ACTUALITÉ 5 conseils pour réussir les epreuves écrites des concours de la fonct
ACTUALITÉ 5 conseils pour réussir les epreuves écrites des concours de la fonction publique septembre 2016 Lors des épreuves écrites, tout jury d’un concours de la fonction publique cherche à vérifier que les futurs lauréats possèdent des connaissances de base et une bonne culture administrative mais aussi des qualités de rapidité, de décision et de synthèse. Et trop nombreux sont les candidats qui échouent à 0,25 points de l’admissibilité faute d’avoir su convaincre. Pourtant 5 conseils clés et exercices bien mis en pratique permettent de ressortir des épreuves écrites avec au moins ces certitudes : le travail rendu est achevé, les idées et le plan proposés viables et le hors-sujet évité… Avant de se préparer : Appréhender le « plan de charge » Le concours est la règle de recrutement dans les 3 fonctions publiques : Etat, hospitalière, territoriale (régions, départements et communes), et leurs établissements (ex. offices HLM, CCAS, syndicats, etc.). Chaque concours est ouvert pour un nombre de postes déterminé. Il en existe pour tous les niveaux d'étude, classés en 3 catégories hiérarchiques et désignés en ordre décroissant par les lettres : A, B et C. Pour la catégorie A qui permet d’accéder aux fonctions de direction, d’encadrement, de conception et d’expertise, un niveau Bac +3 / Bac + 5 (niveau II ou I) est requis ; pour des emplois dits de catégorie B requérant une technicité particulière, où les agents peuvent aussi encadrer des équipes, des ateliers, des services (encadrement intermédiaire), le niveau se situe au Bac (niveau IV), et pour les emplois de 1er niveau de qualification, de catégorie C, le candidat devra soit posséder le diplôme national du brevet (DNB - anciennement brevet des collèges ou BEPC), un BEP ou un CAP soit avoir le niveau mais il se peut aussi qu’aucun diplôme ne soit requis. On trouve ensuite, trois sortes de concours : « externe », accessible à tout candidat titulaire du diplôme requis selon la catégorie visée ; « interne », accessible aux fonctionnaires ou agents publics justifiant d’une certaine expérience professionnelle ou de durée de service dans l’administration ; et, le « 3e concours », ouvert aux personnes justifiant d'une expérience en qualité d'élu, de salarié ou responsable d'association ou d'activités professionnelles de droit privé (salarié d’une entreprise publique ou privée, indépendant,…). Chaque concours se compose d’épreuves écrites et orales mais qui diffèrent, en général, selon le niveau du concours. Parmi les épreuves écrites les plus répandues, on trouve : la note administrative, la note de synthèse, la dissertation de culture générale, la dissertation juridique, le résumé de texte mais aussi, de plus en plus, les réponses à des questions courtes et les questionnaires à choix multiples (QCM). Réussir le concours est « L’Objectif » de tout candidat au bout de plusieurs mois de travail, voire même une année. Quel que soit le type de concours ou la catégorie, il convient d’appréhender le « plan de charge ». Se renseigner sur la nature des épreuves auprès de l'organisateur (CNFPT ou centres de gestion, pour les concours de la fonction publique territoriale ; CNG pour ceux de l’Hospitalière ; les IRA, les ministères ou encore le site http://www.fonction-publique.gouv.fr/score pour les concours de la FPE) est donc un préalable indispensable. Par exemple, dans les QCM, on peut retrouver : des QCM avec proposition de réponses et une seule réponse juste (uni réponse), qui sont un travail de mémoire, des QCM avec proposition de réponses qui font appel au raisonnement et qui sont un travail de connaissances ou avec proposition de choix - vrai/faux ou oui/non - qui sont un travail de réflexion et de rapidité ou des QCM associant les différentes possibilités, plus complexes, et qui font appel surtout à la vigilance... Pour compléter, il est bon d’aller chercher sur Internet les contenus détaillés des matières au programme et les annales des questions et sujets donnés dans les différentes spécialités notamment pour les épreuves où il n’y a pas de programme défini. Très souvent, le programme des épreuves orales spécifiques permettra également d’avoir une indication sur le degré de précision des connaissances demandées. Connaître les « règles du jeu » et les attentes du jury Comment être prêt le jour des épreuves et ne pas vivre l’angoisse de la page blanche ? S’organiser une bonne préparation en amont avec un planning de révisions. Outre les brochures de présentation, les notes de cadrage, il sera important d’étudier les rapports des jurys. Ces documents ne donneront pas la méthode à mettre en œuvre mais indiqueront les codes qui régissent les épreuves. 