La condition sociale de la femme dans le roman Madame Bovary de Flaubert -comme
La condition sociale de la femme dans le roman Madame Bovary de Flaubert -commentaire sur le fragment- Madame Bovary est l’un des plus importants romans français du XIXe siècle. Il est largement considéré comme le plus important œuvre de Flaubert, révolutionnaire dans le réalisme et comme socialement pertinent parce que par hasard, il a servi à inspirer, et pourquoi pas, annoncer l'aube du féminisme. L’héroïne adultère de Flaubert, l’alter- ego de l'auteur en quelque sorte, était heureuse dans ses péchés, ses actions apparemment justifiées par son mariage terne et sans vie. Le roman est l'histoire d'une femme malheureusement mariée qui cherche à s'échapper par par les relations interdites avec d'autres hommes. Le livre peut être considéré comme un exposé de la situation des femmes au XIXe siècle ; femmes qui n'avaient pas encore été émancipées et devaient obéir à leur mari, rester dans leurs maisons tandis que les hommes sont allés travailler. L’attitude « rebelle » de Emma Bovary contre les idées reçues de ce moment-là reflète le point de vue de la bourgeoisie de Flaubert. Emma Bovary est une victime d’un patriarcat étouffante de l'époque qui exigeait qu’elle ne soit pas plus que la femme et la mère, ou bien une religieuse (qu'elle envisageait) de devenir dans sa jeunesse et maintenant elle repense à les possibilités passées de sa vie avec mélancolie. Emma a besoin de sophistication, de sensualité et de passion ; ces désirs lui fait tomber dans crises extrêmes de l'ennui de la dépression quand elle n’obtient pas ce qu'elle veut. Elle abandonne tous ses passe-temps : jouer du piano(« ce n’était pas la peine de s’ennuyer à étudier », le dessin, la lecture( « J’ai tout lu »), la couture. Son désespoir et impatience se font sentis avec ses courtes questions répétées : « Pourquoi jouer ? », Qui l’entendrait ? », « A quoi bon ? A quoi bon ? » . La grandeur de réalisme de Flaubert réside dans son attention minutieuse aux détails, sa description de la vie normale et la manière dont il est capable de capturer la monotonie de ces gens de la classe moyenne sans faire son roman insapide. Flaubert fait usage de l'ironie et le contraste sur de nombreux plans, toujours dans le but de renforcer son sens et de diriger l'attention du lecteur à ses thèmes principaux. Mais le plus grand contraste thématique reste le contraste entre l’idéalisée monde fictif de Emma et le monde réaliste, ennuyeux, dans laquelle elle vit. Le contraste incarne les différences entre ses espoirs et ses réalisations ; Emma Bovary est une femme au foyer ennui qui rêve d'amour romantique (principalement inspiré par les romans romantiques populaires de son temps) et insatisfaite par son mariage avec un simple médecin de campagne, Charles Bovary, et le vide de son existence dans la France rurale. Flaubert analyse ce mal de vivre, en faisant alterner les points de vue. Dans le text il se trouve beaucoup des mots et constructions qui appartiennent de le champ lexical de l’ennui et monotonie comme: «elle compta sur ses doigts, », « s’ecoula», «suivre à la file», «toujours pareilles», «n’apportant rien», «plates»,«rien n’arrivait». Sa tristesse, ennui et insatisfaction avec cette vie est contrasté avec les descriptions de la vie de son village, «Quelque chat sur les toits, marchant lentement, bombait son dos aux rayons pâles du soleil. Le vent, sur la grande route, soufflait des traînées de poussière. Au loin, parfois, un chien hurlait : et la cloche, à temps égaux, continuait sa sonnerie monotone qui se perdait dans la campagne. » et de ses habitants qui exercent leurs simples activités quotidiennes avec la paix et satisfaction : «Cependant on sortait de l’église. Les femmes en sabots cirés, les paysans en blouse neuve, les petits enfants qui sautillaient nu-tête devant eux, tout rentrait chez soi. Et, jusqu’à la nuit, cinq ou six hommes, toujours les mêmes, restaient à jouer au bouchon, devant la grande porte de l’auberge. » Flaubert n'était pas féministe, mais il a critiqué la manière dont la vie des femmes a été circonscrite par les hommes. Le but qui Flaubert semble faire est similaire à la distinction généralement faite aujourd'hui entre sexe et genre: le sexe est une question de biologie et le genre d'une question de conditionnement social. Flaubert fait quelque chose de vraiment radical pour son âge: il repère un problème fondamental pour les femmes, leur identité a été définie par les hommes. Il le fait d'exprimer une compréhension intelligente des conditions de la vie des femmes au XIXe siècle Les hommes ont fourni des modèles de comportement féminin convenable pour leurs propres intérêts. Flaubert pose la question des rôles masculins et féminins et montre conditionnement social et culturel est un facteur majeur dans le comportement des genres . Alors que les hommes sont même-définis, les femmes sont définies par leurs maris, pères et fils. Les femmes étaient considérées comme des possessions, comme des décorations pour les hommes. L'histoire d'Emma est en partie de ses efforts pour résister à un rôle qu'elle trouve limitant. uploads/Litterature/ madame-bovary 1 .pdf
Documents similaires
-
20
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Dec 12, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 0.1471MB