SÉANCE 1 : LA FIGURE DE L’ARTISTE SALTIMBANQUE Sujet transversal. Artistes et f

SÉANCE 1 : LA FIGURE DE L’ARTISTE SALTIMBANQUE Sujet transversal. Artistes et figures marginales, spectacle de rue. Très ancienne. Jean Starobinski, université de Genève, Portraits de l’artiste en saltimbanque. Traversée peinture 19e et 20e siècles. (Voir articles sur academia). Métaphore pour l’artiste lui-même. Livre publié en 1970, au cinéma sortir film de Fellini, filmer à Paris : Les Clowns. Capitale du cirque. Cirques itinérants. Petites troupes, de village en village. Fellini fasciné par spectacles itinérants, figure du clown. Marquer toute œuvre Fellini. Après Seconde Guerre mondiale, spectacle de cirque démodée, spectacle qui sous forme traditionnelle disparaître, interroger derniers survivants de ce monde. Mélancolique. Univers du roman. Rapport littérature et arts. Répercussion littéraire du motif identifié par Starobinski pour les artistes peintres. Cirque en Chine, surtout art acrobatique, proche de la danse, poétique. Pas équivalent figure comique du clown, intéresse également Starobinski dans portrait artiste en saltimbanque. Figure grotesque. Strictement comique et grotesque, l’auguste, personnage caricature de clochard. Donner réplique à l’auguste, accentuer ridicule de la figure. Période de gloire pour illustrer le cirque, peinture et littérature, assez étroite, entre 1870 et 1914. Pas par hasard. Cirque honoré pendant cette période. Démoralisation et crise face à l’Allemagne. Divertissement importance particulière. 1914 une sorte de terminus, première guerre mondiale, fin du 19e siècle. Passion pour cirque débuter commencement 19e. Romantisme années 1830. Théophile Gautier, 1834, roman très important pour histoire romantisme, Mademoiselle de Maupin, chapitre 11, admiration pour le désordre apparent des spectacles de cirque. Pièce Cromwell, Victor Hugo, drame romantique, esthétique du romantisme, 1827, préface. Ne plus distinguer genre haut et genre bas. Mélanger le comique et le tragique. Modèle shakespearien. Voir mélangés le comique et le tragique. Esthétique du grotesque, contraire de la pureté. Vanter figure clowns, 1830 pas seulement grotesque, aussi un acrobate. Pas drame bourgeois réaliste mais les cabrioles et répliques désordonnées, rendre compte réalité nature humaine. Nouveau cirque, emprunter beaucoup au théâtre. Authenticité du cirque, ne pas être influencé par théâtre. Romans parler du cirque, univers des artistes. Accent figure grotesque, figure du clown. Tradition importée Angleterre fin du 18e. Première tradition cirque, cirque équestre, spectacle de cheval. Figure de l’écuyère. Philippe Astley. Importer spectacle équestre, naissance figure clown. D’abord écuyer maladroit, épisode comique qui permet de souffler, libérer ses passions après moment éprouvant, catharsis. Comiques de ce manège, porter costume du pierrot français. Héritier d’une vieille tradition française, spectacles de pantomime. Théâtre des funambules. Les Enfants du Paradis, 1943, tourné dans le Paris romantique, Marcel Carné. Peur du Paradis, dernier balcon. Tradition théâtre pantomime et théâtre muet. Permis pour jouer au théâtre. Monter spectacles muets, éviter censure, pantomime. Mot attesté depuis deuxième moitié du 16e. Apparition en France dans les années 1820. Définition de Bescherelle, rustaud. Changer progressivement beaucoup agilité et souplesse, les plus remarquables ceux qui peuvent faire rire, dictionnaire de Littré en 1975, orientation comique pas encore la définition de Bescherelle. Dictionnaire de Pierre Larousse, dictionnaire universelle. Acrobate, léger, souplesse. 