5 points, valables pour toutes les épreuves écrites, sont essentiels à avoir en tête : 1. Rendre un travail achevé. Sans ce premier point pas de bonne note possible. Une partie qui manque, une fin bâclée, dans un style télégraphique ou illisible, des développements trop brefs… conduiront nécessairement à une note en dessous de la moyenne. Et cela quelle que soit la qualité du reste. 2. Traiter le sujet. Une évidence a priori mais dans les faits, les candidats commettent souvent cette erreur en annonçant une partie mais en développant un contenu qui ne correspond pas ou en développant des idées certes exactes et proches du sujet mais qui lui sont mal rapportées, etc. 3. Structurer les réponses. Hormis le résumé de texte ou les QCM, dans toutes les épreuves écrites, il est indispensable de rendre un devoir structuré. La dissertation doit par exemple comporter une introduction annonçant le sujet, définissant les termes clés, énonçant la problématique (de 15 à 20 lignes), un plan équilibré avec un développement en deux ou trois parties – subdivisées en sous- parties et une conclusion. La conclusion doit montrer que les enjeux du sujet sont saisis et marquer une ouverture vers d’autres matières et problématiques. Pour les questions de culture générale, il vaut mieux que le plan « se dégage » à la lecture du devoir. 4. Apporter un contenu de qualité. Ainsi dans l’épreuve de la note de synthèse, ce qui importe c’est la manière dont le candidat va valoriser les informations essentielles du dossier, et les adapter aux besoins d’une personne qui ne le connaît pas. Seuls les « meilleurs » doivent être retenus pour l’oral. Et pour préserver un niveau de recrutement de qualité, les jurys préfèreront réduire la liste des « admissibles » en assumant pleinement le risque de ne pouvoir, au final, pourvoir tous les postes par la voie du concours plutôt que de « repêcher » des copies médiocres. 5. Veiller à la forme rédactionnelle et maîtriser le vocabulaire spécifique. Les erreurs de vocabulaire témoignent généralement d'un manque de rigueur, mais aussi d'un manque de maîtrise. Le candidat devra être vigilant à employer la bonne terminologie et à utiliser des mots dont il maîtrise parfaitement le sens. Enfin, la façon dont les propos seront perçus dépend, bien sûr, de la nature des idées, mais également de la qualité de la forme : présentation de la copie, maîtrise de la langue (orthographe…), style. Si le candidat doit se corriger, il doit le faire clairement et proprement. Une copie trop approximative sur ce point (ratures nombreuses, erreurs de syntaxe, style très lourd, plus de 10 fautes…) n’aura pas la moyenne car ces défaillances constitueraient un sérieux handicap de la vie professionnelle. Pour ce qui est des QCM par exemple, il est important de cocher clairement les réponses. Toute rature qui crée un doute dans l’esprit du correcteur, fait perdre au minimum un point. Se préparer : acquérir une culture administrative, s’entraîner et persévérer Réviser, s’entrainer, s’autoévaluer, et… persévérer. Bref, pour réussir, il faut se coacher ! Pour réussir, savoir organiser son temps en fonction du résultat escompté est indispensable. Un moyen simple de convaincre son cerveau que le sommet de la montagne est atteignable : faire en sorte que chaque pas est faisable et accessible. La parade : faire la liste de tout ce que qu’il y a à réviser (et donc faire des choix) et se tenir aux plannings de révisions / préparation. Concrètement, cela signifie : d’une part, découper les révisions en objectifs, avoir un calendrier et se noter la ou les soirées réservées aux révisions, voire des week-ends entiers à l’approche des épreuves… D’autre part, il faut aussi savoir s’organiser dans le temps. Evidemment, il faut réviser pour les QCM de connaissances, par exemple, en fonction du programme fourni et lire les ouvrages appropriés (ex. Connaissances des institutions). Aucune impasse n’est possible au risque de tomber sur un sujet non connu et au bout, d’avoir une note éliminatoire. S’il y en a un thème ou une matière (ex. finances publiques, droit public…) où le candidat est très mauvais (ou qu’il déteste), il doit se forcer à le/la travailler. Mais attention, il ne faut pas limiter ses révisions à cela. Si les sujets des épreuves sont souvent préparés plusieurs semaines - voire des mois - à l'avance, ils peuvent présenter un intérêt spécifique en raison d'une actualité, qu’un bon candidat ne devra pas manquer d'intégrer à son devoir. Suivre l'actualité générale et lire uploads/Litterature/ safari-12-juin-2020-a-07-15.pdf
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- Publié le Jui 21, 2021
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