Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Revue d'histoire litté

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Revue d'histoire littéraire de la France Société d'histoire littéraire de la France. Auteur du texte. Revue d'histoire littéraire de la France. 1997/05-1997/06. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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Publiée par la Société d'Histoire littéraire de la France avec le concours du CNRS et de la Ville de Paris. DIRECTION Sylvain Menant. COMITÉDE DIRECTION Mme Madeleine Ambrièrê-Fârgêâud,MM. Michel Autrand, Claude Duchet, Marc Fumaroli, Mme Mireille Huchon, MM. Sylvain Menant, Claude Pichois. COMITÉDE LECTURE MM. Robert Aulotte, Mme Marie-Claire Bancquart, MM. Pierre-Georges Castex, Jean Céard, GeorgesForestier,RobertJouanny,Jean-LouisLecerçle,Mme ChristianeMervaud, MM. RenéPomeau, René Rancoeur,Jean Roussel, Roland Virolle, Roger Zuber. COMTÉ DES RECENSIONS Mme Madeleine Ambrière-Fargeaud, MM. Michel Autrand, Jean Céard, Claude Duchet, Georges Forestier, Sylvain Menant, Mme Christiane Mervaud, M. Claude Pichois. Secrétaires de rédaction : Mme Catherine Bonfils,M. Dominique Quéro. RÉDACTION Les manuscrits (en double exemplaire et accompagnéssi possible de la disquette informatique correspondante)et toute correspondanceconcernant la rédaction sont à adresser à : M. Sylvain Menant, R.H.L.F., 112, rue Monge, B.P. 173, 75005 Paris. Fax : 01 45 87 23 30. Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. Les volumes envoyés pour compte rendu doivent être adressés impersonnellement à la Revue d'Histoire littéraire de la France, 112, rue Monge, B.P. 173, 75005 Paris. Fax : 01 45 87 23 30. Diffusionen librairie : DifPop', 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris Tél. : 01 40 24 21 31 Prix au numéro : 125 FF (France),156 FF (Étranger) MAI-JUIN 1997 97e ANNÉE - N° 3 INFORMATIONS 354 ARTICLES Yves CHEVREL : Lés traductions : un patrimoine littéraire ? 355 Emmanuel BURY : Trois traducteurs français aux XVIe et XVIIe siècles : Amyot, Baudoin, d'Ablan- court 361 André BILLAZ : Voltaire traducteur de Shakespeare et de la Bible : philosophie implicite d'une pra- tique traductrice 372 Claude MOUCHARD : Traduire Milton en prose ? 381 Lieven D'HULST : Là traduction : un genre littéraire à l'époque romantique ? 391 Jean-Claude POLET : Le patrimoine des traductions littéraires en français 401 Michel ESPAGNE : La fonction de la traduction dans les trans- ferts culturels franco-allemands aux XVIIIe et XIXe siècles. Le problème des traducteurs germanophones 413 Aron KmÉDi VARGA : Pragmatique de la traduction 428 Jean-Louis BACKÈS : Poétique de la traduction 437 Fritz NIES : La mer à boire ? Conclusion et perspec- tives 448 NOTES ET DOCUMENTS Jacqueline Une supercherie de Voltaire en 1741. HELLEGOUARCH : Les vers à La Noue sur Mahomet 461 Gilles BANDERIER : Agrippa d'Aubigné dans les Lettres sé- rieuses et badines de La Barre de Beau- marchais 464 REVUE D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LA FRANCE (97eAnn.) XCVII 12 354 REVUE D'HISTOIRE LITTÉRAIREDE LA FRANÇE COMPTES RENDUS XVIe siècle (R. CRESCENZO, D. BJAÏ) 469 B. LOUVAT,S. SCHOETTKE,H. COULET,N. KUPERTY-TSUR,J.-P. SERMAIN) 475 INFORMATIONS Le Centre Jean Giono de Manosque présente, du 21 juin au 18 octobre 1997, une exposition littéraire et artistique sous le titre « Jean Giono, piéton de Marseille ». Pour tous renseignements, s'adresser à Mme Annick Vigier, Directrice du Centre Jean Giono, 1, bd Élémir-Bourges, 04100 Manosque. Tél.: 04 92 72 76 10; Fax: 04 92 87 25 21. Le groupe de recherche « Histoire des représentations» de l'Université François Rabelais de Tours et l'Institut Universitaire de France organisent, à Tours, du 5 au 7 novembre 1998, le quatrième Colloque international C. F. Ramuz : «Ramuz et la forme brève». S'adresser à M. J.