Christ’ (Christmas) pour désigner ce jour. De même, dans les pays scandinaves, Noël se traduit par le mot ‘Jul’. L’extension de la fête de Noël en Europe : Avec l’expansion du christianisme, la célébration de Noël s’est de plus en plus introduite dans les mœurs des Européens. La fête de Noël s’est répandue progressivement en Europe et a été célébrée dès le 5ème siècle en Irlande, au 6ème siècle en Angleterre, et au 8ème siècle en Allemagne. Ce n’est qu’aux 18ème et 19ème siècles que l’échange des cadeaux est devenu une coutume, symbolisant les présents que les Rois mages ont offert à Jésus. Aujourd’hui, c’est dans le monde entier que Noël est fêté. L’origine du Père Noël : Le Père Noël est inspiré du personnage de Saint Nicolas. D’ailleurs, il présente la même symbolique que ce dernier : longue barbe blanche, la mitre qui est devenue un bonnet de fourrure, des rennes attelés à un traîneau le suivent pendant ses voyages. Saint Nicolas, lui voyageait sur le dos d’un âne. Avant de se propager en Europe, le personnage Saint Nicolas a été importé aux Etats-Unis au 17ème siècle par des immigrés allemands ou hollandais. C’est outre atlantique qu’il a pris une ampleur commerciale, subi des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en Père Noël avant de revenir en Europe. La Bible parle… vrai Toi, Bethléhem Ephrata, qui es petite parmi les villes de Juda, de toi sortira pour moi celui qui dominera sur Israël et dont l'origine remonte loin dans le passé, à l'éternité. Michée 5.2 un enfant nous est né, un fils nous a été donné, et la souveraineté reposera sur son épaule ; on l'appellera merveilleux conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Etendre la souveraineté, donner une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l'affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et pour toujours : voilà ce que fera le zèle de l'Eternel, le maître de l'univers. Esaïe 9.5-6 Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, chez une vierge fiancée à un homme de la famille de David, appelé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, toi à qui une grâce a été faite, le Seigneur est avec toi. » Luc 1.26-28 Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle se trouva enceinte par l'action du Saint-Esprit. Joseph, son fiancé, qui était un homme juste et qui ne voulait pas l'exposer au déshonneur, se proposa de rompre secrètement avec elle. Comme il y pensait, un ange du Seigneur lui apparut dans un rêve et dit : « Joseph, descendant de David, n'aie pas peur de prendre Marie pour femme, car l'enfant qu'elle porte vient du Saint-Esprit. Elle mettra au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jésus car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Matthieu 1.18-21 La loi a été donnée à travers Moïse, mais la grâce et la vérité sont venues à travers Jésus-Christ. Personne n'a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique, qui est dans l'intimité du Père, est celui qui l'a fait connaître. Jean 2.17-18 Une nuée de témoins « Puisque nous sommes entourés d'une si grande nuée de témoins … courons avec persévérance l'épreuve qui nous est proposée en gardant les regards sur Jésus, qui fait naître la foi et la mène à la perfection. » (Hébreux 12.1-2) Source : précis d’histoire de l’Eglise – J.M. Nicole éditions Institut Biblique de Nogent Les Eglises en dehors de l’Empire Romain : 4ème et 5ème siècles Les persécutions des premiers siècles, n’ont pu empêcher l’annonce de l’Evangile au-delà des frontières de l’empire Romain : c’est ainsi que l’Eglise de Jésus-Christ a étendu ses branches en direction du Nord de l’Europe et de l’Orient. L’Arménie fut évangélisée par Grégoire 1er l’Illuminateur (environ 260-328) à la fin du 3ème siècle : il est le fondateur de l’Eglise arménienne. L’attachement à l’Ecriture permit à l’Eglise arménienne de subsister jusqu’à nos jours malgré la pression de l’islam et le génocide dont fut victime ce peuple au début du 20ème siècle. uploads/Litterature/ le-passage-nume-ro-16.pdf

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