Lectures complémentaires : Objet d’étude numéro 1 : Œuvre intégrale : Baudelair

Lectures complémentaires : Objet d’étude numéro 1 : Œuvre intégrale : Baudelaire : Le Spleen de Paris, 1869. Thèmes de l’œuvre :  La ville : l’un des premiers poètes à parler de la ville. Paris intéresse le poète car elle est source de mélancolie et de distraction. Il nous montre l’hypocrisie de la société à travers les rues de Paris qu’il décrit de façon étrange voire fantastique.  Spleen/solitude : manque que l’on ne peut combler. Intérêt aux êtres rejetés, mal aimés et exclus de la société ; ex : « le désespoir de la vieille ».  Spleen/temps : représente une obsession chez Baudelaire, c’est un vecteur d’angoisse qui justifie la tristesse et le malheur. Un cycle tragique qui nous mène vers la mort. Dans ses poèmes, il montre un contraste entre le fini et l’infini. Le temps est détestable c’est la fatalité, l’infini c’est le bonheur.  Spleen/beauté : la beauté est un remède contre la tristesse. Elle permet de connaitre de prodigieuses sensations et nourrit les plus belles rêveries. Ils se concentre sur la beauté féminine (la belle Dorothée), fait l’éloge de certaines de certaines femmes. Il trouve de la beauté dans le bizarre : « tout ce qui est bizarre est beau ».  Désir du voyage : l’exotisme : voyage à l’île Maurice. Le voyage permet à Baudelaire de s’évader de la réalité sordide.  La femme : une source d’inspiration pour le poète. Souvent des figures de l’exil ou de l’exclusion auxquelles le poète s’identifie. 2 types de femmes (blonde parisienne : figure de l’exclusion / noire des îles : exotisme, voyage, nonchalance, volupté, sensualité, côté dangereux, femme fatale, force ambivalente, érotisme.  La recherche de l’absolue : voir au-delà du visible, utiliser l’imagination et l’intuition  rentrer dans la tête des gens et vivre leur vie.  Rêve : échapper à la réalité / atteindre ses fantasmes / rêve d’une meilleure vie. Spleen, Baudelaire, manuel p 230. On retrouve les thèmes chers à Baudelaire : la mort, l’infini, la tristesse, spleen, chambre, regret, nostalgie, motif du flacon. Dans ce poème le mobilier sert à montrer que Baudelaire pense trop. Il compare son esprit à un meuble trop plein et en désordre (secrétaire). Met en valeur le vers en le mettant en 1ere position à part du texte. Il fait des allusions aux artiste, peintre et sculpteurs  passion commune pour l’art. Les petites vieilles, Tableaux Parisiens, Baudelaire. Les petites vieilles représentent le double du poète. Il s’identifie à elles. Il essaye de rentrer dans l’imagination de ces vieilles femmes afin d’imaginer leur vie et échapper à la tienne. Le désespoir de la vieilles / Mademoiselle bistouri / les Veuves. Parfum exotique, Les Fleurs du Mal, Baudelaire. Synesthésie : utilise tous ses sens. Thèmes de l’exotisme, du voyage, de l’exil.Projet / le port / la belle Dorothée Correspondances, Les Fleurs du Mal, Baudelaire. Manifeste de son art poétique. La nature représente un refuge, un confident auquel il est connecté (nature comparée à un temple). Bon et mauvais parfums sont source d’inspiration pour le poète. Un hémisphère dans une chevelure / la chambre double Une charogne, Les Fleurs du Mal, Baudelaire. Charogne : cadavre ou carcasse d’un animal mort. Ce poème appartient au genre de l’éloge paradoxal : on rend beau quelque chose de laid. Il compare sa compagne à l’objet le plus laid, le plus repoussant  originalité, confonds l’extrême beauté et l’extrême laideur. Poème classique dans sa forme : alexandrins et octosyllabes, outils de poésie classique. 2 extrêmes ; nous montre que tout peut être beau, il voit de la beauté là où personne d’autre ne la voit. Le Bateau ivre, Arthur Rimbaud, manuel p 232. Poème d’ouverture dont le personnage principal est un bateau. Faire d’un objet le narrateur et le personnage principal de l’histoire est original. Le bateau qui coule nous montre des choses que l’on ne peut pas voir. Le poète imagine des fonds marins à défaut de ne pas pouvoir les voir. Sa vision est totalement imaginaire, mais a un certain réalisme. Son imagination est plus réaliste que la réalité de son époque, elle est plus importante que sa raison. Le seul à imaginer les fonds marins. Lettre dite du « voyant », Arthur Rimbaud, 1871. Manifeste de l’art poétique de Rimbaud. Traite de l’idée d’avoir plusieurs vies ; vivre plusieurs vies afin de nourrir sa soif de connaissance. Apporte des idées nouvelles. La poésie est une science pour le poète. Thème de la folie créatrice, poétique et contrôlée. « Trouver une langue » : voit des choses