'U'Mi^:' Digitized by the Internet Archive in 2010 witii funding from Universit
'U'Mi^:' Digitized by the Internet Archive in 2010 witii funding from University of Ottawa Iittp://www.arcliive.org/details/liistoirepartial02guir HISTOJRE PARTIALE HISTOIRE VRAIE DU MÊME AUTEUR Librairie Gabriel Beauchesne (117, rue de Rennes). Histoire partiale, Histoire vraie, t. I : Des origines Jeanne d'Arc. (2/îe édition) 3 fr. 50 Ex pRÉPAR/VTiox (pour paraître en janvier igiB) Tome III : L'Ancien Régime et la RévoluUon. Librairie Legoffre (90, rue Bonaparte). Saint Dominique (6e mille). Collection /es S<i(/i?s. 1 vol. 2 fr. L'Église Romaine et les origines de la Renais- sance (4e mille), i vol 3 fr, 50 Questions d'histoire et d'archéologie chrétienne I vol 3 fr. 50 La séparation et les élections (5" mille), i vol. . 3 fr. 50 Librairie Picard (S2, rue Bonaparte), et chez l'Auteur. Cartulaire de Notre-Dame de Prouille, précédé d'une étude sur l'Albigéisme languedocien aux Xll'^-Xni^ siècles, 1. gros volumes' 50 fr. REVUE DES QUESTIONS HISTORIQUES dirigée par MM. Paul Allard et Jean Guiraud Revue trimestrielle de 350 pages par livraison. Abonnement (5, rue Saint-Simon, Paris). Paris et départements (\m an) 20 fr. Étranger (un an) 25 fr. Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays. Jean GUIRAUD Professeur d' Histoire à l'Université de Besançon, Directeur de la « Revuk des Questions Historiques ». Histoire Partiale Histoire Vraie II Moyen Age — Renaissance — Réforme TRENTIEME EDITION PARIS Gabriel BEAUCHESNE, Éditeur Rue de Rennes, 117 1912 A'/7;/7 obstat Parisiis, die 29a Decembris 191 1. H. LESÊTRE Imprimatur Parisiis, die 29a Decembris 191 1. LAPALME, Vie. GE\. JAN f 4 Î961 AU LECTEUR Le premier volume de cet ouvrage nous a valu des éloges et des remerciemeuls. Nous eu avons été heu- reux lorsque ceux qui nous les envoyaient nous affir- maient que nous servions la cause de la défense reli- gieuse et de la vérité scientifique. Celte attestation nous a fait un plaisir tout particulier quand nous l'avons trouvée sous la plume des socialistes procla- mant avec nous le caractère tendancieux des manuels scolaires condamnés par l'épiscopat. Le premier volume nous a valu aussi des critiques; et nous les attendions. Une œuvre comme la nôtre, portant sur toute l'histoire, traitant des questions les plus variées, tenue à une certaine concision, devait présenter des imperfections. On nous en a signalé ; on nous en signalera encore dans ce nouveau volume. Nous tiendrons le plus grand compte de celles qui nous seront adressées par les amis de la vérité, de quelque côté qu'elles viennent, et nous les remercie- rons de les avoir formulées. Il est cependant un certain nombre de critiques que nous n'acceptons pas parce qu'elles dénaturent nos intentions ; et aux adversaires de bonne ou de mau- vaise foi qui les ont présentées, nous tenons dès main- tenant à répondre. On nous a reproché de faire une guerre sans merci aux instituteurs laïques. Une pareille attitude serait odieuse et ridicule. Je ne saurais oublier que c'est VITI HISTOIRE PARTIALE, HISTOIRE VRAIE d'un instituteur laïque, mon père, que j'ai reçu mes premières leçons d'histoire et, ce qui est d'un prix bien plus grand encore, les premiers exemples de vertu et de largeur d'esprit. Avec sa mémoire j'honore ces maîtres de la jeunesse qui forment l'àm^ populaire de la France et s'acquittent d'une œuvre de la plus haute importance lorsque, se rendant compte de leur belle mission et s'y dévouant tout entiers, ils n'ont en vue, en l'accomplissant, que l'intérêt de l'enfant et des familles et la grandeur de la Patrie. Ces instituteurs étaient nombreux jadis : dans les Écoles normales, dirigées souvent par les Frères des Écoles chrétiennes, ils avaient reçu les principes d'une pédagogie d'autant plus élevée qu'elle s'appuyait sur un idéal surnaturel. Ils savaient le prix infini d'une âme d'enfant, ils connaissaient la malédiction divine qui frappe quiconque la scandalise. Ils n'ignoraient pas que la formation morale ne saurait se séparer de la formation religieuse et ils ne croyaient pas que l'École dût s'élever contre la famille. Aussi esti- maient-ils nécessaire, dans l'intérêt même de leur mission, d'être les loyaux collaborateurs du prêtre et des parents. Sous leur direction, l'école n'était pas une machine de guerre destinée à combattre les croyances des parents et des enfants, ou les senti- ments politiques d'une partie de la population. Ils jouissaient de la confiance unanime : amis du curé, collaborateurs du maire, conseillers respectés des famiUes, ils obtenaient dans leurs communes un peu moins de bien-être que leurs successseurs, mais une plus grande considération. Lorsque nous rencontrons de ces instituteurs d'au- trefois, suivis dans leur retraite par la vénéra- tion et de la