1/ « C'est peut-être l'enfance qui approche le plus de la "vraie vie" » (André

1/ « C'est peut-être l'enfance qui approche le plus de la "vraie vie" » (André Breton, Manifeste du surréalisme, 1924). 2/ «Il faut remarquer que l’enfant qui sait déjà parler assez correctement ne commence qu’assez tard (peut-être un an après) à dire Je ; avant, il parle de soi à la troisième personne (Charles veut manger, marcher, etc.) ; et il semble que pour lui une lumière vienne de se lever quand il commence à dire Je ; à partir de ce jour, il ne revient jamais à l’autre manière de parler. Auparavant il ne faisait que se sentir ; maintenant il se pense. » (Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique, 1798). 3/ « L’histoire de notre enfance n’est pas psychiquement datée. Les dates, on les remet après coup ; elles viennent d’autrui, d’ailleurs, d’un autre temps que le temps vécu. » (Gaston Bachelard, Poétique de la rêverie, 1960). 4/ « On nous a obligés, dès l'enfance, à ordonner notre vie de sorte à en exorciser tout désordre. Et c'est sur cette peur du vide, sur la volonté d'endiguer jusqu'au plus petit risque qui en découlerait, que le pouvoir s'enracine ». (Marguerite Duras, La passion suspendue, entretiens avec Leopoldina Pallotta della Torre, 2013). 5/ « L’enfance tout entière est écrite au futur », (Louis Aragon, poème intitulé « L’Enfant » dans Les Yeux et la Mémoire, 1954). 6/ « L’enfance est le temps de l’innocence et du bonheur, le paradis de la vie, l’Éden perdu, vers lequel, durant tout le reste de notre vie, nous tournons les yeux avec regret. Ce qui fait ce bonheur, c’est que pendant l’enfance notre existence entière réside bien plus dans le connaître que dans le vouloir » (Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation, 1819) 7/ « De bonnes amies dirent à ma mère que j’étais triste, qu’on m’avais surpris à rêver. Ma mère me serra contre elle en riant : « Toi qui es si gai, toujours à chanter ! de quoi te plaindrais-tu ? Tu as tout ce que tu veux ». Elle vait raison : un enfant gâté n’est pas triste ; il s’ennuie comme un roi. Comme un chien » (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964). 8/ « L’enfant qui ne joue pas n’est pas un enfant, mais l’homme qui ne joue pas a perdu à jamais l’enfant qui vivait en lui » (Pablo Neruda) 9/ « L’enfant est innocence et oubli, un renouveau et un jeu, une roue qui roule sur elle-même, un premier mouvement, une sainte affirmation. » Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, 1883. 10/ « La première oppression que subit l’enfant est celle du langage, dont le monde adulte lui impose de respecter et d’appliquer les règles. » (Alain Vaillant) 11/ « Un immense besoin d’étonnement, voilà toute l’enfance » (Victor Hugo) Emile ou de l’éducation Rousseau. Contes d’Andersen Aké. Les années d’enfance de Soyinka uploads/Litterature/ sujets-de-dissertation.pdf

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