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1 ANNIVERSAIRE page 2 SÉMINAIRES page 4 Philosophie/Art et littérature page 4 Philosophie/Droit et économie page 14 Philosophie/Philosophie page 16 Philosophie/Politique page 27 Philosophie/Psychanalyse page 31 Philosophie/Sciences page 34 Philosophie/Sciences sociales page 41 COLLOQUES page 43 LES SAMEDIS, débats autour d'un livre page 47 INDEX DES RESPONSABLES page 49 2 ANNIVERSAIRE Novembre 2003 : Les 20 ans du Collège international de philosophie (Pré-programme) Anniversaire organisé avec le soutien de l'Agence universitaire de la Francophonie, la Bibliothèque nationale de France et France Culture. Le Collège international de philosophie fête cette année ses 20 ans. Son anniversaire sera moins une commémoration qu'une occasion de débats sur le travail de la pensée qui a traversé les deux dernières décennies, avec ses styles singuliers, ses crises et ses passages. Il accueillera, pendant trois jours de rencontres internationales, des philosophes de tous les continents, qui présenteront les enjeux théoriques du nouveau siècle. Les actuels directeurs de programme du Collège interviendront hors les murs afin de poursuivre le dialogue de la philosophie avec ses dehors. La présence de l'art sera au cœur d'une telle ouverture, avec des événements théâtraux, musicaux et plastiques dédiés à cet anniversaire. Rencontres internationales au CIPh à Paris les mardi 4, mercredi 5 et jeudi 6 novembre à l'amphi Poincaré, Carré des Sciences, 1 rue Descartes, 75005 Paris (9h30-12h30-14h30-18h) sur le thème : « Le travail de la pensée : styles, crises, passages » avec : Pierre Cartier (Paris), Barbara Cassin (Paris), Stanley Cavell (Harvard), Marilena Chaui (Sao Paulo), Monique David-Ménard (Paris), Michel Deguy (Paris), Jacques Derrida (Paris), Yasuo Kobayashi (Tokyo), Patrice Loraux (Paris), Alan Montefiore (Londres), Chantal Mouffe (Londres), Jean-Luc Nancy (Strasbourg), Bento Prado (Sao Paulo), Bernhard Waldenfels (Bochum), Kwasi Wiredu (Accra). Conférences-débats hors les murs - Centre de Musique Contemporaine, Paris La Villette (avec Antonia Soulez, mardi 4 novembre) - Cité des Sciences et de l’Industrie, Paris, présentation du numéro de Rue Descartes, « À quoi sert la philosophie des sciences ? » (avec Jean-Marc Levy-Leblond, vendredi 7 novembre de 14h30 à 17h) - Citéphilo à Lille (avec François Noudelmann, vendredi 14 novembre) - Médiathèque de Limoges (avec Dominique Lecourt, vendredi 21 novembre) Événements artistiques dédiés aux 20 ans Théâtre : - Judith Magre lit des textes de Maîtres anciens de Thomas Bernhard (Radio-France, studio Sacha Guitry, jeudi 6 novembre, 20h) Musique : - Concert de Michaël Levinas (Radio-France, studio Sacha Guitry, mercredi 5 novembre, 20h) 3 - Concert de Jay Gottlieb (Radio-France, studio Sacha Guitry, vendredi 7 novembre, 20h) Arts plastiques : - Création d’une installation à partir de la contribution des directeurs de programme du Collège (184 membres depuis sa création), par Yann Toma (Bibliothèque nationale de France, du 8 novembre au 1er décembre) - Projection de vidéos de Gary Hill dans la salle d'honneur de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, dimanche 9 novembre et conférence de l'artiste Un programme spécifique sera édité 4 SÉMINAIRES Philosophie/Art et littérature Gisèle BERKMAN L'effet-bartleby (II) : Comment lisent les philosophes ? Figures de pensée, écritures pensantes 18h-20h Amphi A, Carré des Sciences, 1 rue Descartes, 75005 Paris Lun 6 oct, Lun 20 oct, Lun 3 nov, Lun 24 nov, Lun 1 déc, Lun 5 jan (Ce séminaire se poursuivra au second semestre) « L'effet-bartleby II » partira d'une investigation sur le lire des philosophes. Il s'agira de théoriser plus avant ce que nous avons nommé « effet-bartleby », soit cette fictionnalisation que mettent en œuvre les philosophies lorsqu'elles s'attachent à ce qui, de la littérature, les sollicite et les fait penser. Comment lisent- ils ? est indissociable ici d'un : que font-ils ? Quelles topologies, quelles « machines de lecture » construisent- ils, quels gestes de pensée se voient élaborés à l'épreuve du texte littéraire, cet « inconstructible » qui ne s'approche, pensons-nous, que par figure ? C'est cette « figurologie » qui nous retiendra, révélatrice d'une modernité philosophique intensément sollicitée par ces figures, plastiques et langagières, qui sont comme les planches-contact de la philosophie. C'est là que la question du style de la philosophie rencontre, comme son autre le plus proche, la question de ces écritures pensantes, tiers-langage où se déjouent partages et assignations. Ecritures pensantes, joueuses, figurales : n'était-ce pas la grande affaire de certains penseurs des Lumières avant la réorganisation institutionnelle des champs ? Écrire-penser, penser le penser, cela pouvait se faire « par figure » : dans une interrogation aussi de ce que « figure » veut dire, figure de style et figure de pensée. L'on aimerait faire