étranges qu’il écrit dans une langue étrange. Complainte-litanies de mon Sacré-Cœur, Les Complaintes, Jules Laforgue, 1885, manuel p 236. Distique : strophe de 2 vers. Alexandrin. Outil le plus important : anaphore de « mon Cœur » qui justifie le terme litanie dans le titre. Personnification du « Cœur », il parle de lui comme si c’était une personne. Synecdoque : il utilise une partie de son corps pour parler de lui-même. Il s’inflige un supplice : douleur lente et douloureuse. Clown, Peinture, Henri Michaux, 1939, manuel p 236-7. Ressemble au poème du bateau ivre. Il pense trouver quelque chose mais ne trouve rien comparé à Rimbaud. Il essaye de changer de personnalité. L’art et le peuple, Les Châtiments, Victor Hugo, 1853, manuel p 272. Éloge de l’art. Il fait l’énumération des valeurs positives portées par l’art : la gloire, la joie, le bonheur, la liberté, la bonne renommée, la célébrité. Grandeur de peuple par rapport à l’art : l’instruction, connaissance. Critique du pouvoir de son époque. Poème argumentatif grâce à des métaphores (ex : strophe 1 : comparaison à la lumière). Allusion aux conquêtes de Napoléon 1er : Tibre et Rhin conquêtes des romains et de Napoléon. Poème adressé au peuple. Départ à Paumanok, Feuilles d’herbes, Walt Whitman, 1855-1891 manuel p 272-3. Thème de la camaraderie pour parler des citoyens dans la société. Champ lexical de la camaraderie scolaire / compagnons militaires. Symbolise les relations entre citoyens dans un démocratie qui est une relation fondée sur l’égalité. Poème politique faisant allusion à la guerre civile des USA. Le poète rapproche l’égalité entre citoyens de celle des états lors de la guerre de sécession. Objet d’étude numéro 2 : L’essai d’Amine MAALOUF, Les Identités meurtrières, 1998. Les identités meurtrières est un essai dans lequel Amin Maalouf propose une vision de ce que c’est que l’identité. Il commence en racontant qu’étant né au Liban mais vivant en France depuis vingt-deux ans, il a dû réfléchir sur la question de savoir s’il se sent plutôt français ou plutôt libanais. À partir de cette question, il propose que l’identité n’est pas quelque chose d’inné et qui ne change pas ; il se sent libanais et français, ni plus libanais que français ni vice versa, mais il n’est pas non plus moitié français et moitié libanais, car l’identité selon Maalouf : « […] ne se compartimente pas, elle ne se répartit ni par moitiés, ni par tiers, ni par plages cloisonnées. » (Maalouf, p. 8). On n’a donc pas plusieurs identités, l’identité ne se divise pas, mais elle est quelque chose composée de tous les éléments qui nous ont formés. Comme la question lui a été posée plusieurs fois de savoir ce qu’il se sent être vraiment au fond de lui- même, Maalouf s’est rendu compte qu’au fin fond il y a une seule appartenance qui compte. Qu’il existe chez les gens en général une vision répandue : qu’il y a une chose ou une appartenance, dans chaque personne qui est leur vraie identité, et que cette appartenance 4 efface tous les autres aspects de la personne. Il dit aussi qu’on est souvent aujourd’hui sommé de déclarer son identité et qu’en le faisant, on est aussi demandé de trouver au fond de soi- même cette prétendue appartenance fondamentale, qui peut souvent être nationale, raciale ou religieuse. L’identité est alors ce qui nous rend uniques, toutes les différentes appartenances donnent à chaque personne une combinaison qu’on ne peut pas retrouver chez quelqu’un d’autre. On peut naturellement sentir une appartenance plus ou moins forte à un grand nombre de choses. Même si toutes ces appartenances n’ont pas la même importance, il n’y en a aucune qui manque d’importance, car ils font simultanément partie de l’identité. Et même si on peut les retrouver chez un grand nombre de personnes, on ne trouve jamais exactement la même combinaison chez deux individus. Toutes ces appartenances existent alors dans l’identité d’un individu en même temps, en créant une grande identité qui ne se divise pas : « L’identité d’une personne n’est pas une juxtaposition d’appartenances autonomes, ce n’est pas un « patchwork », c’est un dessin sur une peau tendue ; qu’une seule appartenance soit touchée, et c’est toute la personne qui vibre. » (Maalouf, p. 34). Pour illustrer la problématique qui peut naître lorsqu’une personne doit choisir entre ses appartenances, Maalouf donne l’exemple d’un jeune homme né en France de parents algériens. Ce jeune homme a deux appartenances évidentes, uploads/Litterature/ lectures-complementaires 1 .pdf

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