Étudier l'histoire à Paris-Sorbonne 2011-2012 Unité de Formation et de Recherch

Étudier l'histoire à Paris-Sorbonne 2011-2012 Unité de Formation et de Recherche en Histoire L’histoire est une des disciplines qui attirent le plus d’étudiants à l’Université Paris-Sorbonne. L’enseignement en est réparti sur deux sites : celui de Clignancourt, dans des bâtiments modernes neufs et fonctionnels, avec sur place une bibliothèque généraliste ; celui de la Sorbonne, dans les bâtiments prestigieux construits à la fin du XIXè siècle au cœur du Quartier Latin. Outre une formation classique aux diplômes de Licence, Master et Doctorat (LMD), l’UFR d’Histoire offre une préparation aux concours du CAPES et de l’Agrégation dont les taux notables d’admis montrent chaque année l’efficacité : depuis 2005, les candidats préparés dans notre UFR représentent entre 7 et 10% du total des reçus au CAPES et entre 18 et 26% du total des reçus à l’agrégation. Au-delà de l’enseignement, primaire et secondaire, et de la recherche, les débouchés de nos formations sont particulièrement larges : communication, journalisme, IEP, concours administratifs, conservation du patrimoine, métiers de la culture, Défense, sécurité intérieure, diplomatie, entreprise. Nos étudiants sont bien encadrés par des enseignants aux profils complémentaires : trente-et-un professeurs des universités, quarante maîtres de conférences, soixante-cinq assistants, auxquels s’ajoutent de nombreux tuteurs, tous dévoués à la réussite de chaque étudiant dans un environnement stimulant marqué des dernières avancées de la recherche historique, couvrant l’histoire de l’humanité des pharaons au temps présent sur douze aires culturelles, du Moyen Orient à l’Amérique latine. La recherche en histoire est assurée conjointement par l’UFR d’Histoire et par l’Institut de Recherches sur les Civilisations de l’Occident Moderne (IRCOM), en complémentarité avec les deux écoles doctorales et des groupes de recherches souvent associés au CNRS. Elle est issue d’une longue tradition, qui fut illustrée par des maîtres comme Alphonse Dupront (Premier Président de l’Université de Paris- Sorbonne), Roland Mousnier, André Chastagnol, parmi tant d’autres. Elle est aujourd’hui au premier rang en France par le nombre des thèses soutenues. Parmi les spécialisations d’une recherche active et variée, de l’égyptologie et des études juives ou byzantines à l’histoire des techniques ou aux relations internationales, on notera l’importance particulière de l’histoire des religions, de la démographie historique, et la place faite à l’histoire de l’Europe centrale ou méridionale, du monde arabe ou encore du Brésil, sans oublier naturellement, autres domaines d’excellence, l’Antiquité classique, le Moyen Âge occidental, et la France moderne ou contemporaine, dont de nombreux spécialistes sont rassemblés ici. Une forte communauté d’historiens : 31 professeurs des universités – 40 maîtres de conférences, 65 assistants – plus de 3 500 étudiants. Une large offre d’enseignement : 55 cours magistraux de licence (L1-L2-L3) – un système de tutorat – des séjours d’études à l’étranger – 39 séminaires de master – 51 séminaires de doctorat – préparation aux concours de l’enseignement. Une formation vers de nombreux débouchés : enseignement, recherche, communication, journalisme, IEP, concours administratifs, conservation du patrimoine, métiers de la culture, Défense, sécurité intérieure, diplomatie, entreprise. De multiples activités de recherche : 12 aires culturelles, du Moyen Orient à l’Amérique latine – 19 laboratoires et centres de recherches – deux écoles doctorales et 510 thèses inscrites – 38 colloques et journées d’études en 2011-2012. De la fonction publique à l'entreprise : l'histoire, une formation d'avenir L'histoire ne forme pas uniquement des historiens ou des professeurs d'histoire ; cette réalité, ancienne, s'amplifie avec la croissance des effectifs de nos étudiants à l'université, où les candidats au professorat ou à la recherche sont minoritaires à tous les niveaux, à l'exception du doctorat. Plus que jamais, les débouchés de l'histoire sont variés et vont de la fonction publique à l'entreprise. De nombreux concours de la fonction publique sont ouverts à nos étudiants en dehors de l'enseignement, dans les bibliothèques, les archives ou le patrimoine, la diplomatie, l'administration d'État ou territoriale, la police, la gendarmerie, l'armée, avec des concours à bac + 3 ou + 5 ; il est possible par exemple d'intégrer Saint-Cyr à l'issue d'un master. Notre UFR facilite la préparation de ces concours, non seulement par sa bi-licence histoire-droit, mais également par le module de troisième année de licence « Droit public français et carrières de la fonction publique », les masters Relations internationales, « Guerres, armées et sécurité dans les sociétés de l’Antiquité à nos jours » ou « Affaires européennes » (en LEA, sous la responsabilité du pr. Bussière et avec la participation d'autres enseignants de l'UFR d'histoire). La communication