23/11/2021 : Séance 9 : Récapitulation a partir de la première partie de la rec
23/11/2021 : Séance 9 : Récapitulation a partir de la première partie de la recherche, déduction critique page 51, section 18 a la fin de la première partie : Reprise de la distinction entre passion de conservation de soi et conservation sociale : la première : sublime → relation pas de type causale, idée de tourner autour, que l'on a affaire a, relation de déterminisme non causale, passion de conservation de soi = tourne autour du danger et de la douleur. Cette passion est simplement douloureuse, provoquant de la douleur. Il s'agit d'avoir une distance pour éprouver le délice, elles sont delightful → délice. Quand il y a idée du douleur et du danger. Il n'y a pas besoin de passer par la douleur pour faire l'expérience du delightful. la seconde : great society au sens générale pleasure et delightful = distinction non nommée entre sensation agréable, pleasure positive → plaisir relatif au danger/douleur. Tout tourne autour de la préservation de soi. Il passe aux passions sociales : idée d'une société, deux sortes de sociétés : – sociétés du sexe → passion et amour, objet = beauté de la femme. Homme qui aime et désir beauté de la femme. Si l'on en reste au premier passage de cette section de la recherche philo on pense qu'homme et femme sont paritaire, mais amour a pour objet la beauté de la femme. Terme d'amour ambivalent il peut signifier autant la beauté de la femme (de son corps), car qualité sensible passant a travers les sens, autant il peut aussi signifier toute forme de beauté qualifié de qualité sensible mis en relation avec toutes les qualités sensible comme la tendresse ou la compassion. Amour de la beauté des femmes et beauté d'autres chose également. – Idée d'amour en tant que qualité sensible exerce fonction social, élement social permettant de choisir/discriminer. On peut conclure que la beauté sert aussi à la fonction de contenir le désir sexuel empêchant la promiscuité propre des animaux, comme le suggère Burke. La beauté socialise le désir sexuel en le véhiculant vers des formes/manifestations compatibles avec la société. De ceci, découle le fait que la beauté est une qualité sociale. Dans la troisième partie de la recherche, celle consacré a la phénoménologie de la beauté, avec ses composantes et sa manifestation sensible. En raison de cette ambiguité fondamentale, beauté en règle générale, beauté des choses. Les qualités sensible de beaux prennent toujours chez Burke des connotations sexuelle et érotique. Les exemples dont il parle sont ceux du corps de la femme. Il y a pourtant pour Burke d'autres passions sociales, se référant a la société en générale qui n'ont pas une relation avec la sexualité. Burke défini l'amour comme une passion mixte et comme un composant du désir. Parmi ces passions sociales, il y a la sympathie (dans sa fonction plutôt artistique avec notamment le fonctionnement de la tragédie). Ces notions centrales dans la philo morale de l'époque, il y a débat contemporain avec la sympathie chez Hume qui arrivera chez Kant avec la notion morale de sympathie sur un principe rationnel, dont la nature est plutôt émotionnelle et sentimentale. Par rapport a Hume et aux autres, Burke défini la sympathie comme une passion aux implications morales. Il défini la passion de la sympathie comme une substitution (section 13, première partie. Système portant sur Burke est polarisé, la sympathie est en soi une passion sociale mais par sa nature elle permet de se mettre a la place des autres. Si je me met a la place de qqn qui ressent la passion de conservation de soi, je ressens de façon indirecte la passion de conservation de soi. Vu qu'elle est une passion sociale, elle fait aller soit vers le social, soit vers la passion de conservation de soi. La sympathie peut devenir a la fois, une source de plainte, et de delight notamment dans le cas de la tragédie → fonctionne par transmission de passion de la salle au spectateur. Question de prof – réponse : comparaison avec la catharsis : La catharsis est souligné par les interprètes et commentateurs d'aristote, côté irationnelle de la tragédie grecque, c'est un mécanisme de purification morale visant la perfection. Pour Burke on se livre à la négativité des passions. La tragédie n'a rien a nous enseigner. Si Burke se limite a noter que la sympathie permet de nous mettre à la place des autres → passions sociales, et de conservation de soi → plaisir ou delice. Ce qu'il ne dit pas, c'est que de ce pdv a une fonction excentrique, car elle permet de passer d'un côté à l'autre du système de par sa nature, car le fait d'être une passion