Université Ibnou Zohr Filière : Etudes françaises Faculté des Lettres et des Se

Université Ibnou Zohr Filière : Etudes françaises Faculté des Lettres et des Semestre : 4 Sciences Humaines Matière : La Phonologie. -Agadir- Dossier préparé par l’ étudiant : Professeur : Lahcen EL- MASOUDY …….G 3 Omar ABDOUH 2007-2008 Sommaire Sommaire I –Définition de la phonologie……………………………03 1) La diglossie………………………………………….04 1 2) La phonétique et la phonologie….…….…………07 3) la paire minimale……………………………..…….08 4)le phonème…………………………………………..08 5)les traits distinctifs ………………………………….08 II -les familles de langue ………………………………..09 1)L’origine des langues………………………………..10 2)indo-européen………………………………….....….13 3)chamito-sémitique ……………………………..........15 III -les écoles phonologiques……………………………...17 1) le structuralisme……………………….……….........17 2) le fonctionnalisme …………….………………….....18 3) le générativisme …………………………..…............20 IV -Conclusion ………………………………….…….…...21 V -Bibliographie …………………………………………23 I. Définitions de la phonologie : La phonologie est la science qui étudie les sons du langage, du point De vue de leur Fonction dans le système de la communication linguistique. Elle se fonde sur l’analyse des unités discrètes opposées à la nature continue des sons .Elle se distingue donc de la phonétique bien qu’il soit difficile de séparer ces domaines de recherche. La phonologie s’organise elle-même en deux champs d’investigations ; phonématique et la prosodie. 2 Ainsi, elle s’intéresse aux différents processus de la langue, son origine , sa relation avec des autres langues … la phonologie a pour but aussi d’établir quelles sont les classes de son qui sont importantes dans la communication dans une langue donnée , et d’expliquer la variation entourant ces classes . Il est évident par ailleurs que, la phonologie a pour objectif, également, d’aborder dans les perspectives complémentaires la forme sonore du langage humain, pour des multiples raisons, de nature à la fois scientifique et institutionnelle, une division a longtemps existé la communautés phonologues et celle des phonéticiens, et les occasions pour ces deux communautés de se rencontre et de mener des recherches en commun ont été peu fréquent. Notre propos dans cette recherche est, d’essayer de traiter la phonologie comme étude scientifique très importante, qui a une grande dimension dans les études des langues, tant que nous sommes des êtres humains, nous avons une langue, au milieu du langage, nous devons savoir l’histoire de cette langue .pour cela, on va interpréter cette étude, à travers un plan détaillé ; on va parler des écoles phonologiques, les familles de langue. La phonologie est définie aussi comme la science qui étudie les sons du langage du point de vue de leur fonction dans le système de communication linguistique. (Dictionnaire de Linguistique Larousse) Selon cette définition, la phonologie s’intéresse : a) au classement des sons d’une langue en catégories. b) à la description du comportement des sons (combinaisons possibles, impossibles, etc.) En simplifiant, on peut dire que la phonologie s’intéresse au fonctionnement du système des sons d’une langue d’un point de vue théorique. Par comparaison, la phonétique a pour but de fournir une description la plus détaillée possible de la production, transmission ou perception des sons des langues naturelles. La phonologie, ou phonématique, est une branche de la linguistique qui étudie comment s’organisent les sons d’une langue afin de former des énoncés. Il ne faut pas la confondre avec la phonétique qui, elle, s’intéresse aux sons eux-mêmes, indépendamment de leur fonctionnement les uns avec les autres. En sorte, la phonétique s’intéresse aux sons en tant qu’unités physiologiques, la phonologie aux sons en tant que parties d’une structure. La transcription phonologique se place entre barres obliques:/ra/ est la transcription phonologique du mot rat. Chaque symbole utilisé ne doit renvoyer qu’à un seul phonème et chaque phonème ne doit être codé que un seul symbole. Les symboles utilisés sont proches de ceux de l’API mais en trouve de nombreuses méthodes de transcription, selon les langues, les auteurs, les époques. 