qwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqw ertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwert yuiopasdfghjklzxcvbn

qwertyuiopasdfghjklzxcvbnmqw ertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwert yuiopasdfghjklzxcvbnmqwertyui opasdfghjklzxcvbnmqwertyuiopa sdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasdf ghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfghj klzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklz xcvbnmqwertyuiopasdfghjklzxcv bnmqwertyuiopasdfghjklzxcvbn mqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmq wertyuiopasdfghjklzxcvbnmqwer tyuiopasdfghjklzxcvbnmqwertyu iopasdfghjklzxcvbnmqwertyuiop asdfghjklzxcvbnmqwertyuiopasd fghjklzxcvbnmqwertyuiopasdfgh jklzxcvbnmqwertyuiopasdfghjklz xcvbnmrtyuiopasdfghjklzxcvbn mqwertyuiopasdfghjklzxcvbnmq PRISE DE VUE CINEMA NOTIONS DE BASE 2011-2012 ART-FANG LE CADRE A l’origine, le cadre fait référence à la peinture. Il désigne dans un premier temps les bordures d’un tableau, puis finalement ce qui est représenté à l’intérieur de ses limites. Ce terme de cadre s’est ensuite étendu à la photographie et au cinéma pour représenter ce que l’artiste capture durant la prise de vue. Le cadrage est un choix artistique puissant pour jouer avec l’imagination du spectateur. Le cinéaste choisit les éléments qu’il veut mettre en valeur, ce qu’il veut révéler ou cacher au spectateur. Ainsi, il peut mettre en place une mécanique visant à orienter les sensations du public (angoisse, surprise…). Le cadrage c’est l’organisation de l’image délimitée par le cadre (les 4 cotés de l’écran de diffusion). Le cadrage joue avec l’echelle des plans, les angles de prises de vues, la profondeur de champ, les mouvements de caméras, l’éclairage et la composition. le cadre au cinéma Définition Le cadrage au cinéma désigne ce que le cinéaste capture durant la prise de vue. Cela correspond au choix des limites de l’image : angles de prise de vue, échelle des plans ou encore organisation des objets et des personnages dans le champ. Le cinéaste compose son image en fonction de ces différents éléments et des mouvements (de l’appareil ou des acteurs) prévus au cours de la prise de vue. Le cadre au cinéma Ce qu’il faut savoir Le cadrage n’est pas une notion hasardeuse. Certains cinéastes très expérimentés ont été acclamés pour l’utilisation de cadres novateurs, en opposition aux règles fondamentales mais ils ont pu transgresser ces règles uniquement parce qu’ils les maitrisaient. Nous vous présentons ici quatre notions qui vous aideront à assimiler les principes de base de l’image et du cadre : la règle des tiers au cinéma Catégories : • le cadre 6 juillet 2011 Définition La règle des tiers consiste à placer les personnages, objets importants ou tout autre élément clef sur des lignes imaginaires qui divisent l’image en parties égales. Ces lignes doivent être placées aux tiers horizontaux et verticaux. On les appelle les lignes de force et leurs intersections des points forts. Comment ça marche ? Le schéma ci-dessous illustre cette règle. Nous retrouvons deux lignes horizontales qui divisent l’image en trois parties égales. Il en est de même avec les lignes verticales. Les quatre points d’intersection sont représentés par des cercles rouges. la règle des tiers En plaçant des éléments importants au centre d’une image, on créé une impression statique et banale. L’objectif de la règle des tiers est de dynamiser son cadrage, le rendre plus vivant. Pour cela, il faut donc placer les éléments importants (personnages, objet, horizon…) sur les lignes de force, ou encore mieux, sur les points forts (les points d’intersection) de l’image. L’œil s’appuie naturellement sur ces points forts pour comprendre ce qu’il regarde. Au regard de l’importance de ces points forts, il est préférable de ne pas y placer d’éléments mineurs qui auraient pour effet de parasiter le sens de votre image, de votre plan. De même, il faut éviter de situer deux éléments importants sur la même ligne de force. Cela aurait tendance à les affaiblir mutuellement. Exemples Voici quelques exemples qui illustrent l’utilisation de le règle des tiers au cinéma et son impact sur l’image, le ressenti du spectateur. Exemple : Carnets de voyage de Walter Salles Cette image, issue du film Carnets de voyage de Walter Salles est très riche du point de vue de la règle des tiers puisqu’elle illustre à la fois comment cadrer un paysage mais aussi comment situer les personnages dans le cadre. Pour un paysage avec ciel, la composition idéale s’appuiera sur un découpage au tiers ou aux deux-tiers de l’image. Dans l’exemple ci-dessus, la ligne d’horizon est située sur la ligne horizontale haute de l’image. Cela a pour effet de mettre en avant le désert, son étendue. Si le réalisateur avait voulu donner la part belle au ciel, pour appuyer la chaleur du lieu par exemple, il aurait situé l’horizon sur la ligne horizontale basse afin d’avoir