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1 COLLECTIF DE REALISATION DE L’ENCYCLOPEDIE ET DU MEMORANDUM CONSEIL MOND

1 ** COLLECTIF DE REALISATION DE L’ENCYCLOPEDIE ET DU MEMORANDUM** CONSEIL MONDIAL de la DIASPORA PANAFRICAINE POUR UNE PEDAGOGIE de l’ENSEIGNEMENT du DIOPISME ou COMMENT COMPRENDRE la PENSEE de CHEIKH ANTA DIOP PRECURSEUR de la RENAISSANCE AFRICAINE Contribution à l’étude, la méthode et l’orientation par le Professeur Kapet de BANA, Coordinateur International de la Société Savante des Encyclopédistes africains et du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine COLLECTIF DE REALISATION DE L’ENCYCLOPEDIE ET DU MEMORANDUM CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE 85, Bd Saint - Michel – 75005 PARIS - Tél /Fax : (+33) 143.258.050. « Mémoire d’Afrique » : http://africa.smol.org – africa@smol.org 2 ** COLLECTIF DE REALISATION DE L’ENCYCLOPEDIE ET DU MEMORANDUM** CONSEIL MONDIAL de la DIASPORA PANAFRICAINE LE DIOPISME COMMENT COMPRENDRE la PENSEE DE CHEIKH ANTA DIOP ou le DIOPISME SA VIE Le visionnaire précurseur démystificateur SON ŒUVRE Le panafricain L’humaniste SON EPOQUE L’universaliste L’HOMME Le savant scrutateur de l’Univers SON GENIE pour un nouvel ordre de l’entendement rationnel contre SA VISION les inégalités et les injustices infondées spirituellement SA SURVIVANCE et intellectuellement. Présenté par le Professeur Kapet de BANA, Coordinateur International de la Société Savante des Encyclopédistes africains et du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine au Festival Culturel de Fort- de – France (Martinique), le 18 Juillet 2006, organisé par le SERMAC. Contribution à l’étude et l’orientation pédagogique et méthodologique. COLLECTIF DE REALISATION DE L’ENCYCLOPEDIE ET DU MEMORANDUM CONSEIL MONDIAL DE LA DIASPORA PANAFRICAINE 85, Bd Saint - Michel – 75005 PARIS - Tél /Fax : (+33) 143.258.050. « Mémoire d’Afrique » : http://africa.smol.org 3 COMMENT COMPRENDRE LA PENSEE DE CHEIKH ANTA DIOP ou le DIOPISME Contexte d’inspiration Parce que CHEIKH ANTA DIOP, né au Sénégal, terre d’attroupement, d’entassement concentrationnaire et de chosification de l’homme noir (la traite négrière – « les tirailleurs sénégalais ») : 1) par sa commercialisation voire sa « bestialisation », 2) pour la chair à canon dans les guerres européennes impérialistes coloniales génocidaires aux conséquences mondiales, qu’il a très vite cherché à comprendre l’origine du monde comme de toute chose par la phénoménologie de l’esprit, au double plan originel et civilisationnel. 1) au plan originel L’Afrique est anthropologiquement et culturellement le Berceau de l’Humanité à partir de l’Egypte – Cheikh Anta Diop, égyptologue de la primauté de l’africanité - Les travaux démonstratifs des Conférences du Caire et de Paris. 2) au plan civilisationnel Cheikh Anta Diop, le philosophe, le penseur, le mathématicien, s’approprie le patrimoine commun général de l’Humanité en scrutant, ou mieux, en interrogeant quadruplement, la nature, l’homme, la société et l’histoire, toutes les données confondues qui permettent au savant rigoureux de faire la part du rationnel et du mystique ou du supposé barbarement hypothétique, source de l’ignorance humaine poussant à des conjectures hasardeuses et finalement, à l’insuffisance intellectuelle, à l’obscurantisme, à l’injustice, à l’intolérance, engendrant ainsi la primauté de la force sur le Droit, d’où, spirituellement, intellectuellement, scientifiquement, technologiquement, la naissance de l’impérialisme colonialiste esclavagiste génocidaire sanguinaire, chosifiant l’espèce humaine infériorisée et l’avènement de la théologie ou des théologies des sectes religieuses mystificatrices et falsificatrices des réalités concernant l’origine africaine de l’Humanité, tant en ce qui concerne la préhistoire que l’histoire (voir Conférences du Caire et de Paris). Aussi, le DIOPISME s’emparera, par cette démonstration scientifiquement implacable au niveau de tous les savants, jusqu’à présent tâtonnant, pris de doute ou louvoyant, de tout cela, éclairant l’origine africaine du Berceau de l’Humanité ou en d’autres termes, l’africanité du Berceau de l’Humanité. CE QUE DOIVENT RETENIR LES GENERATIONS FUTURES ET LA CONSCIENCE UNIVERSELLE « On mesure alors combien est impropre, quant au fond, la notion si souvent ressassée, d’importations idéologiques étrangères en Afrique : elle découle d’une parfaite ignorance du passé Africain. Autant la technologie et la science modernes viennent d’Europe, autant, dans l’Antiquité, le savoir universel coulait de la vallée du Nil vers le reste du monde, et en particulier vers la Grèce, qui servira de maillon intermédiaire. Par conséquent, aucune pensée, aucune idéologie n’est par essence, étrangère à l’Afrique, qui fut la terre de leur enfantement. C’est donc en toute liberté que les Africains doivent puiser dans l’héritage intellectuel commun de l’Humanité, en ne se laissant guider que par des notions d’utilité, d’efficience ». (Cheikh ANTA DIOP, Introduction à Civilisation ou Barbarie) 4 En d’autres termes, la naissance des hégémonies impérialistes colonialistes, expliquant la traite des êtres humains, l’accaparement injuste par la force des biens communs de l’Humanité à coups de génocides, provoquant ainsi des guerres ou des révolutions libératrices des peuples soumis et de l’homme à recouvrer la liberté et la dignité bafouées, invite le philosophe savant précurseur à faire une lecture du monde par l’interrogation et l’interpellation : interroger la nature et interpeller les forces agissantes. C’est à ce créneau du combat des peuples pour leur Droit à disposer d’eux- mêmes et de l’homme à se libérer des chaînes de l’esclavage ou des servitudes, quadruplement humain, social, scientifique et technologique, en vue de reconquérir et de réaffirmer la primauté de l’homme libre au centre de l’univers, que le DIOPISME nous interpelle et invite à réfléchir. Le DIOPISME, c’est donc cette vision du monde, ce monde qui appartient à tous sans distinction aucune et sans discrimination fondée sur la race, la couleur ou la croyance (« Ce que doivent retenir les générations futures et la conscience universelle » selon la Société Savante des Encyclopédistes africains, voir ci-dessus). Le DIOPISME a donc basé son action sur la révélation de l’AFRICANITE et de la NEGRITE qui constituent le Berceau de l’Humanité. En fait, disons que, selon « Nations nègres et Culture » (Présence Africaine), fondement du DIOPISME panafricain, humaniste, universaliste n’a rien à voir avec la négritude émotionnelle du « Senghorisme » romancé et poétisé, à la recherche du maître supérieur inspirateur qu’il ne peut trouver qu’en Occident hellène ou gréco-latin, l’opposé du DIOPISME ou l’appropriation spirituelle et scientifique du patrimoine général commun de l’Humanité, ayant rapidement perçu la naïveté de l’appropriation juive de l’Egypte, lieu des origines, alors que, d’après la Bible, elle-même, l’Egypte était peuplée par la descendance de CHAM, ancêtre des noirs, peuple originel de l’Humanité. Rappelons que, c’est dès 1833, que Schoelcher, parlant des premières civilisations humaines, disait que les statues et les monuments de l’Egypte antique étaient à ses yeux une preuve évidente de la supériorité de la civilisation « éthiopienne nègre ». Ceci conforte le fondement du DIOPISME qui a suffisamment prouvé par les analyses des Conférences scientifiques internationales du Caire et de Paris, que la pensée, mathématique, philosophique et scientifique, grecque était née en Egypte. Les grecs eux-mêmes, à l’exemple de Pythagore, de Démocrite, de Socrate, d’Aristote, entre autres, se disaient fiers d’être formés en Egypte. On comprend ainsi que des savants occidentaux de mauvaise foi, comme ils sont capables de l’être, maîtres dans l’art de falsification de l’histoire, acculés qu’ils sont par ces affirmations reconnaissantes des savants grecs à l’Egypte africaine, ont commencé à élaborer d’autres théories négatives affirmant que l’Egypte est rattachée à l’Afrique par accident géographique, d’où le DIOPISME invite l’Humanité à restaurer la conscience historique des peuples. Aussi, la Société Savante des Encyclopédistes africains et la Coordination internationale du Conseil Mondial de la Diaspora Panafricaine ont intégré, dans la philosophie et la doctrine de la campagne de l’activation du Panafricanisme pour la Renaissance africaine, l’idée de la « négrification » des origines des races humaines en vue du Droit à la Mémoire et du Devoir de Mémoire, d’où notre feuille de route pour la monumentalisation et la panthéonisation des grands faits, événements, acteurs des grands moments de l’histoire de l’Afrique et du peuple noir. 5 LE DIOPISME opposé ou contre le SENGHORISME. L’INEGAL COMBAT au PLAN PHILOSOHIQUE, CULTUREL et POLITIQUE. Le Président SENGHOR était un homme intellectuellement intègre et probe. En effet, lors de l’une de nos rencontres à la Sorbonne, au sujet des problèmes posés par la Société Savante des Encyclopédistes africains, en vue de la réalisation de la Première Grande Encyclopédie politique, économique, sociale et culturelle de l’Afrique Contemporaine et du peuple noir, en 240 volumes en chantier (voir « Mémoire d’Afrique » : http://africa.smol.org), il a reconnu, en me donnant raison, qu’il n’aurait jamais été reçu à l’Académie Française avec « le Discours sur le colonialisme » de notre bien-aimé vénérable Doyen AIME CESAIRE, qu’il appelait son frère, ami et compagnon, ni davantage et surtout avec les « Damnés de la Terre » de Frantz Fanon, ou « Nations Nègres et Culture » de Cheikh Anta Diop ou le « NON » historique de Sekou TOURE à De GAULLE à Conakry, ou le discours de Patrice Lumumba en présence du Roi des Belges à Léopoldville lors de la proclamation de l’Indépendance du Congo en 1960, ni même le combat par le Président Nasser contre les anglais et les français pour récupérer le Canal de Suez d’Egypte, etc, etc……. Je lui ai dit, en respectant bien sûr son choix conscient d’homme libre et intègre, que dans l’entendement des encyclopédistes africains, la « NEGRITUDE senghorienne » était d’essence ou d’expression de la philosophie coloniale et néocoloniale que la uploads/Litterature/ cmdp-actu84.pdf