-L. Pierre, Centre Anatole France, Histoire des représentations, EA 2115, 3, place Anatole-France, 37000 Tours. Tél. : 02 47 36 81 08 ; Fax : 02 47 36 81 27. Les communications rassemblées dans ce numéro de la R.H.L.F. ont été présentées au colloque de la Société d'Histoirelittéraire de la France qu'avait organisé M. Yves Chevrel le samedi 23 novembre 1996 dans la salle Louis Liard de la Sorbonne, sous le titre « Les traductions : un patrimoine littéraire ? ». Les séances ont été présidées par M. Roger Zuber et M. Claude Pichois. LES TRADUCTIONS : UN PATRIMOINE LITTERAIRE ? En décidant de consacrer son Colloque de 1996 aux problèmes de la traduction, la Société d'Histoire littéraire de la France prenait le risque d'ouvrir un dossier difficile en abordant de front des questions demeurées jusqu'alors relativementà l'arrière-plan de ses préoccupations. Elle a cru devoir augmenter encore ce risque en confiant l'organisation de cette rencontre à un comparatiste, qui n'a pas craint de souligner au moins un des paradoxes du domaine d'investigation proposé en plaçant le Colloque sous la mise en relation - sous forme de question, il est vrai - de deux termes qui peuvent sembler antinomiques : traduction/patrimoine. Les oeuvres traduites, ou certaines oeuvres traduites - étant en- tendu d'emblée qu'il s'agit ici d'oeuvres dont la langue-cible est le français - sont-elles donc susceptibles de faire partie d'un patri- moine qualifié de littéraire, c'est-à-dire constitué a priori par l'en- semble des oeuvres, écrites en français, dont la R.H.L.F., depuis plus de cent ans, explore les conditions d'existence et d'évaluation ? Ce n'est certes pas la première fois qu'il sera question de traduction dans la série des travaux publiés dans la revue, mais l'originalité, sinon la nouveauté, du questionnement réside peut-être effective- ment dans le rapprochement entre la notion de « patrimoine », qui suppose normalement un bien recueilli auprès de membres de sa propre famille, et celle de « traduction », qui implique une origine étrangère, un objet qui vient d'ailleurs. On ajoutera que, quelle que soit la définition qu'on souhaite donner des termes «littérature», « littéraire », il paraît acquis que la qualité de la langue d'une oeuvre, sa qualité originale et originelle, est un élément déterminant du jugement à porter sur elle. Est-il de plus téméraire de remarquer que la France n'est pas, jusqu'à ce jour, un pays de grande tradition « traductrice », si on RHLF, 1997, n° 3, p. 355-360. 356 REVUE D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LA FRANCE met en regard la pratique de pays voisins comme l'Allemagne ou l'Italie ? Certes, à la Renaissance beaucoup a été fait ou mis en chantier - le travail de Jacques Amyot demeure un repère essentiel -, mais il est bien connu que nous n'avons pas l'équivalent, pour la Bible, d'une version fondatrice comme celle de Luther pour les pays germaniques ou celle du roi Jacques pour les pays de langue anglaise ; nous n'avons pas non plus de traduction « cano- nique » du Quichotte, de Shakespeare, de Strindberg, à la différence de nos voisins allemands. Et si Baudelaire et Mallarmé ont réussi à franciser E. A. Poe et à lui donner un statut rare dans nos lettres, le rôle joué en France par des écrivains comme E. T. A. Hoffmann, F. Dostoïevski, L. N. Tolstoï, H. Ibsen n'a dans l'ensemble guère apporté de renom à leurs premiers traducteurs respectifs - quand ces derniers ne font pas l'objet de critiques acerbes, parfois fondées, mais parfois aussi exprimées par des gens qui ne connaissent pas nécessairement la langue-source. 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