une proportion de deux tiers pour le ciel et d’un tiers pour le désert. En ce qui concerne les personnages, ils sont tous les deux placés sur les lignes verticales. Le personnage principal, le Che, incarné par Gael García Bernal est avancé et donc valorisé par rapport à son acolyte. Surtout, son regard va vers la gauche. Comme il est situé sur la ligne verticale droite, cela a pour effet de renforcer le regard, en lui donnant plus d’espace, plus de profondeur. Pour un gros plan, la tête de l’acteur devra être placée sur l’un des points fort. Le regard sera renforcé si les yeux sont situés sur la ligne horizontale supérieure. Exemple : Le seigneur des aneaux de Peter Jackson Dans cet exemple, issu du film Le seigneur des anneaux – Les deux tours de Peter Jackson, toutes ces règles sont appliquées à la lettre. Les deux yeux du personnage sont sur la ligne supérieure est l’un d’eux est même exactement sur l’un des points d’intersection. Outre le visage, même le bâton tenu par le personnage est situé sur une ligne directrice. Cela lui donne une aura supplémentaire. L’objet devient indissociable du personnage, sert à le représenter. sens de lecture au cinéma Catégories : • le cadre 6 juillet 2011 Définition Le sens de lecture correspond au chemin suivi par le regard pour lire une image. Ce qu’il faut savoir En occident, nous lisons les textes de gauche à droite. C’est logiquement que nous faisons de même pour la lecture d’une image ou un plan. Pour les pays orientaux, le sens de lecture d’une image sera de droite à gauche. Le spectateur occidental lira donc de façon naturelle un plan de film selon le schéma ci-dessous : le sens de lecture en Z Ce sens de lecture est riche en informations pour les réalisateurs. Ainsi, pour un plan très court, de quelques secondes, le cinéaste aura tout intérêt à placer son sujet principal sur le coté gauche, afin que le spectateur comprenne tout de suite la signification de l’image. Si le plan dure plus longtemps, le réalisateur aura plus de liberté car le spectateur aura le temps de parcourir l’ensemble de l’image. Quoi qu’il en soit, sauf dans des cas très particuliers, il est fortement recommandé de ne pas placer le sujet principal au centre du plan. Cela aura pour effet de gêner la lecture des autres zones de l’image. Exemples Le sens de lecture dans Pulp Fiction L’image ci-dessus est extraite du film Pulp Fiction de Quentin Tarantino. Les personnages sont placés de façon idéale pour une lecture en Z. Vous pouvez également visionner la scène dans son intégralité ci-dessous : La danse extrait de Pulp Fiction La vision de cette séquence confirme que l’élément principal de cette image est le personnage de Mia : Elle est plus mobile, plus « visible » (Grâce à sa chemise blanche) et plus de plans lui sont consacrés. Aller plus loin La lecture en Z est un sens de lecture naturel mais en rien une obligation. C’est surtout un travers de lecture. Le respecter est plus facile mais vous pouvez tout à fait innover. Il faut juste savoir comment le dépasser, inciter le spectateur à regarder différemment. Ainsi, le réalisateur pourra utiliser de nombreux éléments pour orienter le regard du spectateur : - Utiliser la règle du nombre d’or et les points forts de l’image - jouer avec la lumière ou les couleurs pour attirer l’œil vers un point précis de l’image - Utiliser les mouvements des personnages qui guideront le spectateur vers ce qu’il doit regarder En outre, le réalisateur pourra s’appuyer sur la hiérarchisation des éléments constituant le plan ou la séquence. Certains composants sont perçus avant d’autres (et notre regard reste également plus longtemps sur ceux-ci que sur les autres). Nous pouvons les hiérarchiser selon la classement suivant : 1 – Les êtres vivants : Humains, animaux, extraterrestres, monstres… 2 – Les éléments mobiles : Automobile, eau, fumée… 3 – Les composants statiques : Meuble, arbre, panneaux les formes, axes et lignes directrices Catégories : • le cadre 6 juillet 2011 Chaque image doit être structurée d’une façon bien particulière et ne doit pas être laissée au hasard. C’est notamment par l’utilisation des formes, des axes et des lignes directrices que le réalisateur pourra créer les sensations qu’il désire chez le spectateur. Les lignes directrices Les lignes horizontales reflètent la stabilité et la tranquillité. Elles sont reposantes pour l’œil car en adéquation avec le mouvement des yeux. Les lignes verticales sont plus fatigantes, elles forcent l’œil à regarder autrement. Elles peuvent également évoquer la puissance, l’envergure de quelque chose. Enfin, les diagonales ou lignes à dominante oblique rendent la composition de l’image plus agréable et moins monotone. Convergentes, elles participeront à la profondeur de champ. Croisées, elles peuvent illustrer l’instabilité, le uploads/Litterature/ les-mouvements-de-camera-au-cinema.pdf

  • 53
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager