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mivarotra sujets corrigés toutes matieres Maths sy PC no sady mamianatra cours na en ligne ho an BEPC/ BACC ACD/ Baccalauréat de l'enseignement général Madagascar Session 1999 FRANCAIS – Séries : ACD SUJET I : Des livres et des bibliothèques Notre civilisation est une somme de connaissances et de souvenirs accumulés par les générations qui nous ont précédés. Nous ne pouvons y participer qu’en prenant contact avec la pensée de ces générations. Le seul moyen de le faire, et de devenir ainsi un homme « cultivé », est la lecture. Rien ne peut la remplacer. Ni le cours parlé, ni l’image projetée n’ont le même pouvoir éducatif. L’image est précieuse pour illustrer un texte écrit : elle ne permet guère la formation des idées générales. Le film, comme le discours, s’écoule et disparaît ; il est difficile, voire impossible, d’y revenir pour le consulter. Le livre demeure un compagnon de toute notre vie. Montaigne disait que trois commerces lui étaient nécessaires : l’amour, l’amitié, la lecture. Ils sont presque de même nature. On peut aimer les livres, ils sont toujours des amis fidèles. Je dirais même que je les ai trouvés plus brillants et plus sages que leurs auteurs. Un écrivain met dans ses ouvrages le meilleur de luimême. La conversation, si même elle étincelle, s’enfuit. On peut interroger sans fin le mystère du livre. En outre, cette amitié sera partagée, sans jalousie, par des millions d’êtres, en tous pays. Balzac, Dickens, Tolstoï, Cervantès, Goethe, Dante, Melville nouent des liens merveilleux entre des hommes que tout semble séparer. Le livre est un moyen de dépassement. Aucun homme n’a assez d’expériences personnelles pour bien comprendre les autres, ni pour se bien comprendre lui-même. Nous nous sentons tous solitaires dans ce monde immense et fermé. Nous en souffrons ; nous sommes choqués par l’injustice des choses et les difficultés de la vie. Les livres nous apprennent que d’autres, plus grands que nous, ont souffert et cherché comme nous . André MAUROIS Q U E S T I O N S I - COMPREHENSION (6 points) 1 - Comment se construit l’argumentation de l’auteur pour montrer l’importance du livre ? (3 pts) 2 - André Maurois avance sans affirmer que les livres sont supérieurs à leurs auteurs. Dites pourquoi ? (3 pts) II - ETUDE LEXICALE ET SYNTAXIQUE (6 points ) 1 - Vocabulaire a - Quel est le sens contextuel du verbe étinceler ? Construisez une phrase où il aura un autre sens. (1pt) b - Quel est le sens de la phrase : «on peut interroger sans fin le mystère du livre» ? (1pt) c - Que signifie la phrase : « le livre est un moyen de dépassement » ? (1pt) 2 - Grammaire a - « Nous ne pouvons y participer qu’en prenant contact avec la pensée de ces générations. » Enlevez de cette phrase les particules négatives « ne . . . q ue » et remplacez-les par un mot tout en gardant le sens de la phrase. (1pt) b - « Montaigne disait que trois commerces lui étaient nécessaires : l’amour, l’amitié, la lecture. » Mettez cette phrase au discours direct. (1pt) c - « Aucun homme n’a assez d’expériences personnelles pour bien comprendre les autres. » Faites une transformation complexe (proposition principale + proposition subordonnée) de cette phrase. (1 pt) III - DEVELOPPEMENT (8 points) Les œuvres littéraires demeurent une source inépuisable d’idées malgré l’influence des techniques nouvelles d’information et de formation. Analysez cette affirmation en une trentaine de lignes. SUJET II : « J’ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l’éducation de l’enfant. Je pense qu’il faudrait des études de base, très simples, où l’enfant apprendrait qu’il existe au sein de l’univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu’il dépend de l’air, de l’eau, de tous les êtres vivants, et que la moindre erreur ou la moindre violence risque de tout détruire. mamianatra cours na en ligne ho an BEPC/ BACC ACD/ Il apprendrait que les hommes se sont entretués dans des guerres qui n’ont jamais fait produire d’autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire, mensongèrement, de façon à flatter son orgueil. On lui apprendrait assez du passé pour qu’il se sente relié aux hommes qui l’ont précédé, pour qu’il les admire là où ils méritent de l’être, sans s’en faire des idoles, non plus que du présent ou d’un hypothétique avenir ( . . . ) On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n’osent plus donner. En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celles du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d’avance certains odieux préjugés. On lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l’imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabètes futurs. Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu’on ne le fait » Marguerite YOURCENAR in. : Les y eux ouverts . Q U E S T I O N S I - R E S U M E (6 points) Résumez le texte au quart de sa longueur. II - ETUDE MORPHO-SYNTAXIQUE (4 points) 1- Par quel procédé grammatical, Marguerite YOURCENAR met-elle une distance à son texte à partir du deuxième paragraphe ? (1 pt) 2- Pourquoi l’auteur choisit volontairement le mode conditionnel ? (1 pt) 3- « . . . Il existe au sein de l’univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources. » Substituez le relatif dont par le pronom personnel équivalent et faites la transformation qui s’impose. (1 pt) 4- « Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu’on ne le fait. » Quelle est la nature de le ? Quelle idée représente-t-il ? (1 pt) III - TRAVAIL D’ECRITURE ( Devoir organisé d’une quarantaine de lignes) (10 points ) Les notions de morale et d’instruction civique figurent au programme scolaire pour faire l’éducation de l’élève. Qu’en pensez-vous ? SUJET III : DISSERTATION La drogue et l’alcool constituent une menace pour les populations des pays en développement. La situation s’aggrave davantage puisque ces fléaux affectent beaucoup plus les adolescents et les jeunes que les adultes actuellement. Quelles solutions proposez-vous pour résoudre ce problème ? (20 points) mivarotra sujets corrigés toutes matieres Maths sy PC no sady mamianatra cours na en ligne ho an BEPC/ BACC ACD/ Enoncé Français série ACD 2000 Baccalauréat de l'enseignement général Madagascar Session 2000 N.B. : Le candidat doit traiter UN SUJET sur les trois proposés. - - - - - - - - - SUJET I Pour un nouvel équilibre mondial 1 Pourquoi faut-il que deux paysans Kabyles trottant sur leurs bourricots se saluent aimablement alors que deux automobilistes en se doublant paraissent s’agresser ? Pourquoi faut-il que des hommes pauvrement vêtus, mal nourris, échangent aussi facilement des sourires amicaux, qu’ils soient si prompts à partager leur gaieté alors que les hommes d’Occident, cravate de soie et panse rebondie, ont le visage fermé et le regard absent ? Naturellement les rapports humains ne sont pas toujours aussi faciles dans les pays pauvres et ils ne sont pas aussi mauvais qu’on pourrait le croire chez nous. Il n’en reste pas moins que nous avons fondé toute notre civilisation sur les sentiments de compétition et d’insatisfaction, sur les désirs de domination et de possession. Ce fut le secret de notre succès. Mais à présent que les résultats sont acquis, c’est les payer trop cher que de continuer à vivre de la sorte. Nous avons la possibilité de restaurer, et sur de meilleures bases, une société chaleureuse et fraternelle. Le temps n’est plus où la satisfaction de quelques uns devait passer par la misère du plus grand nombre. Les biens matériels existent. Dès lors le problème n’est plus d’accumuler les richesses, d’augmenter le confort et de forcer la technique. En tout cas ce ne doit plus être le problème essentiel. Il s’agit avant tout de vivre et d’être heureux. Or on ne peut atteindre un bonheur authentique dans une société d’inégalités et de tensions, dans une nature sale et dévastée, dans un climat général d’avidité et de conflits. Le monde de demain aura d’abord besoin de confiance, de justice, de tendresse, de beauté, de sérénité. La technique a fait ce qu’elle pouvait pour nous faciliter la vie. Mais les robots sont incompétents en matière de sentiments. L’homme heureux n’a pas de chemise, disaient nos ancêtres lorsque les filatures n’existaient pas. Nous savons aujourd’hui qu’il est bon d’avoir une chemise et que chacun peut avoir la sienne. Il nous faut encore savoir que l’homme heureux uploads/Litterature/ sujet-frs-session-1999-2017.pdf

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