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mémo.fr Séquences discursives Ressources grammaticales Flexion verbale 1 De longueur variable, pouvant aller d’une seule phrase à un ouvrage de quelque 600 pages ou plus, le texte présente souvent des marques extérieures qui visent à le faire reconnaitre comme un tout. Ces marques apparaissent lors d’une première observation, et sont significatives, pouvant varier en fonction du support. 1. les textes oraux : les textes produits lors des échanges verbaux sont des dialogues et/ou des monolo- gues… Ils se produisent lors d’une interaction, en discours direct, ou sont retransmis en différé, en support audio ou vidéo. Ils peuvent aussi être transcrits. Les éléments qui interviennent dans la situation de communication nous informent sur le genre de texte qui va être/est produit. 2. les textes écrits : en observant les textes écrits, on remarque la présence de marques graphiques et typographiques qui permettent de caractériser le genre du texte : la disposition graphique (1), les divers procédés typographiques et les illustrations (2). (1) La division en paragraphes, la mise en page, la numérotation, les titres, intertitres, surtitres, sous-titres, le chapeau, les rubriques, les chapitres, etc. (2) Les différents caractères typographiques, couleurs, images, notes, parenthèses… Le genre textuel Identifier et construire des textes L e textuel mémo.fr un Exemples : • Conversation téléphonique • Interactions de la vie quotidienne • Émissions radiophoniques • Émissions télévisées • Annonces publicitaires • Discours scientifiques • Débats • Interview • Chansons • Conte • Roman • Lettre • Éditorial • Poème • Recette de cuisine • Notice de médicament • Mode d’emploi • Article de presse • Etc. La typologie textuelle Identifier et produire des séquences discursives 1. La séquence dialogale – interagir La séquence dialogale se manifeste essentiellement dans le dialogue théâtral ou romanesque, l’interview, l’entretien, la conversation téléphonique, le débat, la correspondance, la publicité, l’interaction quotidienne et implique au moins deux interlocuteurs. Elle présente une structure de trois composantes : la phase d’ouverture (1), le corps de l’interaction (2) et la phase de clôture (3). Texte 1 – Je suis journaliste au Figaro et j’aimerais vous poser quelques questions (1). Pourriez-vous me dire si vous étiez présente au moment de l’accident ? – Oui, Monsieur. J’ai tout vu. Je passais par hasard lorsque l’accident a eu lieu. Ma voiture est garée de l’autre côté de la chaussée. (…) (2) – Je vous remercie, Madame. (3) Texte 2 Partagez vos opinions avec nous sur www.vds.fr/mon avis. Répondez à nos questions sur l’actualité et donnez-nous votre avis sur vos loisirs préférés, sur les personnalités politiques et du showbiz, sur VSD et ses rubriques… et gagnez des cadeaux ! (2). Outils linguistiques : • Le discours direct • Les pronoms personnels • Les possessifs • Le mode indicatif • Le mode conditionnel (de politesse) • Le mode impératif (texte promotionnel) 2 deux 2. La séquence descriptive – décrire La séquence descriptive est au service de la caractérisation d’objets, de personnes, de lieux, d’évènements, de processus, etc. On la trouve dans de nombreux documents : portraits, comptes-rendus, dictionnaires, instructions, recettes, règlements… On y trouve deux groupes d’éléments autour du thème : l’aspectualisation qui comprend les propriétés, les qualités et les éléments (1), et la mise en relation avec l’espace (2), le temps (3) et les autres objets (4). Un jeune garçon (1), disparu depuis lundi (3), à Sedan (Ardennes) (2), est recherché, actuellement, par la police, dans la région, a-t-on appris hier, de source policière. Jean-François Hugolien, 13 ans (1), qui a été aperçu, la dernière fois, lundi en fin d’après-midi, alors qu’il rentrait de l’école (3), à proximité du domicile de ses parents (2), mesure 1,50 m et a les cheveux blonds. Il était vêtu d’un jean bleu et portait des baskets noirs (1). Les policiers du SRPJ de Reims (Marne), chargés de l’enquête par le Parquet de Charleville-Mézières, ont entendu les parents et les amis (1) du jeune garçon qu’on connaissait comme le petit manga du quartier (4). Outils linguistiques : • L’imparfait/Le présent • Les propositions relatives • Les indicateurs de lieu • Les marqueurs temporels • Les adjectifs • Les comparaisons • Les métaphores 3. La séquence narrative – raconter La principale caractéristique de la séquence narrative est la présence d’un ou de plusieurs personnages qui réalisent des actions dans le temps et dans l’espace. On la trouve notamment dans le roman, le conte, le récit, le reportage, la bande dessinée, le fait-divers, les publicités, les histoires drôles, les témoignages, etc. Elle présente généralement cinq étapes : la situation initiale (1), la complication (2), les actions (3), la résolution (4) et la situation finale (5). Giselle et Pierre Lavoisier se souviendront longtemps de leur soirée du 27 août dernier. Il était un peu plus de 23 heures, au 10 square Michelet, dans le 9ème arrondissement de Marseille. Les époux rentraient chez eux après avoir diné dans l’immeuble d’à côté (1). Ils ont pris l’ascenseur. Lorsqu’ils ont appuyé sur le bouton RDC, il s’est passé quelque chose. L’ascenseur a chuté d’un seul coup et s’est arrêté brusquement, restant coincé entre les 4ème et 5ème étages (2). Ils ont appuyé sur l’alarme, mais personne n’a entendu la sonnerie. Ils ont ensuite activé l’alarme reliée 24h/24, mais elle n’était pas branchée. Finalement, Pierre a réussi à contacter, sur son portable, le voisin, chez qui ils avaient diné, qui a averti les pompiers (3). Ce n’est que vers 23h45 qu’ils sont sortis, au moyen d’une chaise pliante (4). Pierre a une déchirure de la coque condylienne et une entorse au genou gauche. Giselle, elle, a eu un désaxement du bassin et deux disques écrasés (5). Outils linguistiques : • Le passé composé /L'imparfait • Le plus-que-parfait • Les indicateurs de lieu et de temps • Autres marques : le passé simple (pour bien mar- quer la rupture avec le présent et aussi dans des textes au registre soigné et/ou littéraire) (article de presse adapté) (fait-divers adapté) 3 trois 4. La séquence explicative – expliquer La séquence explicative est un acte de discours visant à expliquer quelque chose, à donner des informations à propos de quelque chose, et à faire comprendre quelque chose à quelqu’un. On le trouve dans le discours didactique, le discours scientifique, le discours politique, la justification, le compte-rendu, etc. On y explique un problème, un fait… Elle répond fréquemment à un « pourquoi ? », à un « comment ? ». La structure de la séquence explicative comprend une phase de questionnement explicite ou implicite (1), une phase résolutive (2) et une phase conclusive (3) (facultative). Pourquoi la mer Morte porte ce nom (1) La mer Morte, située à une heure de Jérusalem, est le point le plus bas du globe, soit 410 mètres au dessous du niveau de la terre. Sa composition est unique au monde : c’est la mer la plus concentrée en minéraux (entre autres le magnésium, le sodium, le calcium, le potassium et le silice…). Le taux de sodium qu’elle renferme est de 275 grammes par litre d’eau alors que l’eau de mer contient environ 35 g par litre. Cette concentration est si élevée qu’aucune plante ni animal ne peut y vivre (2). Cette absence d’êtres vivants a ainsi donné son nom à la mer Morte (3). Outils linguistiques : • Les connecteurs logiques • Les organisateurs textuels • Les subordonnées relatives • Les phrases juxtaposées • La comparaison 5. La séquence argumentative – argumenter La séquence argumentative est centrée sur une prise de position et vise à transmettre une opinion, à modifier celle du lecteur (convaincre et persuader) au moyen d’arguments ou de preuves. On se place dans le domaine du débat d'idées : il s'agit de défendre une thèse, d'en réfuter une autre. L’essai, l’éditorial, la chronique, le pamphlet, la dissertation, la publicité, entre autres, présentent des séquences argumentatives. Sa structure présente trois composantes : la phase de questionnement (1), la phase argumentative (2) et la phase conclusive (3). Surfer sur Internet n'est pas du tout sans risque pour les enfants et les adolescents (1). Internet est devenu le passe-temps favori des mineurs. Ils y consacrent, au minimum, deux heures par jour. Cependant, c'est le tchatche qui fait fureur. De nombreux sites web disposent de forums de discussion et de messageries instantanées qui peuvent induire l'adolescent en erreur. Profitant de l'anonymat, quelques internautes mal intentionnés trouvent, avec Internet, un moyen de mettre en confiance l'autre correspondant pour le piéger. Pour les « ados » timides de nature, le tchatche est une belle occasion de rencontre. L'enfant ou l’adolescent, qui veut effectuer de simples recherches scolaires, peut être victime d'endoctrinement ou d'incitation à la débauche. Aussi, la cybercriminalité pose-t-elle des défis jusqu'ici inconnus du système judiciaire (2). Le phénomène prend de l'ampleur, au point de nous obliger à tirer la sonnette d'alarme sur le danger qui guette, non seulement les ados, mais aussi les parents qui doivent être vigilants, en interdi- sant à leurs enfants de surfer seuls sur Internet et en limitant le temps des sessions Internet (3). Outils linguistiques : • Les phrases complexes (subordonnées relatives, conjonctives, participiales…) • uploads/Litterature/ momo-francais.pdf
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Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jul 26, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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