- 1 - Cours de taâmé EMETE http://piyoutunes.centerblog.net/rub-accueil.html Pa
- 1 - Cours de taâmé EMETE http://piyoutunes.centerblog.net/rub-accueil.html Par Julien Chloumou Léîlouî nechmate saîd boukhris bar semh’a zçl (mon grand père) Cours élaboré à partir du coffret (8cd)de téhilim de kisse rah’amim Il y a 24 livres dans le tanakh’ Dans 21 de ces livres, les taâmim sont identiques, même si, la cantillation change en fonction du livre (haftara, lecture de la Tora…). Cependant, les trois autres livres, Iyov (job), Michlé et Téhilim, ont des taâmim différents. C'est-à-dire qu’un taâm qui a le même nom dans les deux types de livre peut suggérer une pause dans la lecture de la Tora alors qu’il peut avoir le sens contraire dans les taâmé émet. (Relisez cela) Au fait, pourquoi EMET ? C’est l’anagramme d’Iyov, Michlé et Téhilim : Aleph, Mem, Taw. Pourquoi créer deux types de taâmim ? N’est-ce pas assez compliqué comme ça ? La raison est que dans ces trois livres, les phrases sont très courtes. La gestion de la ponctuation est donc différente. Quelques notions de base pour comprendre : 1/ Il y a deux natures de taâm dans la ponctuation Le Mafsik et le Mécharète Le Mafsik est un taâm qui demande une pause (comme une virgule le ferai). En général, il se chante en restant dessus, comme un raviâ dans le tanakh’. Cela veut dire qu’il faut absolument s’interrompre si on ne veut pas mélanger deux sujets, ou, faire une grave erreur de sens dans le passouk. Le Mécharète est un taâm qui suggère de lire les mots sans s’arrêter pour signifier que c’est le même sujet sans pour autant aller vite et avaler les mots ! Voilà pour les deux natures de taâm concernant les 24 livres de la Tora ! Maintenant, ce qu’il faut savoir, c’est le SMIC en taâmim de la paracha et en grammaire! Sinon c’est galère ! Doucement doucement, à force de relire ce cours, vous comprendrez tout ! Le truc pour progresser est d’appliquer tout de suite la règle que vous venez d’apprendre afin de mieux la mémoriser. - 2 - 2/ Il y a des taâmim qui se chante sur la lettre qui comporte le taâm (plus simple) et d’autres pour lesquels il faut connaître la nature du mot (milérâ ou miléêl) pour savoir sur laquelle il faut chanter. De nos jours, pour aider les lecteurs non avertis, il y a un taâm (une gâya, je préciserai après) en plus pour lui indiquer sur quelle lettre du mot il faut chanter. Quel intérêt de faire attention à cela ? Une raison est qu’en langue sainte, l’accent tonique donne souvent le temps auquel le verbe est conjugué, et, se tromper sur un temps change le sens de la phrase. Ex : dans le chémâ, wéaavTA signifie « tu aimeras » (sens désiré); si vous dites wéAavta, ça donne « tu as aimé » (A NE PAS FAIRE) ! Milérâ : accent tonique en fin de mot Miléêl : accent tonique en début ou milieu de mot 3/ Il faut faire attention à tous les taâmim car ils peuvent êtres sur et sous les lettres. Et alors ? Et bien, un taâm que vous voyez au dessus d’une lettre signifie quelque chose, et, si vous voyez ce même taâm sous une lettre, c’est une autre signification. Donc, il faut faire attention à plusieurs choses lorsque l’on lit dans un livre de Job, Michlé ou Téhilim : - Bien lire les lettres en les prononçant comme il faut (un h’ète n’est pas un kh’af etc.) - Maitriser les taâmé émet (ne pas dire : c’est de l’hébreu donc je sais lire, ou, l’éternel comprendra, ou alors, qu’il y a un ange qui remet tout ça dans l’ordre) - Avoir en tête les notions élémentaires de grammaires (Milérâ, Miléêl, cheva nah’ ou nâ …) Si vous faites attention à cela, quand bien même vous ne comprenez pas un mot d’hébreu, vous lirez mieux que des milliers d’Israéliens qui lisent des téhilim tous les jours sans connaître les taâmim, car, la sagesse réside dans le sens des mots et pas dans la quantité de phrases lues (ce n’est que mon avis). Maintenant, il est un fait certain que si vous peinez dans la lecture, il vaut mieux lire des téhilim sans savoir les taâmim plutôt que de ne pas lire du tout ! Mais bon, c’est limite ! Le but de ce cours est de former le maximum de gens « capables » à la lecture des taâmé émet et qu’il y ait