ne brève histoire des idées de Galilée à Einstein . L’ouvrage de Copernic décle

ne brève histoire des idées de Galilée à Einstein . L’ouvrage de Copernic déclencha une révolution intellectuelle dont les répercussions sont encore sensibles aujourd’hui. Si le modèle copernicien était exact, ne fallait-il pas conclure qu’Aristote, Ptolémée et saint Thomas d’Aquin s’étaient trompés, et qu’il fallait, comme source de la connaissance, substituer au principe de l’autorité des Anciens le principe de la soumission aux faits ? (Claude Boucher, Fides, 2008). Dans son dernier livre, Une brève histoire des idées de Galilée à Einstein, le mathématicien canadien Claude Boucher fait le portrait du progrès de la science en fonction de six scientifiques qui ont chamboulé l’ordre des idées de leur temps : Galilée, Pascal, Harvey, Darwin, Freud et Einstein. • Pourquoi retenir Galilée en tant que fondateur de la science moderne? • Quel rôle a tenu le monde arabe dans l’histoire de la science occidentale? • Dans quel but Blaise Pascal a-t-il conceptualisé son fameux pari? • Combien de temps a-t-il fallu avant que les médecins s’entendent sur le fait de la circulation du sang dans le corps humain? • Pourquoi Freud utilisait-il de la cocaïne dans ses pratiques médicales? Ecoutez les réponses de Claude Boucher Claude Boucher a enseigné pendant de nombreuses années au département de mathématiques et d’informatique de l’Université de Sherbrooke. Depuis sa retraite, il a donné une série de conférences très appréciées (dont Les Grandes découvertes et Le Big Bang et tout ce qui s’ensuit) destinées à la formation des adultes Libellés : Conférence;interview, Histoire des mathématiques, Infos et actualités ; en librairie # Guy Marion @ 07:38 0 comments créer un lien vers ce billet 29 novembre 2008 Rasoir d'Occam Le rasoir d’Occam est un principe de raisonnement que l'on attribue au frère franciscain et philosophe Guillaume d'Occam (XIVe siècle), mais qui était connu et formulé avant lui : « Les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité » (« pluralitas non est ponenda sine necessitate »). Aussi appelé « principe de simplicité », « principe de parcimonie », ou encore « principe d'économie », il exclut la multiplication des raisons et des démonstrations à l'intérieur d'une construction logique. Le principe du rasoir d'Occam consiste à ne pas utiliser de nouvelles hypothèses tant que celles déjà énoncées suffisent, à utiliser autant que possible les hypothèses déjà faites, avant d'en introduire de nouvelles, ou, autrement dit, à ne pas apporter aux problèmes une réponse spécifique, ad hoc, avant d'être (pratiquement) certain que c'est indispensable, sans quoi on risque d'escamoter le problème, et de passer à côté d'un théorème ou d'une loi physique. L'un des personnages du roman et du film Le nom de la rose d'Umberto Eco, le moine franciscain Guillaume de Baskerville, est, de l'aveu même d'Eco, un clin d'œil à Guillaume d'Occam (Premier jour, Vêpres : « Il ne faut pas multiplier les explications et les causes sans qu'on en ait une stricte nécessité »). Source : Wikipédia Libellés : Histoire des mathématiques # Guy Marion @ 07:05 2 comments créer un lien vers ce billet 04 novembre 2008 14 et 15 novembre 2008 : L’Institut Henri Poincaré fête ses 80 ans Les 14 et 15 novembre 2008, seront fêtés les 80 ans de l’Institut Henri Poincaré, les 60 ans du séminaire Bourbaki et les 60 ans du séminaire d’histoire des mathématiques. Ces trois anniversaires donneront lieu à : des conférences : M. Audin, M. Epple, H. Gispert, B. Hoffmann, L. Mazliak, J. Oesterlé, N. Schappacher, R. Siegmund-Schultze,... des tables rondes : Mathématiques et physique à l’IHP, Histoires d’IHP, avec J. Ritter, B. Julia, H. Nocton, J. Roubaud, M. Broué.. un jeu concours ouvert à tous. Site web créé à cette occasion. Libellés : Histoire des mathématiques, Infos et actualités # Guy Marion @ 07:43 1 comments créer un lien vers ce billet 14 octobre 2008 Qui est-ce ? 1) Mathématicien français,né en 1871 à Paris, mort en 1956, professeur à la Faculté des sciences de Paris, membre de l'Académie des sciences, il a été aussi un homme politique , député, ministre. 2) Reçu à la fois premier à l'École polytechnique et à l'École Normale, qu'il a choisie,il a également été reçu premier à l'agrégation de mathématiques. Refusant les offres des industriels, il se consacra à la recherche. 3) C'est un spécialiste de la théorie des fonctions et des probabilités. 4) Avec Henri Lebesgue, il était parmi les pionniers de la théorie de la mesure et de son application à la théorie des probabilités. 