PERIPLES SOUFIS AUTEUR :NENESASSY SALL DIOUF Byzyts123@yahoo.fr Dakar ;SENEGAL
PERIPLES SOUFIS AUTEUR :NENESASSY SALL DIOUF Byzyts123@yahoo.fr Dakar ;SENEGAL CHEIKH HAMALLAH : LE QUTB OU POLE CACHE Cheikh sidi AHMAD TIDJANI RTA. CHEIKH HAMALLA OU LE POLE CACHE : SON HISTOIRE A FAIT LE TOUR DE TOUTES LES COURS DES MAISONS RELIGIEUSES DU MALI ET SON SENEGAL . SON PERE ETAIT UN HOMME TRES ECLAIR ET SA MERE UNE JEUNE FEMME EFFACEE ET DISCRETE ET NOIRE DE TEINT ALORS QUE SON PERE ETAIT UN MAURE CLAIRE DONC SE QUI FAIT QU’IL ETAIT METISSE ET CLAIR . PERIPLES SOUFIS AUTEUR :NENESASSY SALL DIOUF Byzyts123@yahoo.fr Dakar ;SENEGAL Son enfance : {Ahmedou Hama-hou-Ilah (littéralement Ahmedou que Dieu a protégé), plus connu sous le nom de Cheikh Hamallah est de la tribu des Ahel Moh’ammad Sidi Chérif de Tichitt en Mauritanie. Il est d’ascendance chérifienne. En effet, sa généalogie fait remonter ses origines à la fille du Prophète de l’Islâm seydatouna fatima bint rassoullilah psl . Son grand-père Seydna Oumar quitte la limite septentrionale de l’Aouker pour s’établir à Djigué-Diarisso, hameau situé à 60 km au nord de Nara (Mali actuel). Son père, Mohamedou Ould Seydna Oumar, fin lettré, réputé pour son rigorisme en matière de religion, s’installe, pour faire du commerce, un peu plus loin à Kamba-Sagho, près de Niamyna sur les bords du Niger (Cercle de Ségou). C’est là qu’il épouse Assa Diallo. De cette noble femme naît Ahmedou Hamahoullah vers 1881 à Kamba-Sagho. Devenu vieux et sentant sans doute sa mort prochaine, Mohamedou décide de se rapprocher de ses parents du Hodh mauritanien sans porter préjudice à son commerce. Parmi tous les centres commerciaux de l’époque, son choix se porte sur la ville de Nioro, au Sahel, qui était en relations constantes avec Tichitt, la terre de ses ancêtres. Il s’installe dans l’ancienne capitale du Kaarta vers 1885. En 1895, le vieux Maure confie ses deux enfants, Hamahoullah et son petit frère Baba el- Kébir, à son cousin, le célèbre professeur Mohamedou Ould Chérif, qui les conduit à Tichitt où ils commencent à apprendre les premières lettres de l’alphabet arabe. Ensuite, les deux garçons sont pris en charge par leur oncle Mohamedou Ould Bouyé Ahmed, dit Deh, qui leur enseigne le Coran. A l’école de Deh, le petit Ahmedou se distingue par sa vivacité d’esprit. Il est apparu particulièrement intelligent dès sa tendre enfance. D’une mémoire étonnante, il lui suffisait d’écouter son oncle lire une seule fois un verset coranique pour le réciter sans se tromper. Dès cette époque, on commence à lui attribuer de nombreux miracles et les campements environnants ne parlent plus que de ce « gamin extraordinaire ». C’est alors que l’homme considéré comme le plus grand savant et saint de la région se rend sous la tente de Deh pour voir « l’enfant prodige » dont on parle tant autour des puits de l’Aouker. Et le vieil homme aurait confié au tuteur du jeune garçon : « Deh ! le petit Hamahoullah est appelé ailleurs par son grand destin. C’est un Qutb en croissance. Tu ne peux enseigner celui qui n’aura pas besoin d’apprendre pour connaître. Renvoie-le chez son père à Nioro. » La prédestination PERIPLES SOUFIS AUTEUR :NENESASSY SALL DIOUF Byzyts123@yahoo.fr Dakar ;SENEGAL QUAND SON QUTBANIYA FUT SENTI DANS LE MONDE MYSTIQUE ; CHEIKH FUT RECHERCHE A TRAVERS L AFRIQUE OCCIDENTALE PAR LA FAMILLE TIJANI QUI DEPECHA UN EMISSAIRE CAR EFFECTIVEMENT A CHAQUE FOIS QU UN QUTB EST NE LES HERITIERS DE CHEIKH AHMAD TIJANI RTA LUI DONNE UN LEG DE LA PART DU CHEIKH CAR DANS LA TARIQA TIJANI TOUT EST SOUS CONTROL. Cheikh Sidi Mohammad, après un long périple, entre à Nioro du Sahel en 1900. C’est dans cette localité qu’il rencontre « l’homme » qu’il cherche depuis de nombreuses années, en réalité un adolescent de dix-neuf ans, Ahmedou Hamahoullah. A la suite de longues conversations secrètes, le, messager de Tlemcen croit avoir décelé chez le jeune homme quelques qualités du « khalîfa » qu’il cherche. Mais celles-ci ne suffisent pas … Enfin, un vendredi matin de 1902, l’heure du destin a sonné pour les deux hommes. En effet Chérif Hamahoullah se rend comme d’habitude chez celui qui vient de l’enseigner, Cheikh Lakhdar. Dès que le vieil homme l’aperçoit, il se lève et vient à sa rencontre, ce qui surprend l’assistance. Mais le vieux missionnaire a décidé d’en finir. Il invite Hamahoullah à le suivre dans sa chambre à coucher. Là, il le fait asseoir sur un tapis de prière blanc orné de poils frisés d’astrakan. Il s’agenouille lui-même et sur le sable également blanc il écrit un « mot » de onze