1890, supplément, Larousse allusion non seulement clown français mais aussi clown anglais, un peu peur, sinistre, en habits noirs. Clown intérêt Baudelaire, clown anglais, grimaçant et inquiétant. Associé à Schopenhauer et Darwin. Intellectualisation, véhicule grotesque du pessimisme exprimé par Schopenhauer. Evolution négative de l’Humanité. Illustrer certaines théories de l’évolution de Darwin. Décadence pantomime traditionnelle. Transformé par déclin du cirque équestre. Faire apologie cirque, vanter spectacle cirque, moyen attaquer théâtre, éloge cirque de pair avec critique théâtre, art de plus en plus bourgeois, figé. Paralysé par conventions sociales. Clown lié à autre figure venue Angleterre, attaquer les bourgeois, figure élégante du dandy. Distance avec bourgeois, spectacle qu’il admire par son désordre apparent, esthétique grotesque, mélange genres, incohérence revendiquée, n’est qu’apparent, cirque spectacle extrêmement codifié et ritualisé. Avec des numéros qui se succèdent, avec un ordre défini, curieusement, spectacle qui se présente toujours même manière. Nouvelle église, le cirque, spectacle de cirque, notre nouveau rituel, là que la prière moderne a lieu. Beaucoup d’écrivains comparer le cirque à un nouveau temple, à une nouvelle église. Puissamment aidé par architecture, édification 19e siècle, certain nombre monuments, cirques en dur, cirque d’hiver/cirque Bouglione. Architecte allemand Hitorf, formation archéologique classique. Comparer à des églises. Numéros qui se succèdent dans un ordre immuable. Prix de la place varie en fonction du rang. Se déguiser en clown et en acrobates. Appropriation par grande bourgeoisie et aristocrates. Gautier premier critique cirque professionnel. Carrière journaliste. Spectacle vivant. Tout comme Nerval. Fréquence et régularité des articles qu’il a consacré au cirque. Peut être d’une certaine manière considéré comme l’inventeur de la sensibilité décadente, sensibilité fin de siècle. Beauté de certains intermèdes du cirque. Roman de Victor Hugo, L’homme qui rit. Défiguré et lui faire entaille d’une oreille à l’autre. Roman particulièrement beau et émouvant. Victor Hugo particulièrement attiré par le grotesque et le monstrueux. Gautier réprouve monstruosité et exhibition des phénomènes. Désir d’absolu, beauté. Admiration grand clown acrobate, clown Auriol. Critique de Théophile Gautier, tome 1, de l’art dramatique en France. Figure saltimbanque, fascinante par sa variété, capable de tout, équilibriste, jongler, drôle, sait monter cheval, danse, fort, gracieux. Sorte d’anthologie, encyclopédie humaine, spectacle extraordinairement synthétique. Spectacle pas besoin de se renouveler, art d’une grande variété, encyclopédique, ne tient pas à se renouveler. Ne court pas derrière actualité, modernité paradoxale. Indémodable. Enjeu vital si la personne va tomber. On ne peut pas tricher contrairement théâtre. Médiocrité impossible. Cirque à l’image de l’idéal d’absolu de l’artiste. Toujours dans ce même article. Hop et la, tout petits moyens, mettre absolu en cause, grand avantage dialogue composé de deux monosyllabes. Gravelures du Vaudeville. Toutes platitudes sans style et sans esprit. Changer du théâtre bourgeois, tirades ennuyeuses et plates. Provocation placer le clown au-dessus d’Homère. SÉANCE 2 Texte de Baudelaire sur l’essence du rire. Relire extrait qui concerne question du clown en habits noirs. Pantomime anglaise. Intellectualisation du cirque. Devenir aussi figure inquiétante. Théâtre des variétés, grands boulevards, avec le théâtre des funambules. Violence. Pierrot pas personnage pâle et mystérieux, souple et muet, droit et long. Homme artificiel, ressorts singuliers. Mime pierrot français, pâle, issu Commedia dell’ Arte. Regretté. Pierrot anglais, type clown s’imposer en France paradoxalement, inquiétant, visage pâle, clown blanc. Redoubler par effets de caricature. Rôle de la femme remplie par homme maigre, pudeur violée. Hauts cris. Ivresse de rire. Terrible et irrésistible. Pose bases d’un spectacle cirque, clownesque, devenir norme. Basé sur le vertige de l’hyperbole, exagération. Maquillage forcé. Travestissement. Toujours un personnage masculin. Version dégradée individu. Personnages féminins ne peuvent pas être soumises à une dégradation dans mêmes proportions que l’homme. Dégradation figure humaine, spectateur en face de sa propre dégradation. Personnage métaphysique. Héritier direct : Charlot. Costume de bourgeois caricatural. Clown anglais inquiétant en habit noir. Théophile Gautier, premier vrai critique de cirque, aussi fixer une représentation du cirque, art en opposition au théâtre, ne pas pouvoir tricher. Poètes eux aussi attirés par figure artiste en saltimbanque. Théodore de Banville. Recueil 1853 Les Pauvres saltimbanques. Théophile Gautier dans catégorie poète intermédiaire entre romantiques et parnassiens. Les Odes funambulesques. Clown et poètes frères. Equivalent des rimes. S’élancer avec agilité et certitude espace, suprême science clown, aussi seule science du poète. Poète ne peut pas se tromper dans son art, acrobate non plus. Jules et Edmond de Goncourt. Admirer Théodore de Banville. Publié en trois volumes, aux éditions bouquin chez Laffont. Chronique de la vie littéraire et artistique de la deuxième moitié du 19e. Personnages pivots. Cirque machine de guerre contre vulgarité contemporaine. Le théâtre où nous allons est le cirque. Seuls talents incontestables. Absolus comme des mathématiques. Sauts périlleux. Pas là d’acteurs et d’actrices faisant semblant d’avoir du talent. Je ne sais quoi de férocement curieux. Nous aussi les artistes faire des tours pour amuser le public. Sauter pour amuser imbécile de public, honnêteté, risquer sa peau. En marge de la société quotidienne. Valoriser figure saltimbanque, énormément clowns sous plume poètes. Poème de Mallarmé, « Le guignon ». Bertrand Marchal, spécialiste Mallarmé. Le clown, jadis et naguère, Verlaine problème intitulé, un clown décrit comme grave et discret, hautain. Histrion sinistre. Jean Lorrain, dans modernité, publie texte Acrobates. Jongleur au maillot blanc brodé de ris acarnaniens. Topos du mépris du clown. Gestes précis et risqués. Double du poète. Public bête qui ne le comprend pas. Mouvement, pourquoi cirque tant passionner écrivains et peintres. Toulouse-Lautrec. Picasso également. Degas. Ennemi commun. Equation se mettre en place, deuxième moitié 19e. Figure du poète et artiste, figure incomprise public vulgaire, au rire gras. Glorification cirque de pair avec mépris drame bourgeois. Jules Barbey d’Aurevilly, déteste Zola et naturalisme. Zola accuser Barbey d’Aurevilly dans Le Figaro, lui dire que faire cabrioles et prouesses de vieil écuyer. Oppositions écrivains métaphores de cirque. Cul de plomb, bonnes raisons haïr souplesse. Plaisir comparé à un clown. Bien incapable de se rapprocher art du cirque. Barbey d’Aurevilly, publier en 1881, grand article gloire du cirque, cirque, volume théâtre contemporain Barbey d’A. Mêmes thèmes. Si faire un faux mouvement, instant oubli, risquent de se briser. Le Gaulois, du 15 août 1880, texte d’Octave Mirbeau, miss Zaeo, seul lieu fréquentable. Art par excellence où se reconnait uploads/Litterature/ resume-conference-saltimbanque.pdf

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