au moins une personne par communauté sachant lire, afin qu’elle puisse former les autres. Rappelez vous qu’un taâm ne se chante pas forcément sur (ou sous) la lettre concernée ! Il y a des signes pour vous indiquer la « ote haménouguénète » (lettre qui comporte l’accent tonique) Vous disposez dans la page suivante du premier téhilim. La plupart des taâmim y sont et donc, je m’y référerai. Comment ? Par exemple : le mot « wéhaya » dans le passouk guimel est ponctué d’un raviâ gadol. - 3 - Lisez bien ce téhilim et imprégnez- vous des taâmim dans leur forme même si vous ne connaissez pas leur nom - 4 - PLAN DU COURS 1- les mafsikim 2- les mécharètim 3- les erreurs classiques commises dans la téfila 1- Les taâmim « interrupteurs », les mafsikim Nous allons les décrire selon l’ordre de leur force, du plus au moins « interrupteur ». Il y a 12 mafsikim 1° sof passouk Son simane (signe, forme) est : gâya C’est un petit trait vertical sous la lettre Il n’est un sof passouk que si il est sous le dernier mot du passouk Pourquoi ? Car ce n’est pas un taâm mais plutôt une aide à la lecture. Donc : Gâya + les deux gros points de fin de phrase = sof passouk Vous le trouverez sous le mot « yachav » à la fin du passouk alef (par ex). Sa position détermine la lettre d’accentuation, l’accent tonique : c'est-à-dire qu’il dira si le mot est en milérâ ou miléêl. Dans le cas du mot « yachav », le gâya est sous la lettre « Chine », donc sous la dernière syllabe, donc « milérâ ». S’il y a deux gâyot dans le même mot, il faut regarder le deuxième et ainsi de suite. Voici d’autres exemples de sof passouk dans ce téhilim: repérez les accents toniques en majuscule YaCHAV, waLAyla, yaçliyah’, ROUah’ etc. - 5 - 2° ôlé wéyorèd C’est le taâm le plus mafsik après le sof passouk et il est inconnu de tous ! Son simane est : chofar méhoupakh’ en haut du mot et un maarikh’ en bas de ce mot, ou, dans certains cas, du mot d’après, reliés par un makaf (petit trait horizontal entre les mots). Vous n’avez rien compris ? C’est normal, mais, dans deux minutes ce sera plus clair. Déjà, il vous faut le repérer dans le téhilim, et, ainsi, vous saurez ce qu’est un chofar méhoupakh’ et un maarikh’. Il y a un ôlé wéyorèd dans le mot réchaîme, dans le premier passouk. (Allez voir) Lorsque vous avez un ôlé wéyorèd dans un passouk, vous n’avez pas plus fort comme mafsik, à part le sof passouk. En dehors des sifré émet, le chofar méhoupakh’ ne peut pas être au-dessus d’un mot, c’est le signe que vous avez affaire à un mafsik; Par contre, si vous le voyez en-dessous d’un mot, vous pouvez être certain que c’est un mécharète. (On le verra dans la 2 eme partie) Il y en a un autre dans le passouk guimel (le 3 ème) âl-palré MAyim Vous avez remarqué que le taâm s’étend sur 2 mots ! C’est pour ça que j’ai précisé que si vous voyez un chofar méhoupakh’ (petit chapeau penché) SUR un mot, cela doit attirer votre attention, car, c’est un ôlé, il n’y a plus qu’à attendre le yorèd sous le mot suivant, et, on chante sur le yorèd. C’est le même raisonnement si vous voyez un ôlé sur un mot et un yorèd sous le mot suivant, les deux reliés par un trait horizontal (makaf). Pour résumer : chofar méhoupakh’ sur le mot + maarikh’ sous le mot = ôlé wéyorèd L’accent tonique est toujours sur la lettre du maarikh’ (la petite virgule) Pour en savoir plus : La règle est que le ôlé précède le yorèd d’une lettre, cependant, dans le cas où il y aurait un cheva à la place du ôlé, on avancera le ôlé d’une lettre. Pourquoi ? ON NE MET JAMAIS DE TAAM SUR UN CHEVA Je sais que ce n’est pas évident à digérer, mais, les contresens que vous allez éviter en faisant attention à ce taâm valent largement cette peine. Comprenez bien le sof passouk et le ôlé wéyorèd avant de poursuivre - 6 - 3° atnah’ Il est très simple, car, il est identique au atnah’ de la Tora, et, a la même fonction. Son simane est visible sous le mot âmad du premier passouk C’est uploads/Litterature/ taame-emeth.pdf
Documents similaires
-
19
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Sep 13, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
- Taille du fichier 0.3212MB