lettres et demande à Hamahoullah s’il lui est arrivé de voir cette formule sacrée au cours de songes ou de rêves. Il convient de préciser à ce propos que l’onirisme a une place importante dans le mysticisme musulman. Revenons au « mot secret ». Hamahoullah avait répondu qu’il connaissait bien cette formule sacrée mais que ce n’était pas celle-là qu’il voyait au cours de son sommeil. Il écrit à son tour un « mot ». Il déclare ensuite que celui de Lakhdar ne diffère du sien que dans la forme et non dans l’esprit, le sens ésotérique étant le même. Enfin il passe à la démonstration en faisant comprendre que si le nombre de lettres du « mot secret » du vieillard est de onze, chiffre sacré de la confrérie, la somme des valeurs numériques de chacune des deux lettres du sien égale aussi onze en utilisant le procédé mémotechnique çûfi. Hamahoullah vient de révéler au cours de cette épreuve qu’il est le détenteur du secret mystique de la Tijaniyya et donc le pôle du tijanisme. Plein d’admiration, les yeux remplis de joie, le vieil Algérien efface le « mot » que Cheick Sidi Tahar Bou Taëb lui a révélé depuis de nombreuses années. Enfin, il serre contre sa poitrine l’homme prédestiné qu’il vient d’identifier, celui qu’on appellera désormais Cheikh Hamahoulla. Mais ce n’est qu’à la mort du vieux missionnaire, en 1909, que le fils d’Assa Diallo prendra l’allure d’un véritable chef de confrérie, d’un khalîfa. . PERIPLES SOUFIS AUTEUR :NENESASSY SALL DIOUF Byzyts123@yahoo.fr Dakar ;SENEGAL L’HOMME : CHEIKH HAMMALAH OU HAMAHOULLAH ETAIT TRES JEUNE LORSQU’ON REMARQUA SES MANIERES DE NOBLESSE CAR ETANT UN CHERIF DE NAISSANCE MAIS AUSSI DE PAR SA SAGESSE QUI NE POUVAIT PASSER INAPERCUE .LE JEUNE CHERIF AVAIT DEJA FINI SA FORMATION ISLAMIQUE ET FAISAIT SA TARBIYA OU EDUCATION SPIRITUELLE AUPRES DE SON MAITRE CHEIKH MOUHAMED LAKHDAR .DU HAUT DE SON METRE SOIXANTE DIX LE JEUNE CHEIKH HAMMALAH ETAIT SVELTE ET ON PEUT DIRE QU’IL EST BEAU AU REGARD ;SES YEUX NOIRS ET SES CILS BIEN TRACES AINSI QUE SES CHEVEUX UN PEU BOUCLES FAISAIENT ALLUSION A SES ORIGINES CHERIFIENNES. L’homme est simple et respectueux des autres et de soi-même. Il accueille chaleureusement et spontanément tous ceux qui se présentent à lui. D’une humilité rare, il ne fixe jamais du regard ses interlocuteurs qu’il sait écouter attentivement quelles que soient l’importance ou la futilité de leurs propos. Préférant d’ailleurs écouter que parler, le Chérif est loin d’être bavard. Cependant, il sait découvrir et dire le petit mot qu’il faut pour chacun. Il est, si l’on en croit les témoignages des administrateurs coloniaux qui l’ont connu, très généreux : « Il reçoit de nombreuses aumônes mais il en fait la plus large distribution. » Ecrivant quelques années plus tard, Descemet confirme les renseignements rapportés par Paul Marty : « S’il reçoit beaucoup, il donne également beaucoup, ne gardant qu’assez peu pour lui-même, secourant sans compter les détresses matérielles qui ont recours à lui. Et cette générosité n’est pas sans ajouter grandement à son renom […] Il n’est pas un quémandeur ou un pauvre qui frappe en vain à sa porte […] » 15 Le Chérif est un homme très calme, qui ne se met jamais en colère car étant enfant une fois un homme l’avait contrarié et il en eu des violents mots de téte jusqu’à en perdre connaissance ; il est aussi très brave. A propos de son courage qui approche, semble-t-il, la témérité il est intéressant de mentionner le témoignage de M. Amadou Hampaté Bâ, le grand philosophe et sage malien : « Ce qui force l’admiration chez Chérif Hamahoullah, ce ne sont pas la sainteté et les miracles mais ce sont surtout son courage mâle, sa poigne et son imperturbable sang-froid. » PERIPLES SOUFIS AUTEUR :NENESASSY SALL DIOUF Byzyts123@yahoo.fr Dakar ;SENEGAL Ahmedou Hamahoullah appelé aussi cheikh Hamallah ou marabout de Nioro est une personnalité religieuse malienne né à Kamba Sagho au Mali en 1881 d’un père maure érudit de Tichitt en Mauritanie et d’une mère peuhle du Mali . Il est le fondateur d'une branche de la Tijaniyya désignée sous le nom de hamallisme ou hamawiyya. C’est en 1902, que le jeune Ahmedou Hamahoullah fut initié à la tariqa (voie) tidjania par le cheikh Sidi Mohammed EL MOKHTAR qui fut lui-même chargé de la mission d’étendre la tariqa en Afrique de l’Ouest par le cheikh Sidi Tahar de Tlemcen. Ce dernier était un des proches uploads/Litterature/ le-qutb-cache-cheikh-hamallah.pdf
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- Publié le Apv 17, 2022
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