et le journalisme sont parmi les débouchés qui attirent le plus nos étudiants. Si, comme dans le passé, ces métiers peuvent s'apprendre par la pratique en parallèle d'études purement universitaires, ils donnent lieu désormais également à des formations plus techniques, en école ou à l'université. L'UFR d'histoire, associée avec l'université Panthéon-Assas, propose son bi-cursus Histoire-Information-Médias en troisième année de licence (L3) ; les très bons étudiants de notre UFR peuvent également intégrer le Celsa en première année (équivalent de la L3) si leurs résultats sont en moyenne supérieurs à 12/20 ; au niveau master, de nombreux étudiants préparent et passent avec succès les concours des écoles de journalisme et de communication, dont le Celsa (par le concours externe). Au-delà de la communication, les métiers de l'entreprise sont un débouché sans cesse croissant de nos étudiants. Outre les formations par les stages et les ateliers proposés par le Bureau d'Aide à l'Insertion Professionnelle, les masters « Relations internationales », «Histoire, communication, entreprises et affaires internationales » (HCEAI), « Affaires européennes », débouchent naturellement vers les métiers de l'entreprise. Surtout, même si ses goûts l'ont porté par exemple vers l'Égypte ancienne ou l'Italie médiévale, tout titulaire d'un master recherche peut postuler au master professionnel « Métiers de l’entreprise » qui succède à 5 l'Opération Phénix en 2012 : celle-ci a permis depuis sa création en 2007 à des diplômés de master d'être recrutés en Contrat à durée indéterminée par une grande institution, Société Générale, Axa, Eiffage, HSBC, Renault, Coca-Cola, Danone, L’Oréal, la Marine Nationale et bien sûr PricewaterhouseCoopers (PwC), à l'origine de cette initiative. Les étudiants reçoivent une formation professionnelle, en alternance d’octobre à mai à Paris-Sorbonne, en travaillant en parallèle au sein de leur entreprise ou de la Marine nationale. Les métiers proposés sont très divers : ressources humaines, audit interne et externe, marketing, gestion de comptes... Cette transformation de l'Opération Phénix en master professionnel au sein de l'Université Paris-Sorbonne est à la fois une reconnaissance de l'investissement de notre université dans cette organisation (l'année dernière, près de la moitié des recrutés venait de Paris IV, dont près d'un tiers de notre UFR) et une montée en puissance de cette initiative, destinée à accueillir un nombre croissant d'étudiants. Les recrutements de la promotion 2011 de l'Opération Phénix (crédit : Bernard Deforge) 6 Ils ont choisi l'histoire à Paris-Sorbonne Colin B. (L3) : « M'ouvrir au monde et devenir journaliste » « J'ai choisi l'histoire à l'université par goût et par intérêt : elle est la voie naturelle pour se former au journalisme, en faisant des stages en parallèle des études ou en préparant une école au niveau master. Comme beaucoup, je me suis orienté vers Paris-Sorbonne pour son prestige mondial, sans toutefois bien savoir à quoi m'attendre en commençant ma licence. J'ai été agréablement surpris en découvrant ces conditions d'études qui ne ressemblent à rien de ce que je connaissais : au-delà de l'intérêt évident des cours, j'apprends l'autonomie tout en profitant comme je le souhaite de ce que propose l'université. L'université donne beaucoup, mais il faut savoir prendre. On choisit ses enseignements au sein d'un panel très large, les professeurs de cours magistraux sont tous des spécialistes reconnus ; les chargés de TD sont jeunes et accessibles et répondent à mes demandes, que ce soit sur des points de cours et de méthode ou pour m'appuyer dans mes recherches de stages ; on peut profiter d'une offre en sorties culturelles et en sports très diverse : je pense me mettre à l'escalade ! Grâce à la Sorbonne, je peux en tout cas m'ouvrir vraiment au monde et devenir journaliste : en plus de ses enseignements comme université, elle abrite le CELSA. Reconnue comme l'une des meilleures écoles par la profession, elle garde un esprit universitaire tout en formant au métier ; et à la sortie, c'est un véritable tremplin pour une insertion réussie dans la vie professionnelle. » 7 Clémence T. (M1) : « M'initier à la recherche et devenir professeur » « Au sortir du bac, je suis entrée en classe préparatoire avec l'idée d'intégrer Sciences Po et de devenir journaliste, même si j'hésitais déjà avec l'enseignement ; mes résultats sont restés bons, mais je me suis rendu compte que ce cursus n'était pas pour moi : l'ENS ne m'intéressait pas, la grande pluridisciplinarité de la prépa était plaisante mais pesante – je voulais faire de l'histoire toute la semaine et j’aspirais à une atmosphère de travail plus sereine. J'ai choisi mon université en tenant compte de cela : Paris IV me permettait d'étudier les quatre périodes de l'histoire en même temps, les thèmes étaient très nombreux et variés et je uploads/Litterature/ tudier-l-histoire-a-paris-sorbonne-v-4.pdf

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