5) Une tribu portant son nom est nommée en son honneur Libellés : Connaissance des mathématiciens, Histoire des mathématiques # Guy Marion @ 08:00 7 comments créer un lien vers ce billet 13 octobre 2008 Histoire des Sciences: BibNum BibNum est un projet de bibliothèque numérique de textes scientifiques antérieurs à 1940, commentés par des scientifiques contemporains qui souhaitent partager leur intérêt pour ces textes et analysent leur impact dans la science et la technologie actuelle. MAITRE D'OEUVRE : CERIMES Centre de ressources et d’information multimedia pour l’enseignement supérieur Alexandre Moatti, directeur de la publication de www.science.gouv.fr et auteur du blog www.maths-et-physique.net est éditeur du site BibNum. Libellés : Histoire des mathématiques, Messages aux collègues # Guy Marion @ 07:30 0 comments créer un lien vers ce billet 30 septembre 2008 L’intelligence du calcul ( par Dominique Tournès) Extraits d'une excellente conférence donnée en 2007 par Dominique Tournès, professeur des universités, directeur de l’IREM (institut de recherche en mathématiques) de la Réunion : "...Faute de percevoir l’intelligence du calcul, on a trop souvent tendance à le réduire à une activité pauvre, répétitive et sans âme. Tant chez les maîtres que dans la culture commune, le calcul est fréquemment considéré comme la partie la moins noble des mathématiques, celle qui, ne nécessitant pas de réflexion, peut être automatisée et éventuellement déléguée à une machine. Parfois même, comme le calcul est aussi la partie la plus visible des mathématiques,l’homme de la rue confond mathématiques et calcul, ce qui fait que ce sont les mathématiques dans leur ensemble qui sont perçues comme une activité sans intelligence." Plus loin: "...La réduction du raisonnement et de la résolution de problèmes au calcul est une constante de l’activité mathématique. Par exemple, Descartes et Fermat ramènent la géométrie d’Euclide à des calculs dans un système de coordonnées et l’étude des courbes à celle de leurs équations. Un peu plus tard, Newton et Leibniz ramènent les problèmes de longueurs, d’aires, de volumes et de centres de gravité à des calculs de primitives. Ainsi, la géométrie analytique et le calcul infinitésimal permettent de traiter systématiquement et de façon routinière de larges classes de problèmes là où, auparavant, il fallait, comme le faisait Archimède, inventer une méthode particulière pour chaque situation. Si le calcul évite souvent d’avoir à penser, en contrepartie, il atteint vite ses limites. Il est long, fastidieux, parfois inextricable. Aussi,inversement, un autre courant des mathématiques tend à remplacer le calcul par des raisonnements abstraits portant sur des objets de niveau supérieur. Pour reprendre l’exemple de la géométrie analytique, cette théorie, si prometteuse au départ, a buté rapidement sur l’obstacle de systèmes d’équations difficiles à résoudre ou dont la solution était difficile à interpréter. Cela a donné naissance à l’algèbre linéaire, une nouvelle façon synthétique d’aborder certains problèmes en évitant les calculs sur les coordonnées. Mais l’algèbre linéaire, à son tour, a engendré des calculs : le calcul vectoriel, le calcul matriciel ou le calcul barycentrique, qui ont permis à nouveau de remplacer certains raisonnements par des procédures automatiques. Les mathématiques sont ainsi une dialectique permanente entre deux tendances : d’un côté, remplacer les raisonnements par des calculs, de l’autre côté,remplacer les calculs par des raisonnements..." le texte intégral de cette conférence (page 33 à 47) Une vidéo de la conférence Libellés : Conférence, Histoire des mathématiques # Guy Marion @ 06:32 0 comments créer un lien vers ce billet 26 septembre 2008 La duplication du cube La duplication du cube est un problème classique de mathématiques. C'est un problème géométrique, faisant partie des trois grands problèmes de l'Antiquité, avec la quadrature du cercle et la trisection de l'angle. Ce problème consiste à construire un cube, dont le volume est deux fois plus grand qu'un cube donné, à l'aide d'une règle et d'un compas. Cela revient donc à multiplier l'arête du cube par . Le problème a son origine dans une légende rapportée par Ératosthène dans Le Platonicien et par Théon de Smyrne dans son Arithmétique. Les Déliens, victime d'une épidémie de peste, demandèrent à l'oracle de Delphes comment faire cesser cette épidémie. La réponse de l'oracle fut qu'il fallait doubler l'autel consacré à Apollon, autel dont la forme était un cube parfait. Les architectes allèrent trouver Platon pour savoir comment faire. Ce dernier leur répondit que le dieu n'avait certainement pas besoin d'un autel double, mais qu'il leur faisait reproche, par l'intermédiaire de l'oracle, de négliger la géométrie. La question intéressa de nombreux mathématiciens. Plusieurs solutions furent proposées par intersection de coniques ou par intersection de figures spatiales, mais aucune solution plane ne fut trouvée avec la seule uploads/Litterature/ une-breve-histoire-des-idees-de-galilee-a-einstein.pdf

  • 33
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager