vente aux enchères № 38 mercredi 16 novembre 2016 19 49 rue Saint-Sabin 75011 P
vente aux enchères № 38 mercredi 16 novembre 2016 19 49 rue Saint-Sabin 75011 Paris Planches originales d’auteurs publiés par l maison d’édition hist oire(s) d’un de i-siè le lén de bnde dessinée inspirations Fauveparis sas Capital social 106 302,90 € siège social 38 rue Amelot & 49 rue saint-sabin 75011 paris rCs paris 798 710 99 Agrément № 2014-053 Commissaires-priseurs habilités Alice landry & Cédric Melado Stockage des achats Off ert pendant les 14 jours suivant la vente À partir du 15e jour après la vente : > pour les petits lots 5 € H.T. par lot et par jour calendaire > pour les meubles et lots encombrants 10 € H.T. par lot et par jour calendaire la vente aux enchères contact s transp ort on line Glénat, his oire(s) d’un demi-siècle de bande dessinée vENtE prÉpArÉE pAr Dimitri Joannidès +33 (0)6 20 71 14 87 djoannides@fauveparis.com assist É par Elisa Brusset +33 (0)1 55 28 80 90 ebrusset@fauveparis.com expert Galerie Glénat, Julien Brugeas 22 rue de Picardie 75003 Paris www.galerie-glenat.com www.fauveparis.com www.auct ion.fr www.drouotlive.com Pour demander un devis de transp ort ou pour toute quest ion relative à l’après-vente, merci de vous adresser direct ement à Carine sandon : csandon@fauveparis.com +33 (0)1 55 28 80 90 mercredi 16 novembre 2016 à 19h exposition du mercredi 2 au mardi 15 novembre du mardi au samedi de 13h à 21h dimanche 13 novembre de 13h à 19h lieu 49 rue Saint-Sabin 75011 Paris tél. +33 (0)1 55 28 80 90 fax +33 (0)1 85 08 40 33 mail iwannabid@fauveparis.com Nos frais acheteurs sont de 27% TTC en sus des enchères p. 1 le sommaire L’interview... JaCQues Glénat, pe 2 le pionnier sorti De sa Bulle La vente aux enchères du 16 novembre 2016 pe 7 Glénat, Histoire(s) D’un Demi-sièCle De BD CH. 1 par oÙ tout CommenCe... pe 7 CH. 2 l’aventure C’est l’aventure pe 15 CH. 3 la sCienCe-FiCtion pe 61 CH. 4 Fais-moi rire ! pe 67 CH. 5 la BanDe À CHarlie pe 81 CH. 6 l’érotisme pe 91 CH. 7 ComiCs & manGa pe 10 CH. 8 DisneY BY Glénat pe 107 CH. 9 J’aurais rêvé D’éDiter... pe 115 CH. 10 la Gastronomie pe 125 CH. 11 Jeunesse pe 19 l ’ouvrage que vous avez entre les mains est un OENI, Objet Éditorial Non Identifi é. Ou plutôt inédit, pour être exact e. C’est d’abord un ca- talogue de vente aux enchères, support d’une vente jamais vue, organisée en hommage à un homme, à sa vie et à ses choix d’éditeur. Un audacieux, un entrepreneur, un pas- sionné, bref, un modèle. Tombé dans la marmite à bulles quand il était petit, en bricolant lui-même ses premiers fanzines, Jacques Glénat a largement contribué à faire de la bande dessinée un art à part entière (le 9e, qui dépasse désormais la cheville de l’art contemporain et n’a plus rien à lui envier). Cette vente retrace son parcours, à travers toute une sélec- tion de planches originales d’artist es publiés par sa maison d’édition. De ceux par qui tout a commencé, aux grands classiques, aux exclusifs ou aux jeunes pousses déjà célèbres : tous ont contribué au succès et à l’exceptionnelle longévité des éditions Glénat. Attention, on n’oublie pas que les scénarist es ont aussi leur mot à écrire dans ces aventures : pour la première fois, un tapuscrit sera mis en vente aux enchères ! Mais revenons au magalogue que vous avez entre les mains : c’est également un livre d’art, premier cata- logue de ventes jamais diff usé en librairie. Un ouvrage qui se lit comme une hist oire, en onze chapitres thé- matiques et qui vous réserve des surprises presque à chaque page. Je ne vous en dévoile que quelques- unes : une incroyable pièce de Don Rosa, auteur mythique jusqu’à présent trop discret sur le marché de l’art, un Manara grandiose proche de la toile de maître, sans oublier Wolinski, parti trop tôt si près de chez nous dans ce XIe arrondissement qui nous est si cher... Glénat, hist oire(s) d’un demi-siècle de bande dessinée : tome 1 ? B l’édito par lucie-ÉlÉonore riVeron, prÉsidente de FauVeparis par lucie-ÉlÉonore riVeron, prÉsidente de FauVeparis B p. 2 inspirations p. 3 Jacques Glénat Le pionnier sorti de sa bulle propos recueillis par dimitri joannidès Quel est votre premier souvenir BD ? Celui d’avoir passé mon adolescence à guetter le facteur, qui passait à l’époque quatre fois par jour et m’apportait Mickey, puis Spirou et Tintin, puis Pilote auxquels ma grand-mère m’avait abonné au fil de mon adolescence. Je n’étais pas féru des mensuels de gare, comme Zembla ou Akim, que je considérais à tort comme de la BD bas de gamme. Alors qu’avec