dialoguer les Lumières et cette modernité philosophique qui les a tant commentées (le Condillac, le Rousseau de Derrida, le Rousseau, le Diderot de Lacoue-Labarthe, le Rousseau de Deleuze). Et ce faisant, sans niveler les différences constitutives, mettre au jour cette « langue de rêve » que toute langue porte avec elle, et qui est ici comme l'idiome figural de la pensée. Intervenants (les dates des interventions seront annoncées lors de la première séance) : Georges Benrekassa (Université de Paris 7), Christophe Bident (Université de Paris 7), Bruno Clement (Université de Paris 8 et CIPh), Dominique Fourcade (poète) (sous réserve), Caroline Jacot Grapa (Université de Cergy-Pontoise), Michèle Riot-Sarcey (Université de Paris 8) (sous réserve), Sophie Wahnich (CNRS) (sous réserve). 5 Hélène CIXOUS Écrire la guerre avec une main-d'-enfant arrachée. I - La roue, la croix, l'aéroplane 9h30-15h30 Salle de conférence, Centre Culturel Irlandais, 5 rue des Irlandais, 75005 Paris Sam 8 nov, Sam 22 nov, Sam 6 déc, Sam 20 déc, Sam 10 jan, Sam 24 jan (Ce séminaire se poursuivra au second semestre) Séminaire organisé dans le cadre de la convention avec l'Université de Paris 8/Doctorat d'Études féminines Un livre n’est pas qu’un geste d’art : c’est une arme ; c’est un méfait ; c’est une course au(x) secret(s). C’est une lutte contre la mémoire, pour le souvenir. Et inversement. On est en lambeaux, on se rapièce. C’est pour cela que j’adore la Vie de Henry Brulard. C’est une vie qui est un livre en train de se faire la peau, de se ronger les sangs, d’avoir froid aux pieds, de discuter vivement de mort et de destin dans la cuisine. — Je veux pousser l’écrit jusqu’au crime contre la société, la tradition, je veux pousser jusqu’à l’écrime, dit Thomas Bernhard. — Je veux prendre toutes les libertés avec la langue, je veux aimer ses charmes à la folie. La langue serait ma jeune mère ravissante perdue désirée pleurée rappelée recréée ? se demande Proust. Puis renvoyée-remplacée en tant qu’Albertine. Je veux aimer à la fureur et par-dessus tout une chose bizarre, chose animée, torrentielle, désobéissante, mécréante, qui bondit par-dessus les matelas et disparaît en laissant derrière elle des traces d’incendie, s’écrie Stendhal. Saint Augustin, Swift, Rousseau, Stendhal, Rimbaud, Joyce, Genet, Derrida, Bernhard... tous des malfaiteurs, d’anciens enfants partis à la chasse, l’un aux poires, l’autre aux pommes, un autre aux tourdres, et tous pris sur le fait l’un la main sur la grappe l’autre la dent sur la grosse joue rouge d’une tante à croquer, l’autre lancé sur le vélo volé à l’oncle père… Sur les traces du fugitif nous irons en Autriche, en tant qu’enfant sous les bombardements. Nous descendrons avec Thomas Bernhard de galeries en cavernes, de guerre extérieure en guerre intérieure. Dans une ville en ruine, nous avons marché sur une main-de-poupée. Ce n’était pas une main-de-poupée, découvrons-nous, c’était une main-d’-enfant arrachée à un enfant (Th. Bernhard, Die Ursache). Avec cette main-d’-enfant arrachée-rattachée s’écrit le livre originaire. Le « livre originaire » est « la chose originale », « la signature originale » dont parle le narrateur proustien lorsque « se lève le voile » qui donne à voir l’Enfer de la disparition d’Albertine. Intervenants : - Samedi 20 décembre : Bertrand Leclair (écrivain, critique littéraire) - Samedi 24 janvier : Annie Leclerc (écrivain) Jehanne DAUTREY et Stephen WRIGHT Atelier : Dispositifs artistiques, dispositifs de pensée 18h-20h Salle des conférences, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, 14 rue Bonaparte, 75006 Paris Jeu 8 jan, Jeu 22 jan, Jeu 29 jan (Ce séminaire se poursuivra au second semestre) 6 Atelier organisé dans le cadre de la convention avec l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts (E.N.S.B.A.) Cet atelier se propose d'engager une réflexion sur les convergences entre dispositifs de pensée et dispositifs artistiques en interrogeant le lien qui unit une œuvre à celui qui la regarde : poursuivant une réflexion engagée par la philosophie contemporaine aussi bien française (Foucault, Damisch, Marin, Arasse) qu’anglo- saxonne, (Fried, Baxendall), on tente de dégager la spatialité complexe d’œuvres qui ne se limitent pas à leur surface matérielle mais structurent également l’espace dans lequel se tient le spectateur. Maintes pratiques contemporaines rendent d’autant plus pertinente la question du dispositif qu’elles ne se pensent plus comme œuvres-objet mais comme processus de redéploiement d'espaces. Le travail de l'année dernière a été consacré au statut de l'image dans ces dispositifs. Il s'agissait d'étudier des modes de pensée (Foucault, Lacan, Deleuze ...) et des pratiques chorégraphiques (Preljocaj, Forsythe) qui sortent du dispositif classique de la représentation tout en se construisant par rapport à lui, le creusant de l'intérieur uploads/Litterature/ programme 2 .pdf

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