1) La diglossie : On reviendra fréquemment dans ce cours sur ce que traditionnellement on appelle "diglossie", même si la signification exacte de ce terme doit être précisée, car nombre de créoles doivent être caractérisés pour leur fonctionnement en alternance avec une autre langue (une langue européenne en général), qui se fait selon des règles précises, susceptibles toutefois de connaître des évolutions. L'un des premiers à avoir développé et défini la diglossie de façon systématique est Fergusson, dans un article (célèbre) « Diglossia » paru dans la revue Word en 1959 où il s'efforce de définir ce type de contact des langues à travers quatre situations précises : 3 - celle de la Grèce : alternance de la katharevousa et du demotiki. - celle de la Suisse : alternance du suisse alémanique et de l'allemand. - celle des pays de langue arabe, dans lesquelles coexistent arabe littéraire et arabe dialectal. - celle d'Haïti caractérisée par l'usage alternant du créole et du français. Les premières définitions de Fergusson ont été revues et corrigées par Fishman (1971), puis par beaucoup d'autres sociolinguistes au fil des années. Nous éviterons ainsi de nous poser inutilement pour notre propos la question de savoir si la diglossie implique que langue haute (H) et langue basse (B) soient obligatoirement apparentées (Fergusson parlait de deux variétés d'une même langue). En outre force est de constater que ses analyses, peut-être "valables" en 1959, ne sont plus conformes souvent pour la description des rapports entre les langues qu'il décrit : en cette fin de siècle, le démotiki a complètement "emporté" sur la katharevousa ; le créole en Haïti n'est plus cantonné dans les domaines que lui assignait Fergusson, ayant progressivement conquis de nombreux champs d'énonciation. En outre, vu le très grand nombre d'unilingues dans ce pays, on peut se demander si le concept de diglossie convient encore, quand on sait que seule une frange de la population est effectivement diglotte (peut-être même bilingue), tandis qu'à peu près 90 % de cette population est unilingue créole. Il est bien évident que si l'on prend comme point de départ les descriptions des usages données par Fergusson en 1959 pour le créole d'Haïti dans ses rapports avec le français et la description que l'on peut en donner en 1999, l'évolution peut sembler considérable. On peut même émettre des doutes quant à la justesse de la description de Fergusson, ou plus exactement quant à l'échantillon de population retenu pour cette description. Fergusson examinant les rapports entre français et créole, décrit le statut de ces deux langues en Haïti à travers la grille suivante : Tableau . français créole Sermons à l'église + - Ordres aux serviteurs ou employés - + Lettre personnelle + - Discours politique, intervention au Parlement + - Conférence universitaire + - Conversation avec proches (famille, amis...) - + Informations à la radio (TV) + - Feuilletons - + Article de journal + - Caricature politique - + Poésie + - Littérature populaire - + 4 Cette répartition est bien connue, et a été maintes fois discutée. Même si l'on admet que, lorsqu'on se transporte trente ans en arrière, la place attribuée au français correspondait sans doute davantage à la réalité haïtienne la plus apparente, on peut aussi trouver des éléments qui montrent que cette situation était déjà en mouvement - et ce mouvement est confirmé par les témoignages et documents que l'on peut recueillir en 1999 et qui font apparaître une évolution importante. On peut effectivement constater que même si la tendance est de recourir au créole pour les situations familières (créole qui se présente selon des variétés différentes en fonction de la classe sociale d'appartenance), et au français pour les situations plus formelles, il y a de très nombreux usages qu'on ne peut ignorer et qui amènent à envisager une représentation plus complexe (M.C. Hazaël-Massieux parle de double continuum, mais qui rend mieux compte du fait que la diglossie n'est pas le fait de tout le monde, soit parce qu'il y a effectivement des unilingues (même s'ils sont de moins en moins nombreux en Martinique et en Guadeloupe), mais aussi parce qu'il y a des personnes qui sont susceptibles d'utiliser créole ou français dans la même situation, et donc qui sont en marche vers un véritable bilinguisme. Il est indéniable qu'existe aux Antilles un français populaire, mais aussi un créole acrolectal (créole distingué). Il serait abusif de ne voir le créole que comme basilectal et le français que comme langue haute. Ce schéma classique de la diglossie qui a eu ses beaux jours est certainement en bonne partie à revoir pour les Petites Antilles. Se superposent aux Antilles à la fois du créole et du français, qui sont tous deux soumis à une variation géographique, mais aussi sociologique : les dialectes d'un locuteur rural ne sont pas ceux d'un locuteur citadin, ceux d'un homme appartenant aux hautes couches de la société urbaine (médecin, avocat...) ne sont pas ceux de quelqu'un qui, bien que résidant en ville, travaille comme conducteur d'engin sur un chantier... Il convient de souligner que le français, deuxième langue largement pratiquée aussi, n'est plus cantonné dans les seuls usages administratifs et formels, même pour les classes populaires : il existe un français "familier", et si ce français familier n'est pas celui qui est pratiqué à Paris ou à Lyon (mais le français familier de Paris n'est pas celui de Lyon !), il existe indéniablement un français uploads/Litterature/ phonologie-dossier.pdf

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