sociale, elle permet de participer et de véhiculer passion de conservation de soi. Il n'est pas totalement conscient de cette fonction excentrique de ce système. A partir de la sympathie Burke explique le plaisir lié au spectacle de la traégie mais également aux autres arts (peinture, art etc dont l'objet est dramatique). Dans cette section finale, Burke parle de l'antiquité, d'Aristote etc. C'est la sympathie qui permet a Burke de redéfinir la notion d'art (poésie, peinture). Dans la définition des arts plus traditions, Burke accepte la définition traditionnelle de l'art (art mimétique). Or ici, il décrit poésie et peinture comme nous affectant a travers les passions → on passe de l'imitation a la passion. Le spectateur d'un tableau, poème, tragédie ressent passion car il se met a la place des personnages de l'oeuvre. Vocabulaire utilisé par Burke est intéressant → transfusion des passions. Cela empêche Burke de maintenir l'idée que les arts comme la poésie et la peinture sont des arts d'imitation. Les arts n'imitent pas, car l'imitation est une forme de passion sociale, voire dérive d'une autre passion sociale → le désir d'imitation va au dela du péhnomène de l'art par exemple, il souligne le fait que les enfants apprennent en imitant, qui naît d'une passion sociale comme la sympathie, qui nous amène a sentir ce que les autres sont, a imiter ce qu'ils sont. D'un pdv pédagogique, il est plus agréable et utile d'apprendre en imitant, plutôt que d'apprendre d'une manière passive. L'imitation est pour Burke un moyen/une notion opérationnel très vaste. On apprends par les passions. Les arts possèdent une imitation mais surtout une manière de procéder, la finalité de la peinture par ex n'est pas lié a la transmission car il transmette via les passions. Les théories de l'art au XVIIIè siècle sont des moments de transition, romantisme rompt avec la tradition classique. Burke propose un critère pour établir quand c'est l'imitation est plus importante que la sympathie. Pas de mécanisme de transmission de passion → désir mimétique pour un tableau de nature morte. Cela ne suscite pas de passions particulièrement forte. Dans le cas de la tragédie, c'est le principe de la sympathie qui est au fondement du désir. Pour mesurer l'originalité de Burke, il faut se confronter aux conclusions de la théorie de l'art d'un auteur français, on ne parle pas d'un philosophe, mais d'un critique/historien de l'art qui s'intéresse aux arts : Réflexions critique sur la poésie et la peinture de Dubos. → la poésie et la peinture seront appelé beaux-arts d'imitation (ils imitent la nature), or Dubos comme Burke plus tard, l'imitation est le moyen mais la finalité est autre comme vu plus haut. Définition traditionnel de l'art et en même temps sublimation des arts traditionnels. La finalité serait plutôt didactique, pour Dubos l'art n'a rien a enseigner. Si jamais un poème ou un tableau nous enseignent qqch c'est accidentel, c'est bien, c'est qqch d'utile mais ce n'est pas là sa fonction première, l'oeuvre doit d'abord émouvoir. L'oeuvre de Dubos, émerge nouvelle catégorie esthétique de l'intérêt. L’œuvre d'art doit en donc être intéressante d'un pdv intellectuel. L'art romantique doit engager une esthétique intéressante. La sculpture, la musique et la danse également. Burke récupère de Dubos un principe psychologique au fondement de cette théorie de l'art, une véritable thèse psychologique émerge → l'esprit des hommes a un besoin que Dubos compare a un besoin physique, urgent et primordiale : il s'agit d'être occupé. État psychologique le plus pénible, manque d'action, d'activité. Société les plus avancées a l'époque, celle qui ont des sociabilités comme un salon. L'art, la littérature sont appréciés non comme des occasions d'apprendre dans u cadre didactique mais de s'extraire de la société. Il s'agit de se distraire en lisant des romans. Il faut se tenir occupé. Pour fuir ce cas pénible d'inaction, Dubos rappelle que de ce pdv on deux moyens de tenir en exercice l'esprit : – voie de la sensiblerie, de l'esthétique – voie de l'intelligence, de la rationalité. Or il souligne que la plupart des gens ne sont pas portés à la médiation, à l'intellection, il s'agit alors de choisir, la voie de la sensiblerie, de la passion. C'est dans ce cadre que Dubos souligne un élément essentiel : dans cette recherche, ce mouvement, cet activité, l'esprit ne s'arrête pas face à la souffrance, il ne l'a ressent uploads/Litterature/ seance-9-burke 1 .pdf
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- Publié le Apv 21, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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