Robert Mckee, Story, Dixit éditions _____________ Les histoires sont le fondeme

Robert Mckee, Story, Dixit éditions _____________ Les histoires sont le fondement même de la vie. P. 11 Les valeurs : les charges émotionnelles positives et négatives de la vie sont l’âme même de notre art. p.25 75% ou plus du travail créatif d’un scénariste réside dans la conception de l’histoire. Qui sont les personnages ? Que veulent-ils ? Pourquoi ? Comment s’arrangent-ils pour l’obtenir ? Qu’est-ce qui les en empêchent ? Quelles sont les conséquences ? p.27 Chaque art se définit par son essence formelle. P.28 LA STRUCTURE naît de la sélection de certains événements pris dans les histoires de la vie des personnages, composée en une séquence stratégique pour susciter des émotions spécifique et pour exprimer une vision particulière de la vie. P.40 LES VALEURS d’une histoire sont les qualités universelles d’une expérience humaine qui peuvent évoluer du positif vers le négatif ou du négatif vers le positif d’un moment à l’autre. Par exemple : vivant/mort, l’amour/la haine, la liberté/l’esclavage/ la vérité/le mensonge, le courage/la lacheté, la loyauté/la trahison, la sagesse/la stupidité, la force/ la faiblesse, l’excitation/l’ennui P.41 UN TEMPS FORT correspond à un changement de comportement en termes d’action et de réaction. La succession des Temps Forts donne progressivement à la scène la possibilité de se renverser. P. 44 SI une fois achevé toutes les scènes que vous avez jamais écrites sont encore dans votre scénario, si vous n’avez jamais jeté la moindre idée, si votre phase de réécriture ne consiste qu’à légèrement modifier le dialogue, votre scénario ne sera certainement pas un succès. Peu importe à quel point on peut avoir du talent, nous savons tous au tréfonds de notre âme que dans 90% de nos actions, nous ne donnons pas notre maximum. P.81 Dans une histoire, on se concentre uniquement sur l’instant où le personnage fait un choix et s’attend à une réaction positive de la part du monde, mais au lieu de cela, contrairement à ses attentes son action déclenche des forces antagonistes encore plus puissantes. P. 140 Quel est le risque ? Qu’est-ce que le protagoniste risque de perdre s’il n’obtient pas ce qu’il désire ? Plus spécifiquement, quelle est la pire chose qui puisse arriver au protagoniste s’il n’accomplit pas son désir ? P.144 Le fossé narratif et la progression de l’histoire P.147 L’INCIDENT DECLENCHEUR bouscule radicalement l’équilibre des forces dans la vie du protagoniste. P.180 Dans la plupart des cas, l’Incident déclencheur est un événement unique qui arrive directement au protagoniste ou qui est provoqué par le protagoniste. 1 […] De manière occasionnelle, l’Incident Déclencheur a besoin de deux événements : une amorce et une chute dramatique. P.181 CRÉER L’INCIDENT DÉCLENCHEUR Qu’est-ce que mon protagoniste pourrait vivre de pire ? Comment cela pourrait-il s’avérer être ce qui lui arrive de mieux ? Quelle est la meilleure chose qui pourrait arriver à mon protagoniste ? Comment cela pourrait-il devenir la pire des choses ? P. 195 Le conflit est à l’écriture de scénario ce que le son est à la musique. P.199 En tant que spectateurs, nous ressentons une émotion lorsque le récit nous fait vivre une transition d’une valeur à une autre. P. 229 Le texte est la surface sensorielle d’une œuvre d’art. Au cinéma, ce sont les images à l’écran et la bande son qui contient le dialogue, la musique et les effets sonores. Ce que nous voyons. Ce que nous entendons. Ce que les gens disent. Ce que les gens font. Le sous texte correspond à la vie sous la surface, les pensées et les sentiments à la fois connus et inconnus, dissimilés par le comportement. Rien n’est ce qui paraît. Ce principe exige d’avoir constamment en tête le caractère duel de la vie. Il faut être capable de reconnaître que chaque chose existe au moins à deux niveaux et que, par conséquent, il faut concevoir une dualité simultanée. L’auteur crée une description verbale de la surface sensorielle de la vie grâce aux images et aux sons, l’activité et les paroles. Mais, il doit surtout créer le monde intérieur des désirs conscients et inconscients, des actions et des réactions, des impulsions et du moi. P.237 L’auteur doit voiler la vérité derrière un masque vivant. Il exprime les véritables sentiments et pensées du personnage par ses actes. On doit écrire ainsi directement le sous-texte à l’intérieur du texte. P.238 La scène ne parle pas de ce dont elle a l’air de parler, mais de quelque chose d’autre. Et c’est ce quelque chose d’autre qui fera que la scène marchera ou non. Il y a toujours un sous-texte, une vie intérieure qui sert de contraste ou qui contredit le texte. P.239 LES TECHNIQUES D’ANALYSE DE SCÈNES Première étape : définissez le conflit. 2 uploads/Litterature/ robert-mckee-story-dixit-editions.pdf

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