reconnaissance des générations qu'ils ont AU LECTEUR IX élevées, nous les saluons bien bas. Ceux-là ne se sont pas mépris sur nos intentions, et les lettres que plu- sieurs d'entre eux nous ont écrites nous prouvent que, comme nous, ils déplorent la décadence que la poli- tique a imprimée à leur noble profession. La race de ces instituteurs n'est pas encore éteinte, A côté des internationalistes qui apprennent à leurs élèves la haine de la Patrie, des syndicalistes qui leur prêchent la guerre sociale, des anticléricaux qui leur dictent le blasphème et travaillent à détruire dans leurs âmes toute aspiration religieuse et surnaturelle, il en est d'autres qui gardent au cœur la foi de leurs devan- ciers. Ils vont à la messe et cette démarche est d'autant plus belle qu'elle est épiée, qu'elle leur vaut des dénon- ciations, des ennuis de toutes sortes, parfois même des blâmes officiels. Et si leur courage ne va pas jusque-là, ils gémissent de la tyrannie qui leur est imposée et ils trouvent que la domination des Loges sur l'Ecole est cent fois plus dure que celle qu'on repro- chait jadis au clergé. Enfin, il reste un grand nombre de maîtres qui, à défaut de croyances positives, ont cependant assez de souci de leur dignité pour ne point la ravaler devant les exigences des politiciens. 11 leur répugne de tor- turer des consciences d'enfants, de se faire dans leur commune les inquisiteurs de la Libre-Pensée. S'ils n'inculquent plus à leurs élèves l'idéal religieux qu'ils n'ont plus eux-mêmes, ils se gardent de le combattre et ils essaient d'y suppléer en développant le culte de la Patrie et ces notions de morale humaine qui, le plus souvent, ne sont que de la morale chrétienne démar- quée. Ces instituteurs religieux ou tout au moins res- pectueux de l'idée religieuse, ne se sont pas sentis visés par notre livre ; leurs lettres encore nous l'ont prouvé. X HISTOIRE PARTIALE, HISTOIRE VRAIE Ceux que nous signalons à la surveillance des familles et au jugement de l'opinion, ce sontles maîtres qui font passer avant leurs hautes fonctions d'éduca- teurs les basses besognes de la politique sectaire : ceux qui ricanent devant l'humble croix que les enfants portent à leur cou et la leur confisquent comme un objet odieux et prohibé ; ceux qui brûlent les caté- chismes apportés de l'église, comme on ferait de livres immoraux; ceux qui tournent en dérision, par leurs actes et leurs paroles, les mystères les plus sacrés de notre religion ; ceux qui, à l'aide des manuels condamnés, calomnient les traditions patriotiques et catholiques de la France, dénaturent le rôle de l'Église et cherchent à faire de l'officier et du prêtre l'épouvantail de la jeunesse. Ceux que nous combattons encore, ce sont ceux qui, correspondants des loges et des Libres-Pensées, secré- taires de Comités radicaux ou socialisiez, essaient de faire passer dans des âmes candides leurs haines et leurs rancunes et profitent de la facile supériorité intellectuelle qu'ils ont sur des enfanls pour exercer sur la faiblesse la plus auguste qui soit en ce monde — la faiblesse de l'enfance — la plus lâche des tyran- nies. Ce livre, nous l'avons écrit pour venir en aide à ces pauvres intelligences enfantines, déformées et per- sécutées par des êtres indignes. En le lisant, elles pour- ront confondre ces maîtres d'erreur ; en le leur expli- quant, leurs parents, leurs pasteurs, leurs aînés pour- ront les délivrer des préjugés irréligieux qu'elles auraient inconsciemment apportés de l'école. On nous a reproché encore d'avoir donné une his- AU LECTEUR XI toire incomplète et en cela partiale. On s'est, par exemple, donné le plaisir d'opposer aux évêques méro- vingiens, dont nous rappelions l'heureuse influence sociale, tels autres prélats peu recommandables dont nous parle Grégoire de Tours. Ceux qui nous font ce reproche n'ont pas vu l'objet que nous poursuivons. Le titre de notre livre et la manière dont nous l'avons conçu le définissaient suffisamment; mais puisque, malgré nos efforts, ils ne l'ont pas vu, donnons-leur quelques explications et fournissons des lunettes à leur myopie intellectuelle. Nous n'avons pas eu l'intention de traiter dans le premier volume toute l'histoire du monde, « des ori- gines à Jeanne d'Arc », ni dans le second toute l'his- toire de l'Europe, du Moyen Age au xvii* siècle. Une pareille entreprise demanderait un nombre considé- rable de volumes et une compétence universelle que nous n'avons pas. Notre but a été plus modeste. Appor- tant une confirmation scientifique à la condamnation doctrinale uploads/Litterature/ histoire-partiale-histoire-vraie-vol-02-by-guiraud-jean-1866-1953.pdf
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- Publié le Aoû 17, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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