ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE ET DE LA CULTURE ARABES Référentiels de capacités ﺔ ﻴ
ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE ET DE LA CULTURE ARABES Référentiels de capacités ﺔ ﻴ ﺑ ﺮ ﻌ ﻟ ﺍ ﺔ ﻐ ﻠ ﻟ ﺍ ﻢ ﻴ ﻠ ﻌ ﺗ ﺎ ﻬ ﺘ ﻓ ﺎ ﻘ ﺛ ﻭ ﻴ ﻌ ﺟ ﺮ ﻣ ﺎﺕ ﺍﺕ ﺭ ﺪ ﻘ ﻟ ﺍ Centre d’Etudes Arabes – RABAT ﻣـﺮآﺰ اﻟﺪراﺳﺎت اﻟﻌﺮﺑﻴـﺔ - اﻟﺮﺑﺎط PRESENTATION Les référentiels de capacités présentés dans ce fascicule ont été rédigés par l’équipe pédagogique pour le primaire du Centre d’Etudes Arabes et validés par l’Inspection Générale d’arabe. Ils ont été rédigés à partir des programmes officiels de l’Education Nationale pour l’école primaire et adaptés à la situation particulière de l’enseignement de l’arabe au Maroc. C’est ainsi que l’on trouvera dans ce fascicule quatre référentiels : 1) Moyenne Section et Grande Section de maternelle (élèves arabophones et non-arabophones ensemble) En maternelle, la maîtrise de la langue orale est liée à tous les domaines d’activités. L’accent sera donc mis sur l’expression orale afin que chaque enfant puisse soit perfectionner ses acquis, soit acquérir quelques bases lexicales et syntaxiques de la langue (pour les enfants non-arabophones). L’accent mis sur l’oral n’est pas incompatible, bien au contraire, avec la découverte des multiples facettes de l’écrit. En découvrant la richesse du monde qui l'entoure, l'enfant se constitue un premier capital de connaissances. En cours de langue, il apprendra à mettre des mots -arabes- sur les notions qu'il découvre avec l'enseignant d'arabe, ou qu'il a vues par ailleurs avec l'enseignant de français. 2) Cours Préparatoire (CP) et Cours Élémentaire 1 (CE1), élèves arabophones C’est le moment-clé de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Les activités essentiellement orales menées en maternelle ont amené peu à peu les élèves à construire des énoncés de plus en plus complexes, à utiliser un lexique de plus en plus riche, à accéder au langage d’évocation, au langage du récit. Ils ont également pu se familiariser avec le monde de l’écrit. A l’entrée à l’école primaire, ils sont prêts à entrer réellement dans le monde de l’écrit. Ils sont prêts à apprendre à lire. L’apprentissage de la lecture et de l’écriture sera donc un des objectifs essentiels de ces deux années du cycle des apprentissages fondamentaux. On n’oubliera pas pour autant la maîtrise du langage oral, indispensable dans les nombreuses situations de communication liées à la vie de la classe et de l’école. Les activités menées dans le cadre de la découverte du monde permettront essentiellement à l’élève de se situer dans le temps et dans l’espace. 3) Cycle 3 (CE2, CM1 et CM2), élèves arabophones Au cycle 3, l’enseignement vise une maîtrise plus élargie de la langue arabe, maîtrise qui facilitera la compréhension de textes plus complexes. Acquisition du lexique, grammaire, conjugaison, seront autant d’outils permettant à l’élève de s’approprier la langue afin de lire de mieux en mieux, de comprendre plus finement, et de produire à son tour. Une place particulière sera accordée au Maroc et au monde arabe à travers les activités d’histoire et de géographie. Le travail en géographie sera centré sur la lecture de paysages et des représentations de l’espace. En histoire, les élèves étudieront quelques périodes marquantes de l’histoire du Maroc et du monde arabo-musulman et les situeront les unes par rapport aux autres en mémorisant quelques repères chronologiques. 4) Cycle 3 (du CE1 au CM2), élèves non-arabophones Le référentiel de capacités pour non-arabophone a été élaboré à partir des programmes de langues étrangères pour l’école primaire, préambule commun et programme spécifique à la langue arabe (cf. BO n°8 du 30 août 2007) et adapté aux élèves non- arabophones du Maroc, avec un accent mis sur le dialecte marocain ainsi que sur la culture et le patrimoine marocains. L’enseignement de l’arabe à l’école primaire est centré sur la communication orale et met en place des activités liées à la vie quotidienne. Il prend en compte la réalité linguistique marocaine liant étroitement arabe standard et arabe dialectal, deux facettes d’une même langue. C’est ainsi que l’élève apprendra indifféremment des comptines, des poèmes, des dialogues en arabe littéral ou en arabe dialectal. Peu à peu, il découvrira les points communs et les différences de ces deux registres de la langue. L’écrit reste, lui, sauf exception, du domaine du littéral. La présentation sous forme de tableaux devrait permettre une lecture aisée de ces référentiels. Il a fallu trouver un sens de lecture alliant le français, l’arabe et les chiffres (pour indiquer les niveaux). Le choix est forcément arbitraire. Nous espérons cependant que ces tableaux seront pour tous une aide précieuse, et particulièrement pour les enseignants, pour qui ils constituent un outil supplémentaire leur permettant d’affiner progressions et programmations. Les listes contenues dans les différents tableaux ne sont pas exhaustives. D’autre part, l’ordre de présentation n’implique ni hiérarchie ni réelle progression. Il revient à l’équipe enseignante d’établir la progression qui convient le mieux à ses objectifs, aux besoins des élèves, aux projets de l’école… De même, la répartition entre les niveaux est indicative. Ce sont là des propositions qui doivent servir de base de travail et qui, grâce aux évaluations, pourront être adaptées aux différentes clas PREAMBULE Les tableaux présentés ci-après concernent les capacités à évaluer. Cette évaluation fait naturellement suite à un travail d’appropriation des fonctions langagières. Quel que soit le niveau, l’enseignant devra : - définir précisément la ou les capacité(s) à faire découvrir et la ou les tâche(s) que les élèves devront mener à bien. - choisir judicieusement des contenus et des supports : tenir compte des intérêts des élèves, de leur âge, de l’environnement culturel… - proposer des exercices d’entraînement oraux et écrits : ils seront nombreux, variés, attrayants et ludiques. Il est alors essentiel de varier les formes de travail (grand groupe, ateliers dirigés/autonomes, travail individuel) et d’alterner les activités (oral/écrit, lecture/écriture, jeux…) - cibler les exercices destinés à l’évaluation et les modalités de leur mise en place : l’expression orale, par exemple, ne peut être évaluée qu’en petit groupe, en relation maître/élève, ou élève/élève. L’évaluation de la lecture ne porte pas seulement sur la lecture oralisée, mais également sur la compréhension, à travers des activités variées, orales ou écrites. En ce qui concerne l’écrit, il ne faut pas confondre graphie et production. Ces deux domaines doivent être pris en compte dans l’évaluation, avec à chaque fois des objectifs précis correspondant à une progression réfléchie. Les résultats des évaluations sont analysés et exploités : l’enseignant proposera aux élèves ayant obtenu de bons résultats des activités complémentaires d’enrichissement menées de manière autonome pendant qu’il prendra en charge les élèves en difficulté en atelier dirigé pour du soutien. Les activités visant à améliorer l’écriture se déclinent tout au long de l’apprentissage, jusqu’en CM2 (et même au-delà) et concernent autant la qualité esthétique que le respect des règles de la graphie arabe : formes et proportions des lettres, points, gestes à accomplir, séparation claire des mots…. CP – CE1 A – LES ACTIVITES LANGAGIERESاﻷﻧﺸﻄﺔ اﻟﻠﻐ ـ ﻮﻳﺔ Rappelons que les listes contenues dans les tableaux des activités langagières ci-après ne sont pas exhaustives. D’autre part, l’ordre de présentation n’implique ni hiérarchie ni réelle progression. Répartition par niveau dans les tableaux : La répartition proposée ici concerne les capacités à évaluer. Il va sans dire que ces capacités, avant d’être évaluées, doivent faire l’objet d’un véritable entraînement. D’autre part, une capacité évaluée doit faire l’objet ensuite d’un réinvestissement régulier afin que les élèves se l’approprient réellement. Lorsqu’une capacité est évaluée en principe dès le CP, les trois niveaux sont confondus et il n’y a qu’un symbole de cochage (item 10). Lorsqu’une capacité est évaluée pour la première fois dans un niveau donné, ce niveau est coché (item 16). Lorsque qu’une capacité est reprise d’un niveau à l’autre avec une progression dans la formulation, les deux niveaux concernés sont cochés (item 11). √ أن ﻳﻘﻮل اﺳﻢ ﻣﺪرﺳﺘﻪ Dire le nom de son école 10 √ √ أن ﻳﻘﻮل أﺳﻤﺎء ﻣﻌﻠﻤﻴﻪ و أﺻﺪﻗﺎﺋﻪ Dire le nom de ses enseignants et de ses camarades 11 √ ّﻠﻪ أن ﻳﻘﻮل ﻣﺎ ﻳﻔﻀDire ce qu’il préfère 16 ACTIVITE LANGAGIERE 1 اﻟﻨﺸﺎط اﻟﻠﻐﻮي COMPRENDRE, REAGIR, PUIS PARLER EN INTERACTION ORALE اﻟﻔﻬﻢ ورد اﻟﻔﻌﻞ ﺛﻢ اﻟﺘﻔﺎﻋﻞ اﻟﺸﻔﻬﻲ L’élève sera capable de communiquer en des termes simples. ﻳﺠﺐ أن ﻳﻜﻮن اﻟﺘﻠﻤﻴﺬ ﻗﺎدرا ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻮاﺻﻞ ﺑﺸﻜﻞ ﺑﺴﻴﻂ . • Communiquer : parler de soi-même, parler aux autres, poser des questions, prendre part à un dialogue. Ces compétences sont des compétences langagières : il s’agit de ce que l’élève doit être capable de dire, et non seulement de comprendre. • Les questions posées à l’élève pour l’évaluation de la compétence sont des questions ouvertes qui appellent des réponses construites (une phrase). En phase d’apprentissage, on passe cependant par des questions fermées et semi-ouvertes. • Rappel concernant les différents types de questions : Question fermée : « Est-ce que ce stylo est bleu ? » Réponse : « oui » ou « non » (il suffit à l’élève de comprendre la question pour pouvoir y répondre). هﻞ هﺬا اﻟﻘﻠﻢ أزرق ؟ اﻟﺠﻮاب : " ﻧﻌﻢ " "ﻻ" أو Question uploads/Litterature/ ref-cp-ce1.pdf
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- Publié le Dec 21, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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