בעזרת ה׳ יתברך ©2019 - H-M. Dahan La reproduction partielle ou intégrale du liv
בעזרת ה׳ יתברך ©2019 - H-M. Dahan La reproduction partielle ou intégrale du livret est interdite L'étude au quotidien n°86 27 Sivan - 30 Av 5779 Mishna Yomit : Erkhin 8:1 - Temoura - Kritout 1:3 SOMMAIRE HALAKHA ETUDE QUOTIDIENNE Houkat - La faute de Moshé 84 Balak - Un âne catalyseur de la colère divine 92 PARASHAT HASHAVOUA ETUDE HEBDOMADAIRE Berakhot : Interruptions durant le repas 12 La Berakha Aharona à l'endroit du repas - Ses conséquences Bein haMetsarim 27 Du 17 Tamouz à Rosh Hodesh Av - Le jeûne du 17 Tamouz - Les Tishat haYamim : les 9 jours de Av Le jeûne du 9 Av 40 La semaine du 9 Av - Le Shabbat avant le jeûne - De la sortie de Shabbat à l’entrée du jeûne - Lois du jeûne de Tisha béAv - L’après Tisha béAv T efilat Hadérekh 57 Sur quel type de voyage ? - Quand et comment réciter cette Tefila ? Berakhot : en vacances 67 A la mer - A la montagne - Quelques conduites à la plage Berakhot : le Gomel 71 A quelle occasion le récite-t-on ? MOUSSAR ETUDE MENSUELLE Emouna et Bita'hon -2e partie 122 Hashga'ha Pratite 132 La bienveillance d’Hashem sur les individus - Une question antique - Connaître son niveau - Pourquoi le danger est-il si dangereux ? - Bita'hon et Hishtadlout, quelles proportions ? - Pourquoi la Hishtadlout ? - L'ordre des tribunaux supérieurs ... LA MISHNA DU JOUR ETUDE QUOTIDIENNE Etudiez chaque jour une mishna en live en vidéo, au www.5mineternelles.com/mishnadujour.php grâce aux textes dans cette rubrique Erkhin 8:1 - Temoura - Kritout 1:3 164 Pinhas - Le caractère d'un dirigeant 97 Matot - La requête de Reouven, Gad et 1/2 Menashé 99 Massei - Interdiction de flatter 101 Devarim - La proximité de l'éloignement 103 Vaethanan - Quand la claque devient caresse... 107 Ekev - Le but de l'épreuve 114 Réeh - La Shemitat Kessafim 117 Traduction de la lettre de recommandation du Rosh Yeshiva, le Gaon Rav Shmouel Auerbach zatsal Mon cher élève, le Rav Harry Méir Dahan, m’a présenté la série de brochures dédiée aux francophones qu’il a l’intention d’éditer et d’appeler «5 minutes éternelles». Cette brochure mensuelle contient un programme d’étude quotidien de Halakha (lois appliquées), Moussar (pensée juive) et Parachat Hachavoua (section hebdomadaire). Heureux celui qui se préoccupe d’éterniser ne fût-ce que 5 minutes par jour, mettant de côté pour le monde à venir des mérites incommensurables pour chaque mot de Torah étudié ! Après s’être délecté de la douceur de la Torah, il démultipliera certainement son étude et son accomplissement des Mitsvot. Il serait fantastique que chaque bon juif n’ayant pas encore réussi à se fixer de temps d’étude de Torah, étudie dans ces brochures conviviales qui abordent des Halakhot importantes touchant à des thèmes du quotidien, et des paroles de Moussar éveillant le cœur à la Torah et à la crainte divine. Je lui souhaite toute la réussite possible dans cette entreprise sainte de diffusion de la Torah au plus grand nombre. Tous ceux qui contribueront à ce projet seront bénis du Ciel, spirituellement et matériellement, eux et leur descendance. Au nom du respect et de la pérennité de la Torah et du judaïsme. Joseph Haïm Sitruk zatsal Grand Rabbin Jérusalem, le 23 Octobre 2011 A l’intention du Rav Arié Dahan, Tout le monde connaît l’importance de la mitsva de qui consiste à étudier la Torah jour et nuit. Elle n’est cependant pas facile à accomplir pour tout le monde. Le concept développé par le Rav Dahan à travers la brochure «5 minutes éternelles», permet à chacun de vivre l’expérience du limoud au quotidien. Je tiens à souligner la qualité du travail accompli et la richesse des sujets évoqués. Je voudrais apporter ma bénédiction à cette initiative et encourager ses auteurs à poursuivre leurs efforts. La réalisation d’un tel projet présente évidemment des difficultés. C’est pourquoi soutenir «5 minutes éternelles» apportera un grand mérite à ceux qui le pourront. » « והגית בו יומם ולילה EDITO D urant la Grande Guerre, le Brisker Rov –rav Its’hak Zeev Soloveitchik zatsa’l – résidait dans un lieu qui essuyait fréquemment des tirs d’obus. Faute de bunkers, les habitants descendaient au rez-de-chaussée des immeubles, considérés comme plus protégés. Le Brisker Rov aussi descendait s’abriter. Mais lorsque les bombardements s’intensifièrent, les immeubles touchés s’écroulaient, n’épargnant en général les habitants d’aucun étage. Lorsque le Brisker Rov prit connaissance de cette réalité, il ne descendit plus, et resta dans sa chambre du dernier étage en priant et étudiant. Quelques