Tintin, j’avais l’impres- sion d’entrer dans l’aristocratie de la bande dessinée ! Bref, j’en accumulais tellement que mes parents ont dû installer toujours plus d’étagères dans ma chambre. Ma mère tenait à me faire lire des bouquins « sérieux ». Mais à part Jules Verne, Alexandre Dumas, Lovecraft ou quelques fantastiques belges, je n’étais pas transporté par la « grande » littérature. En fait, je dormais dans une bibliothèque… La BD telle que nous la connaissons aujourd’hui était encore quelque chose de nouveau à la fin des années 1960. Vendre des magazines suffisait aux éditeurs et il a fallu que Dargaud et Dupuis se lancent vraiment dans l’édition avec la publication d’albums cartonnés pour que d’autres maisons leur emboîtent le pas. Pour trouver des éditions anciennes ou épuisées, je me rendais chez des bouquinistes grenoblois avec qui je pouvais passer des heures à discuter. Je me souviens qu’un jour, au lycée, je m’étais fait coller parce que j’avais un Spirou dans mon cartable ! Assez rapidement, il semblerait que la lecture seule ne vous ait plus suffi ! Je n’ai jamais eu aucune ambition d’auteur ou de dessi- nateur. Mais à force de rencontrer d’autres passionnés, j’ai lancé en 1969 un fanzine [contraction de fanatic- magazine, ndlr], l’équivalent des blogs d’aujourd’hui. J’avais des correspondants en Europe et aux États- Unis qui m’informaient des nouveautés. Ce que j’aimais, c’était découvrir la BD de tous les pays. Mon fanzine s’appelait Schtroumpf – avec l’autorisation de Peyo, je le tapais sur une vieille machine à écrire à clavier Qwerty. J’avais 17 ans. Après mon bac, m’étant lancé dans des études d’architecture, je l’imprimais sur la ronéotype de l’école. C’était très artisanal, mais il fallait bien commencer. D’autant que le succès a été très vite au rendez-vous. En quelques mois, j’ai été débordé par les demandes d’abonnement et le courrier des lecteurs, des collec- tionneurs. Ils avaient payé leurs 12 francs, je devais donc produire. En rentrant des cours, je me consa- crais entièrement au journal. Il y a eu deux années très intenses où, chez mes parents à Grenoble, je menais de front des études de pharmacie et la fac de lettres d’anglais et d’italien (pour lire les comics et les fumetti). Le tout en continuant, bien sûr, à publier Schtroumpf, renommé Les Cahiers de la bande dessinée à partir du 7e numéro en écho aux célèbres Cahiers du Cinéma. En 1971, j’ai compilé des illustrations de La Guerre des Mondes qu’Edgar P. Jacobs [le père de Blake & Mortimer, ndlr], avait publiées après-guerre dans le journal Tintin. C’est à ce moment-là que j’ai vraiment compris que j’avais envie de devenir éditeur. Comment démarchiez-vous les auteurs ? Chaque numéro était consacré à un dessinateur qui réalisait une couverture pour l’occasion. Je me revois encore, arrivant à Bruxelles à 6h du matin par le train de nuit, passer aussitôt un coup de fil à des auteurs que je ré- l’interview et n’avaient qu’un petit catalogue d’albums et sous-traitaient leur distribution. Donc, je n’avais pas d’autre solution que de prospec- ter les libraires un à un. Aucun distributeur n’avait accepté de prendre mes albums... De quel œil votre famille a-t-elle vu cette activité ? Lorsque j’ai annoncé que j’arrêtais mes études, ça n’a pas été très joyeux. Heureusement, ma grand-mère – qui n’arrivait d’ailleurs plus à tenir le rythme de production de mes fanzines ! – était une artiste dans l’âme [et la mère du peintre André Cottavoz, ndlr] et m’a soutenu. Mes parents se sont finalement laissés convaincre et un de leurs amis notaire m’a aidé à créer la société des Édi- tions Glénat dotée d’un capital de 20 000 francs glanés dans la famille. Nous étions en 1974. Puis, comme tout se passe à Paris dans le monde de l’édition, j’ai ouvert Le Kiosque, une petite librairie rue des Rosiers dans le Marais. Le jeune dessinateur Floch avait peint la devan- ture. Dans l’arrière-boutique, Henri Filippini préparait les paquets d’albums Glénat qu’un livreur à mobylette portait aux libraires. Parfois, le livreur disparaissait. Parfois c’était la mobylette, ou la caisse. Et parfois les trois à la fois ! À nous, vous pouvez le dire : votre vrai héros était en réalité monsieur de Mesmaeker, l’homme aux contrats de Gaston Lagaffe ! (Rires) Si vous voulez ! Nous grandissions uploads/Litterature/ vente-aux-encheres-glenat-chez-fauveparis 1 .pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 03, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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