années plus tard, on lui demanda les raisons de son attitude. Il s’expliqua: «Lorsque les bombardements n’étaient pas intenses, l’abri au rez-de-chaussée était supposé utile pour la sur- vie. Le devoir de Hishtadlout –fournir des efforts– était donc im- posé, car il est interdit de vivre en comptant sur un miracle. Mais lorsque cette protection s’avéra lacunaire pour tant de cas, la survie par cette Hishtadlout était de toutes façons de l’ordre du miracle. Il m’était de ce fait permis de m’en remettre totalement à ma Emou- na en Hashem, dont les moyens de sauver sont illimités !» N ous voilà pour un 2e numéro consécutif du 5 minutes éternelles portant sur le thème de la Emouna et Bita’hon ! Le Gaon de Vilna zatsal écrit que le Bita’hon Bashem –faire confiance en Hashem– est la base de toute la Torah. Nous en expliquerons la raison dans la séquence Moussar. Pour le moment, je voudrais attirer l’attention sur un autre aspect de cette déclaration, qui me tient à cœur. Quel que soit le sujet de Halakha, l’étude et la synthèse du thème requièrent d’approfondir des textes, de veiller à les comprendre et interpréter avec minutie, en veillant à ce qu’ils s’accordent avec d’autres sources qui semblent contradictoires. Paradoxalement, j’ai souvent constaté une certaine lacune autour du sujet du Bita’hon, pourtant si essentiel dans la vie d’un juif. Alors que l’on est confronté au quotidien à le mettre en pratique, j’ai mis longtemps à trouver un livre qui n’hésite pas à mettre les questions pertinentes sur table, en les décortiquant et les comparant à d’autres textes qui semblent affirmer le contraire, pour trouver enfin la formule qui satisfait tout le monde, rabotée ensuite un peu pour qu’elle englobe aussi tel ou tel cas particulier – comme on le ferait pour n’importe quel autre sujet de Halakha… Cette approche, j’ai fini par la trouver dans les livre exceptionnels de Reb Haïm Friedlender zatsal –Mashgia’h de Poniewicz, dont le Jahrzeit tombera ce mois-ci, le 28 Tamouz–, qui a frayé un large sentier au milieu de ce terrain qui paraissait tellement en friches ! Du coup, son livre Siftei Haïm est devenu le fil directeur de nos études sur le thème du Bita’hon. A u programme de Halakha de ce n°86, nous commencerons en début Tamouz par poursuivre le thème des Berakhot, en abordant à présent le ch.178 du Choul’han Aroukh portant sur les lois des interruptions pendant le repas. J’insiste sur le mot aborder, mais pas encore étudier de front… Si vous saviez comme la synthèse et la présentation de ces lois m’a été difficile ! Pendant des semaines, je n’ai cessé de réviser, rédiger des brouillons, des plans, des pseudos-débuts finalement effacés, rectifiés, réorganisés… Et voilà qu’après un mois de surplace, le stress des délais d’impression et d’envoi des livres a commencé à étouffer ma créativité ! Je vous expose la complexité du sujet en vous mettant en situation : alors que je mange chez moi un bol de cornflakes, un ami m’appelle pour descendre 30 secondes lui apporter un outil ; lorsque je re- monte chez moi, dois-je redire la Berakha sur les cornflakes ? La loi sera-t-elle la même si je mangeais des Chocapic, un croissant ou du pain ? Et si j’étais attablé avec ma femme ? Avec mon fils de 6 ans ? De 4 ans ? Et si je sortais juste sur mon pallier pour lui poser l’outil dans l’ascenseur ? Et si je sortais lui apporter l’outil avec mon croissant en main ?! Figurez-vous que chacune de ces questions requiert une réponse singulière, nuancée, qui impliquera en plus des instructions très différentes selon les obédiences séfarade ou ashkénaze ! Et qui de nous n’est pas souvent confronté à des situations similaires ?! En fait, la complexité de ces lois provient surtout du nombre consi- dérable de notions qui s’interfèrent. Du coup, j’ai préféré pour ce numéro 86 ‘tourner autour du pot sans tomber dedans’ , présen- ter de manière très générale l’esprit des lois des interruptions, quelques exemples de paramètres à considérer, en laissant l’étude exhaustive du thème pour le n°87 d’Eloul, tandis que nous abor- derons de front un sujet apparemment annexe, qui sera toutefois d’une importance décisive pour les lois des interruptions : le devoir de dire le Birkat haMazon là où l’on a mangé. A l’approche du 17 Tamouz, nous débuterons les lois de Bein ha- Metsarim. Puis après le jeûne du 9 Av (différé au 10 uploads/Litterature/ n086-tamouz-av-5779.pdf
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- Publié le Aoû 08, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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